Delzons, Charles Octave (1817-1872). éditeur de Fénelon

Ancien élève de l'École normale, agrégé des lettres, professeur à Paris, à Louis-le-Grand, puis à Saint-Louis, Charles Octave Delzons, en plus de quelques travaux érudits, a attaché modestement son nom à deux éditions scolaires de l'archevêque, théologien et pédagogue François de Fénelon [1651-1715]. D'une part des Opuscules académiques, d'autre part les Dialogues sur l'Éloquence.

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Pierron, Alexis (1814-1878), un helléniste au lycée Louis-le-Grand

Après avoir achevé sa carrière comme professeur de seconde à Louis-le-Grand, Alexis Pierron poursuit son travail de traduction et d'édition d'Homère, Eschyle, Virgile, Plutarque. Il est aussi le premier traducteur, du grec en français, des quatorze livres Μετὰ τὰ Φυσικά d'Aristote, réunis par Andronicos de Rhodes.

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Cottard, Louis Magloire (1790-1871), de l’École normale au rectorat de Strasbourg

Profitant de sa position de recteur à Strasbourg, Louis Magloire Cottard consacre une grande partie de ses activités à l'instruction populaire. Notamment auprès des écoliers et écolières de culture isréalite par des ouvrages d'édification religieuse, des adaptations, des dictionnaires, des traductions, publiés à la fois en allemand et en français. 

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Appert, Claude (1774-1831), Proviseur du lycée impérial de Versailles

Affilié à la Franc-maçonnerie, et mal vu de la hiérarchie religieuse, Claude Appert [1774-1831] commence sa carrière universitaire comme maître d'études au Prytanée de Paris. Cette dernière est prolongée avec des fonctions d'autorité [censeur à Lyon, puis proviseur à Versailles], puis interrompue en 1812. Il se retire alors en province.

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Courtade, Marcel (1803-1873), un pyrénéen proviseur du lycée de Marseille

Déjà formé à l'enseignement par sa fonction de régent, puis de chargé de cours, Marcel Courtade, avec l'agrégation de philosophie réussie en 1834, voit s'ouvrir la position de professeur dans les collèges royaux [Douai, Toulouse]. Sa carrière se poursuit avec des fonctions d'autorité comme proviseur [Toulouse ; Marseille], et comme recteur [Gers ; Basses-Pyrénées ; académie de Grenoble].

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Hippeau, Célestin (1803-1883) : l’oeuvre prolifique d’un professeur de la Faculté de Caen

Plusieurs approches sont possibles pour décrire la carrière et les publications de Célestin Hippeau, simple maître d'études qui se hisse à la position de professeur de Faculté. Plus que ses nombreuses éditions de la littérature du Moyen-Age, ce sont ses contributions à l'histoire de l'enseignement qui constituent l'originalité de sa contribution à l'histoire des idées.

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Matinée, Auguste (1829-1895), proviseur du lycée Corneille à Rouen

Du simple emploi de maître d'études au collège du Havre [1849] au provisorat du lycée Corneille à Rouen [1874], telle est en bref la carrière d'Auguste Matinée. Jalonnée par un doctorat ès-lettres [Rennes, 1864] et après l'enseignement de la philosophie plusieurs postes de censeur et de proviseur.

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Lechat, Julien, traducteur de la « Philosophie de l’Histoire » de Schlegel

Professeur de philosophie au collège de Nantes, Julien Lechat a laissé un nom dans l'histoire littéraire, en étant un des traducteurs en français du philosophe allemand Friedrich von Schlegel. Il fait ainsi partie du petit nombre de ceux qui acclimatent dans la culture française la pensée scientifique, romantique, littéraire, religieuse et catholique de Schlegel [1772-1829]. 

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Colincamp, Ferdinand (1821-1879), professeur de Littérature française à Douai

Ancien élève de l'École normale [1849], agrégé des classes supérieures de lettres [1843], docteur ès-lettres [1848], Ferdinand Colincamp accomplit le parcours exemplaire d'un universitaire français du XIXe siècle. Ainsi, après divers postes de professeur en seconde et en rhétorique [classe de première], à Douai et à Dijon, devient-il le premier titulaire, pendant vingt-cinq ans, de la chaire de Littérature française, à la Faculté des Lettres de Douai, nouvellement rétablie en 1854.  

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Gérard, Jules (1839-1898), professeur de philosophie et recteur d’académie

Le parcours de Jules Gérard est celui, presque classique, d'un ancien élève de l'École normale supérieure [1858] : après l'agrégation des lettres [1861] et l'agrégation de philosophie [1865], puis le doctorat [1876] devient professeur de Faculté [Besançon , puis Nancy].Enfin, est promu à une fonction d'autorité en étant nommé recteur de l'académie de Grenoble [1882-1890], puis de Montpellier [1890-1898]. Continuer la lecture de « Gérard, Jules (1839-1898), professeur de philosophie et recteur d’académie »

Génisset, François Joseph (1769-1837), doyen de la Faculté des Lettres de Besançon

Tenté un temps, au moment de la Révolution française, par la vie politique, mais bousculé par ses aléas, François Joseph Génisset s'oriente finalement vers la vie plus stable de professeur. Tour à tour enseignant de latin, de rhétorique, au lycée, il devient professeur de Littérature latine à la Faculté des Lettres de Besançon, et en est nommé doyen, en 1834.

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Forneron, Bernard, proviseur à Paris, du lycée Condorcet

Un parcours classique des études : École normale [1818] ; agrégation des lettres [1821]. Un large éventail de postes d'autorité, d'abord en province, puis à Paris : simple régent de collège ; censeur des études ; proviseur ; inspecteur d'académie, recteur. Jusqu'aux postes prestigieux [1853-1865] de proviseur de lycées parisiens, à Louis-le-Grand puis Condorcet, nominations qui couronnent une carrière.

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Lyon, le Lycée Ampère, premiers administrateurs et premiers professeurs

C'est dans le cadre de la loi générale sur l'Instruction publique, du 1er mai 1802, que sont pris successivement, à partir d'octobre 1802, plusieurs arrêtés de Bonaparte,  Premier Consul, ordonnant l'établissement des lycées, dans une quarantaine de villes des territoires français et occupés.

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Bordeaux, création du Lycée, 1802, les premiers professeurs

C'est dans la cadre de la loi générale sur l'Instruction publique, du 1er mai 1802, que sont pris successivement, à partir d'octobre 1802, plusieurs arrêtés de Napoléon,  Premier Consul, ordonnant l'établissement des lycées, dans une quarantaine de villes des territoires français et occupés.

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Jeannel, Charles Julien (1840-1876), professeur de Littérature étrangère

Le hasard des nominations font que Charles Julien Jeannel, jeune professeur de trente-six ans, est finalement nommé à la Faculté des Lettres de Montpellier, chargé du cours de Littérature étrangère, en 1874 ; alors que son père [Louis] Charles Jeannel y a été jusqu'en 1874, depuis plus de quinze ans, professeur titulaire de la chaire de Philosophie.

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Demogeot, Jacques, professeur d’Éloquence française

Ce professeur à la Faculté des Lettres de Paris a tous les talents. Traducteur, éditeur de lettres anciennes, conférencier aussi bien en français qu'en anglais, homme de lettres, écrivain, auteur de théâtre, poète, Jacques Demogeot est aussi l'auteur d'une « Histoire de la littérature française depuis ses origines », qui connaît jusqu'en 1933, plus de vingt éditions.

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Chalret, abbé Jean Jacques Marie Joseph (vers 1750-1820), proviseur du lycée de Bordeaux

Après la suppression des congrégations religieuses séculières, en 1792, beaucoup de prêtres de la Congrégation de la Doctrine chrétienne, tout au moins pour ceux qui ont prêté serment à la Constitution civile du clergé, retrouvent un emploi comme enseignant dans les Écoles centrales, puis dans les lycées impériaux. Et obtiennent même sous l'Empire, en fin de carrière, des postes d'autorité, comme celui de Proviseur de lycée.   Continuer la lecture de « Chalret, abbé Jean Jacques Marie Joseph (vers 1750-1820), proviseur du lycée de Bordeaux »

Sauveroche, Louis Léonce, proviseur du lycée Henri-IV à Paris

Titulaire d'une licence d'enseignement, Louis Léonce Sauveroche [1803-1858] passe d'un simple statut d'enseignant [répétiteur, régent] à celui d'un fonctionnaire d'autorité. Principal de collège en province, puis recteur départemental, il devient moins de dix ans plus tard, à cinquante-trois ans, proviseur d'un des lycées les plus prestigieux de la capitale. 

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Loudierre, Jules (1802-1880) un lettré tout entier dévoué à l’enseignement

Célébré par Charles-Augustin Sainte-Beuve, l'un des rares à le tutoyer, ce professeur, enseignant le grec et le latin pendant vingt-deux ans, dans la classe de rhétorique du collège royal de Saint-Louis, à Paris, n'a jamais rien écrit, si ce n'est un discours latin pour une distribution des prix. Pourtant, sa vie porte bien témoignage de l'histoire de l'enseignement dans la première moitié du XIXème siècle.

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Ménétrel, Pierre Auguste (1812-1899), de l’École normale à l’inspection d’académie à Bordeaux

Sa position d'ancien élève de l'École normale lui permet de quitter assez rapidement le simple statut de régent pour celui de chargé de cours de philosophie dans un collège royal. Mais sa santé fragile, sa licence tardive, son échec à l'agrégation, l'absence de publications ne permettent pas le déploiement de sa carrière. Celle-ci culmine, à plus de cinquante ans, comme simple inspecteur d'académie.

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Eymar, André Alexandre : Aix-en-Provence, son premier recteur et ses inspecteurs d’académie

André Alexandre d'Eymar est l'un des trente-deux recteurs nommés à la tête des académies, dans le cadre de l'Université impériale fondée par la loi du 10 mai 1806, mise en œuvre en mars et septembre 1808. Déjà d'un âge mûr, comme l'ensemble de ses confrères [il a 54 ans l'année de sa nomination] son attache familiale avec la noblesse, son prestige d'enseignant, son passé d'homme d'ordre témoignent en sa faveur pour une fonction d'autorité qu'il assume pleinement dans l'Académie universitaire d'Aix-en-Provence pendant près de treize ans.

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Mauger, Georges Gabriel (1774-1861), professeur de philosophie au collège Henri-IV

La création de nouvelles institutions, dans la cadre de l'Université napoléonienne fondée par la loi du 10 mai 1806, crée des centaines d'emplois. Pour les premières nominations une recommandation auprès du Grand-Maître, Louis de Fontanes, peut jouer un rôle décisif. Tel est le cas pour Georges Gabriel Mauger, qui, officier de génie à l'origine, deviendra maître de conférences à l'École normale, enseignant de philosophie au collège Henri-IV, puis finalement inspecteur de l'académie de Paris.

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Juste, Louis (1795-1880), une longue carrière religieuse et universitaire

La biographie de l'abbé Louis Juste, pendant la Restauration [1814-1830], la royauté bourgeoise [1830-1848], le second Empire [1852-1870] montre l'entrecroisement assez exceptionnel de la carrière universitaire [deux rectorats], et de la vie religieuse [candidature pour devenir évêque].

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Delalleau de Bailliencourt (1801-1870]), professeur, inspecteur d’académie, recteur

Appartenant par son mariage [1833], à l'une des familles les plus anciennes du Pas-de-Calais, Alphonse Marie Florimond Delalleau a parcouru au cours de sa carrière universitaire les étapes convenues : professorat, inspection d'académie, rectorat, pour culminer, pendant plus de dix ans, comme l'un des sept inspecteurs de l'académie de Paris [24 août 1854-25 janvier 1866].

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Patru, Guillaume Anne, professeur de Philosophie à la Faculté des Lettres de Grenoble

L'agrégation des lettres [Toulouse, 1826], puis le doctorat ès-lettres [Paris, 1848], ponctuent le progrès du cheminement d'un simple maître d'études. Qui, après différents postes d'enseignement, et un provisorat, est nommé professeur de Faculté. Vingt-cinq ans dans cette fonction, il consacre une partie de ses publications à l'étude d'Étienne Bonnot de Condillac. 

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Delalleau de Bailliencourt (1801-1870), professeur, inspecteur d’académie, recteur

Appartenant par son mariage [1833], à l'une des familles les plus anciennes du Pas-de-Calais, Alphonse Marie Florimond Delalleau a parcouru au cours de sa carrière universitaire les étapes convenues : professorat, inspection d'académie, rectorat, pour culminer, pendant plus de dix ans, comme l'un des sept inspecteurs de l'académie de Paris [24 août 1854-25 janvier 1866].

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Daireaux, Nicolas François Charles, proviseur du lycée Charlemagne (1759-1836)

A cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle, Charles Daireaux quitte assez vite la fonction enseignante pour assumer des fonctions d'autorité. Par la suite, il passe sans encombre la période heurtée de la Révolution française, quittant la position de principal du collège d'Harcourt [1790-1793] pour devenir, en 1811, le troisième proviseur du lycée Charlemagne.

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Les docteurs ès-lettres en 1848

Il y a quinze doctorat ès-lettres, délivrés en 1848 : onze par la Faculté des Lettres de Paris ; un par Aix [Faculté des Lettres créée en 1846] ; un par Bordeaux ; deux par Strasbourg. Le prestige de Paris est tel que, pour le curriculum vitae d'un universitaire, une thèse obtenue à Paris est censée créer un avantage pour le déroulement ultérieur de la carrière. 

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Gobert, Casimir (1789-1839), parmi les professeurs des meilleurs collèges de Paris

C'est, de 1810 à 1838, pour ce latiniste, toute une carrière enseignante dans trois des cinq collèges royaux parisiens : Henri-IV ; Saint-Louis ; Charlemagne ; Henri-IV à nouveau. Carrière qui trouve son aboutissement dans la fonction d'autorité de recteur de l'académie d'Orléans, au cours de l'année 1838/1839.  

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Bourgon, Jean Ignace Joseph (1797-1841), historien et professeur de Faculté à Besançon

Ancien élève de l'École normale [1815], une première orientation le destine à une carrière de grammairien. Mais, docteur ès-lettres [Strasbourg, 1829], avec une thèse sur l'historien grec Polybe, devient professeur d'histoire au collège royal de Strasbourg, puis de Besançon. 

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Vaultier, Frédéric (1772-1843), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Caen

Le doctorat ès-lettres, diplôme effectivement obtenu en 1812, à sa troisième année d'existence, ouvre à Frédéric Vaultier, déjà licencié, la carrière de l'enseignement. Elle se déroule toute entière à Caen [Calvados], d'abord au lycée pour la classe de rhétorique ; puis en Faculté pour la chaire de Littérature latine et de Littérature française.

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Gibon, Léonor Pierre (1799-1859), latiniste distingué, ancien élève de l’École normale

Ancien élève de l'École normale [1816], docteur ès-lettres [1822], agrégation des classes supérieures des lettres [1823], Léonor Pierre Gibon mène une carrière classique d'enseignant, tout à la fois maître de conférences à l'École normale, et professeur de rhétorique au collège Rollin [1859]. Continuer la lecture de « Gibon, Léonor Pierre (1799-1859), latiniste distingué, ancien élève de l’École normale »

Lens, Louis de (1809-1882), de l’enseignement de la philosophie à l’inspection académique

Parcours classique d'un ancien élève de l'École normale [1828], qui fait d'un spécialiste de Cicéron et de Bossuet, un professeur de philosophie, puis un fonctionnaire d'autorité : proviseur du lycée de Grenoble, inspecteur d'académie à Nîmes puis à Angers. 

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Champeaux de Vauxdimes, Georges Edme de (1761-1830), la carrière d’un prêtre émigré

Les nominations à des postes d'autorité, au sein de l'Université napoléonienne prennent soin d'écarter tous ceux qui sont soupçonnés de jacobinisme. Au contraire, avec Louis de Fontanes, comme Grand-Maître, elles favorisent ceux des émigrés, qui ont su se rallier à l'Empire. Ce qui explique la carrière de Georges Edme de Champeaux de Vauxdimes, et de beaucoup d'autres. Continuer la lecture de « Champeaux de Vauxdimes, Georges Edme de (1761-1830), la carrière d’un prêtre émigré »

Monin, Louis Henri (1809-1866), professeur d’histoire, spécialiste de la langue des Gaulois

Ancien élève de l'École normale [1829], agrégé d'histoire [1832] docteur ès-lettres [Paris, 1833], Louis Henri Monin, se consacre pendant plus de trente ans à l'enseignement, au collège royal de Lyon, puis à la Faculté des Lettres de Besançon. 

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Roger, Nicolas (1797-1857), un censeur du collège Saint-Louis, suspendu de ses fonctions

Tout d'abord simple maître répétiteur dans une institution privée parisienne, puis à la fois agrégé de grammaire et des classes supérieures des lettres, censeur à Louis-le-Grand et à Saint-Louis, Nicolas Roger, après avoir été « petit recteur » de l'académie départementale du Jura achève sa carrière comme inspecteur d'académie.   

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Abbal, André (1763-1837). De la Congrégation des Bénédictins à la Faculté des Lettres de Bordeaux

La totalité de la carrière d’André Abbal est placée sous le signe de l’Université, soit pour des activités enseignantes, soit pour des fonctions d’autorité. Première République, ou premier Empire, rien n’y change. Seule la Restauration le condamnera dans sa cinquante-deuxième année, à une retraite relativement précoce.

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Larrouy, Armand Simon (1773-1831). Un Bordelais, professeur de lycée et recteur d’académie

Professeur de mathématiques, passe d'une fonction enseignante auprès de l'École centrale de la Gironde, puis au lycée impérial de Bordeaux à des fonctions d'autorité : inspecteur d'académie, ensuite recteur, successivement à Aix, à Toulouse, et enfin dans sa ville natale : Bordeaux.

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Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest

Comme toute grande institution, dont l’accès est limité par un concours marqué du sceau de l’excellence, l’École normale supérieure produit des traditions qui perdurent  et un jargon qui évolue. Au centre de ces traditions et de ce jargon, autant dire au centre de l’École, se tient le Bassin aux Ernest.

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Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg

Traducteur en prose des six mille vers, qui nous sont parvenues du poète lyrique grec Pindare [ca 518-ca 446 av. J.-C.] : quatorze chants en l'honneur des vainqueurs des Jeux Olympiques [Olympie] ; douze chants pour les vainqueurs des Jeux Pythiques [Delphes] ; onze pour les vainqueurs des Jeux Néméens [près d'Argos] ; sept pour les vainqueurs des Jeux Isthmiques [Corinthe], ainsi que des Fragments. Continuer la lecture de « Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg »

Truffer, Jean (1746-1828), professeur, du collège d’Harcourt au lycée Charlemagne

Helléniste et latiniste, Jean [Baptiste] Truffer assume pendant plus de cinquante ans une fonction d'enseignant. Au collège d'Harcourt, dont il a été tout d'abord un brillant élève. Puis, ayant donné des garanties de civisme, sur les questions religieuses, professeur à l'École centrale de la rue Saint-Antoine à Paris. Et enfin, en restant dans la place, professeur d'humanités à Charlemagne, tout d'abord lycée puis collège royal.

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Gros, Étienne (1797-1856), inspecteur d’académie… et traducteur de grec ancien et de latin

Maître d’études en province, il devient professeur dans la classe des Humanités. Il passe de l’enseignement dans les collèges parisiens [Charlemagne, Saint-Louis, Louis-le-Grand] à des fonctions administratives [Inspecteur de l’académie de Paris, proviseur du lycée Condorcet]. 

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Benoît, Charles [1815-1898]. Professeur de Littérature française et Doyen de la Faculté des Lettres

C'est le parcours exemplaire d'un ancien élève de l'École normale [1835], qui plus est membre de la première promotion de l'École française d'Athènes [1846], se retrouvant tout naturellement professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Nancy [1854], sorte d'Athènes du Nord, au moment du rétablissement de la Faculté.

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Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien

On trouve Constant Joseph Milfaut d'abord à Paris, simplement maître d'études au collège Louis-le-Grand. Puis, après 1830, surveillant à l'École normale. Sa carrière passe ensuite, en différentes villes de province, par les étapes supérieures des fonctions administratives d'autorité : censeur, proviseur, inspecteur d'académie. 

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