On trouvera ci-contre le texte des six pages imprimées de la thèse latine, rédigée en 1818, par l’enseignant rémois de vingt-six ans Cyprien Anot [1792-1879], pour l’obtention, auprès de la Faculté des Lettres de Paris du titre de docteur ès-lettres.
Continuer la lecture de « Anot, Cyprien, Dissertatio philosophica de Logica, thèse latine, 1818 »Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon
Après la Révolution française, la réorganisation progressive de l’Instruction publique, avec les Écoles centrales [25 février 1795], puis la création des lycées [1er mai 1802], et enfin la mise en place de l’Université impériale [10 mai 1806] nécessite le recrutement d’un important personnel, soit pour l’enseignement, soit pour l’encadrement, autour de cinq cents personnes.
Continuer la lecture de « Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon »Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810)
Carrière classique d’un normalien, qui en dix ans passe d’une fonction enseignante à une fonction d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810) »Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810)
François Pierre Fleuriau (1764-1810) fut peintre, professeur de dessin à l’École centrale, puis conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen.
Continuer la lecture de « Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810) »Agrégation d’histoire et géographie en 1865
L’agrégation de 1865, qui se déroule en août-septembre, avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-septième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1865 »Agrégation d’histoire et géographie en 1866
L’agrégation d’histoire et géographie s’est déroulée la première fois en septembre 1831, sous la présidence de Joseph Daniel Guigniaut [1794-1876], avec six candidats reçus. Elle a été suspendue en 1852, et rétablie en 1860. L’agrégation de 1866 avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-huitième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1866 »Agrégation d’histoire et géographie en 1867
L’agrégation de 1867, qui se déroule en août, avec cinq candidats reçus, correspond au vingt-neuvième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1867 »Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen
Parcours relativement banal d’un ancien élève de l’École normale [1842], agrégé de grammaire [1845], dont la carrière est toute entière consacrée à l’enseignement et à la culture des lettres.
Continuer la lecture de « Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen »Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers)
Du moment, qu’il est bachelier et licencié, tout un chacun peut, au XIXe siècle, faire carrière au sein de l’Université. Et parfois même passer d’une fonction d’enseignant, relativement modeste, à une fonction d’autorité, estimée comme moins fatigante, plus considérée et mieux payée. Ainsi, tout au long du XIXe siècle, nombreux sont ceux qui, après avoir été censeur, culmineront comme proviseur de lycée.
Continuer la lecture de « Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers) »Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen
Parcours typique de Jean Bouisset (1735-1825), un lettré, qui trouve sa place aussi bien dans le cadre de l’Université impériale que dans celui de l’Université royale.
Continuer la lecture de « Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen »Mablin, abbé Jean Baptiste, « le savant et modeste Mablin ».
C’est dans son Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au XVIème siècle [1828], que Sainte-Beuve, cite, comme en passant le nom
francisé du Piémontais [et non Toscan, comme il l’écrit] en renvoyant au Mémoire de Giovanni Battista Mabellini sur la Poésie < mémoire, plein d’idées neuves et profondes, et d’une érudition aussi forte qu’ingénieuse >.
François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829
A la suite de requêtes formulées pendant plus d’une douzaine d’années par des humanistes de son entourage, dont Guillaume Budé [1467-1540], « son maître en librairie », François 1er institue en 1530, hors la tutelle de l’Université, six lecteurs royaux.
Continuer la lecture de « François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829 »Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi
Trajet classique, où le simple titulaire d’une licence, passe de la situation d’enseignant à une position d’autorité. Mais carrière relativement modeste, car l’affectation se fait toujours dans des départements éloignés du chef-lieu académique.
Continuer la lecture de « Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi »Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens
Censeur des études très jeune, à vingt-trois ans, Louis Camaret est aussi un jeune proviseur à trente-deux ans. Un doctorat soutenu en 1831, lui permet de passer rapidement du statut d’inspecteur d’académie à celui de recteur. Carrière perturbée sur sa fin par les turbulences institutionnelles de la période 1848-1850 : suppressions d’académies et abaissement de la fonction rectorale.
Continuer la lecture de « Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens »Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens
Nommé recteur dans sa quarante-quatrième année, le comte Louis Urbain Maussion fait partie de ces nobles d’avant 1789, emprisonnés sous la Terreur, ralliés à l’Empire, placés dans des fonctions d’autorité au sein de l’Université, et qui retrouveront sans beaucoup de difficultés au lendemain de la Restauration, de nouvelles fonctions.
Continuer la lecture de « Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens »Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821
Ancien élève de l’École normale [1817], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Sorin au sein de l’Université, se déroule selon un schéma classique qui commence à se dessiner dans le premier quart du XIXème siècle, où l’on passe, après vingt-cinq ans de bons et loyaux services d’une fonction d’enseignant à des postes d’autorité : proviseur puis inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie
Les résultats de la première agrégation d’histoire sont proclamés le 27 septembre 1831, soit dix ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire en 1821. L’agrégation d’histoire subit elle aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations imposée par le décret du 10 avril 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’histoire par décret du 11 juillet 1860.
Continuer la lecture de « 1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie »Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV
Carrière classique d’un Normalien [1865]. Agrégation de philosophie [1868], directement au sortir de l’École. Après douze ans d’enseignement en province [Bastia, Amiens, Douai, Marseille] dans des postes de plus en plus importants, Hector Dereux est nommé à Paris [Charlemagne, Saint-Louis, Janson-de-Sailly, Henri-IV].
Continuer la lecture de « Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV »1849 : Première agrégation d’Allemand
L’agrégation d’allemand, l’une des deux agrégations de langue vivante avec l’anglais, apparaît tardivement le 30 septembre 1849, près de trente ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire. L’agrégation d’allemand subit aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations en 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’allemand [et d’anglais] seulement en 1865.
Continuer la lecture de « 1849 : Première agrégation d’Allemand »1849 : Première agrégation d’Anglais
L’agrégation d’anglais , l’une des agrégations de langue vivante, apparaît tardivement, près de trente ans après l’agrégation de lettres et de grammaire. Elle subit aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations en 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’anglais [et d’allemand] seulement en 1865.
Continuer la lecture de « 1849 : Première agrégation d’Anglais »Desmaroux, Alexandre (1808-1836), une vie trop brève pour faire carrière
Il faut souvent du temps pour pouvoir déployer une carrière. D’autant plus difficile pour Alexandre Desmaroux que le seul atout dont il dispose est son titre d’ancien élève d’une École normale décriée par le pouvoir et dont la scolarité a été réduite à deux ans. Pas d’agrégation de lettres ou de grammaire en poche. Sans doute une santé fragile.
Continuer la lecture de « Desmaroux, Alexandre (1808-1836), une vie trop brève pour faire carrière »Ravaud, Pierre Marie (1798-1876), la carrière hésitante d’un normalien
Passant de la fonction d’enseignant à celle, plus importante, de censeur, la carrière de P. M. Ravaud semble rétrograder avec ses dernières affectations comme simple chargé de cours dans des collèges de province.
Continuer la lecture de « Ravaud, Pierre Marie (1798-1876), la carrière hésitante d’un normalien »Concours général et Prix d’honneur. Lycées et Pensions au XIXe siècle
Tout au long du XIXème siècle, Paris attire de toute la France les meilleurs élèves désireux de poursuivre leurs études à la Faculté ou dans les Écoles supérieures. Encore faut-il les loger. C’est la fonction des pensions. Encore convient-il de célébrer les meilleures. C’est le rôle du Concours général et de son Prix d’honneur.
Continuer la lecture de « Concours général et Prix d’honneur. Lycées et Pensions au XIXe siècle »Frémy, Henry (1822-1890), de l’agrégation d’histoire à l’inspection d’académie
L’agrégation d’histoire, rétablie en 1860, partage en deux époques la carrière d’Henry Frémy. D’une part une position d’enseignant [Angers, Paris, Versailles, Chambéry] ; d’autre part une fonction d’autorité comme inspecteur d’académie [Auch ; Niort ; Carcassonne ; La Rochelle].
Continuer la lecture de « Frémy, Henry (1822-1890), de l’agrégation d’histoire à l’inspection d’académie »Lemoine, Bonaventure Calixte (1732-1818), inspecteur de l’académie de Paris
Traversant sans encombre les différents régimes, Royauté, République, premier Empire, Bonaventure Calixte Lemoine, après avoir été enseignant en mathématiques, assume des fonctions d’autorité : proviseur en province, inspecteur d’académie à Paris.
Il s’agit à cette époque d’un groupe restreint de cinq personnes.
Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres
Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882.
Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »Rectorats, les « petits rectorats » jugés par un Normalien
La loi organique du 15 mars 1850, inspirée par Alfred de Falloux [1811-1886], et mise en œuvre par le ministre de l’Instruction publique et des Cultes [octobre 1849-janvier 1851] Félix Esquirou de Parieu [1815-1893], modifie profondément le fonctionnement universitaire mis en place sous le premier Empire par Napoléon depuis 1808. Les académies, jusqu’alors regroupement de plusieurs départements, voient leur ressort restreint et limité à un seul département.
Continuer la lecture de « Rectorats, les « petits rectorats » jugés par un Normalien »
Halloy, Jean François (1779-1832), du secrétariat de rectorat à l’inspection académique
C’est sa nomination, en 1820, dans une fonction d’autorité, comme inspecteur d’académie à Limoges puis à Bourges, qui permet à Jean François Halloy d’échapper à l’anonymat qui eût été le sien s’il était resté seulement secrétaire d’un rectorat. L’Almanach royal témoigne de sa carrière, interrompue par la Révolution de Juillet. Continuer la lecture de « Halloy, Jean François (1779-1832), du secrétariat de rectorat à l’inspection académique »
Malleval, François Christophe (1785-1845), proviseur du lycée Louis-le-Grand
Après de bonnes études au lycée Louis-le-Grand, François Christophe Malleval y devient tout naturellement professeur de grammaire. En 1819, à la suite d’une crise au niveau de l’administration, il y est nommé proviseur. C’est une autre crise, mais politique cette fois, qui en 1823 lui fait perdre son poste.
Bazin, Pascal (1807-1854), professeur de rhétorique en province
Parcours classique d’un normalien [1828], agrégé des lettres [1831], professeur de rhétorique [Cahors, 1853] ; dont la maladie puis le décès relativement précoce interrompt la carrière. Continuer la lecture de « Bazin, Pascal (1807-1854), professeur de rhétorique en province »
Taine, Hippolyte Adolphe (1828-1893), après l’échec à l’agrégation de philosophie
Les notices concernant Hippolyte Adolphe Taine fournissent, avec plus ou moins de précision, les dates qui ponctuent les affectations successives dont il est l’objet de la part du Ministère de l’Instruction publique et des Cultes, à partir de la fin de sa scolarité à l’École normale supérieure [1848-1851]. Continuer la lecture de « Taine, Hippolyte Adolphe (1828-1893), après l’échec à l’agrégation de philosophie »
Calmels, Magloire Alexandre (1789-1848), un ecclésiastique mi-recteur, mi-vicaire général
La Restauration, jusqu’en 1830, favorise largement la carrière de ses prêtres au sein de l’Université royale. Et, après la Révolution de Juillet qui, elle, les met plutôt à l’écart, l’Église, les reprenant en son sein, leur assure à nouveau, en en faisant des vicaires-généraux, d’importantes fonctions d’administration. Continuer la lecture de « Calmels, Magloire Alexandre (1789-1848), un ecclésiastique mi-recteur, mi-vicaire général »
Vigué Pierre (1753-1832), secrétaire de l’académie de Cahors
Il est peu fréquent, pour un simple secrétaire d’académie, de figurer dans un Dictionnaire biographique. Pierre Vigué fait exception, car il a été aussi professeur suppléant d’Histoire à la Faculté des Lettres de Cahors, pendant les six ans d’existence de cette faculté, de 1810 à 1815.
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Vacherot, Étienne (1809-1897), une agrégation de philosophie bien méritée
Pendant treize ans, de 1838 à 1851, Étienne Vacherot est Directeur des études à l’École normale. Ancien élève de l’École [1827, École préparatoire], il échoue une première fois à l’agrégation des lettres [septembre 1829], puis à l’agrégation de philosophie [septembre 1832]. Pour l’emporter enfin haut la main en septembre 1833.
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Morelle, Auguste (1807-1887), vingt ans professeur de philosophie à Douai
Ancien élève de l’École normale [1827], nommé dans plusieurs postes en province, Auguste Morelle, connaît une stabilité sans histoire, seulement à partir du moment où il réussit, tardivement, le concours d’agrégation de philosophie [1838].
Continuer la lecture de « Morelle, Auguste (1807-1887), vingt ans professeur de philosophie à Douai »
Jourdain, Louis (1807-1872), proviseur du lycée de Montpellier
Ancien élève de l’École normale [1826], agrégé des lettres [1831], Louis Jourdain passe, selon une progression classique, d’une carrière d’enseignant à celle de fonctionnaire d’autorité. Mais ce tracé linéaire est perturbé par la création des académies départementales. Certes Louis Jourdain est promu recteur, mais uniquement dans de petits rectorats. Et sa carrière culmine avec seulement un provisorat. Continuer la lecture de « Jourdain, Louis (1807-1872), proviseur du lycée de Montpellier »
Rebitté, Dominique (1810-1885), professeur de lettres à Marseille
C’est sa thèse française de 1846 « Guillaume Budé. Restaurateur des études grecques en France ; essai historique » qui assure, encore aujourd’hui une certaine notoriété à Dominique Rebitté, professeur de rhétorique au collège royal, puis lycée impérial de Marseille. L’ouvrage, réédité chez Slatkine en 1969, est constamment citée dans les bibliographies concernant Guillaume Budé [1467-1740], maître de la librairie de François Ier, fondateur de l’actuel Collège de France. Continuer la lecture de « Rebitté, Dominique (1810-1885), professeur de lettres à Marseille »
Le Conseil supérieur de l’Instruction publique en 1852
Le Conseil supérieur de l’Instruction publique, créé le 15 mars 1850 fonctionne sans changer de forme jusqu’au 9 mars 1852. Mais, en rapport avec le coup d’État du 2 décembre 1851, le décret du 9 mars 1852 en modifie profondément le fonctionnement.
Continuer la lecture de « Le Conseil supérieur de l’Instruction publique en 1852 »
Le Conseil supérieur de l’Instruction publique en 1850
Dans le temps court qui va de la proclamation de la Deuxième République, le 24 février 1848, jusqu’à l’établissement du Second Empire, le 2 décembre 1852, en passant par le coup d’État du 2 décembre 1851, de nombreux évènements marquent l’histoire institutionnelle de l’Instruction publique.
Continuer la lecture de « Le Conseil supérieur de l’Instruction publique en 1850 »
Brunel, Joseph (1746-1818), auteur d’ouvrages d’éducation destinés à la jeunesse
Revillout, Charles (1821-1899), un historien, professeur de Littérature française, à Montpellier
À chaque nouvelle affectation, Besançon, Grenoble, Versailles, Montpellier, Charles Revillout, que ses diplômes et sa fonction enseignante élèvent au rang de notabilité recherchée, est membre de la société savante locale. D’où un foisonnement de mémoires, de rapports, de communications, d’articles et de tirés à part. Continuer la lecture de « Revillout, Charles (1821-1899), un historien, professeur de Littérature française, à Montpellier »
Corneille, Pierre Alexis (1792-1868), l’éclat d’un grand nom au service d’une carrière
Dubois, Laurent (1796-1862), normalien, inspecteur d’académie, recteur
Continuer la lecture de « Dubois, Laurent (1796-1862), normalien, inspecteur d’académie, recteur »
Charpentier, Thomas Victor (1841-1900), professeur de philosophie au lycée Louis-le-Grand
Professeur de philosophie au parcours classique : École normale, agrégation, thèse. Sa carrière, commencée en province [Alençon ; Clermont ; Montpellier] s'épanouit à Paris [collège Rollin ; Condorcet ; Versailles, dans l'académie de Paris ; Louis-le-Grand].
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Hubert, Charles Joseph (1790-1864), bien lire pour maîtriser la rhétorique
Professeur, inspecteur d’académie, recteur, sont les différentes fonctions assumées au sein de l’Instruction publique par Charles Joseph Hubert, au cours du XIXème siècle. Mais son nom est aujourd’hui associé à une réflexion sur l’art de lire comme fondement de l’apprentissage de la rhétorique.
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Aubry, abbé Jacques Philippe (1751-1808), enseignant d’Ancien Régime devenu proviseur
Sa situation d'émigré pendant la Révolution française favorise son choix par le régime napoléonien pour être désigné comme fonctionnaire d'autorité au sein de la nouvelle l'Université impériale. Continuer la lecture de « Aubry, abbé Jacques Philippe (1751-1808), enseignant d’Ancien Régime devenu proviseur »
Lagier, Joseph (1844-1876), un normalien sans histoire
Sa double réussite au concours d'entrée à l'École normale supérieure [1864], puis l'année même de sa sortie de l’École, à l'agrégation d'histoire [1867], sauve de l'oubli ce professeur mort à trente-et-un an, qui n’a rien publié. Carrière uniforme d'un professeur d'histoire, au lycée de Clermont-Ferrand, puis au lycée d'Avignon. Brève mais toute entière dévouée à la noble mission de l'enseignement. Continuer la lecture de « Lagier, Joseph (1844-1876), un normalien sans histoire »
Siguy, Louis (1801-1884), un maître d’études qui connaît le grec
C’est un parcours qui n’est pas banal : maître d’études appelé à Toulouse, puis deux décennies plus tard, doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier, en poste pendant presque vingt ans. La connaissance du grec ancien et l’obtention d’une thèse de doctorat ponctuent ce parcours hors pair. Continuer la lecture de « Siguy, Louis (1801-1884), un maître d’études qui connaît le grec »
Robert, Louis (1828-1895), de simple maître d’études à doyen de Faculté
C’est certes un parcours exceptionnel, mais il est rendu possible par une double agrégation [lettres en 1856, et philosophie en 1863] et un doctorat ès-lettres [Paris, 1869]. Trente ans après son premier poste, Louis Robert devient doyen de la Faculté des Lettres de Rennes, de 1880 à 1885. Continuer la lecture de « Robert, Louis (1828-1895), de simple maître d’études à doyen de Faculté »
François, Achille (1809-1865), historien, doyen de Faculté et recteur
Sa carrière universitaire, fondée sur une agrégation d’histoire [1836], et un doctorat ès-lettres [1840], le conduit à devenir professeur de Faculté [Lyon, 1838] et doyen. Après avoir accepté d’être simple recteur d’académie départementale [Aisne, Nord], sa carrière culmine avec le rectorat de l’académie de Caen.
Continuer la lecture de « François, Achille (1809-1865), historien, doyen de Faculté et recteur »