Prêtre émigré, ce qui donne confiance aux autorités universitaires de l’époque, l’abbé Le Priol, quittera des fonctions enseignantes à Strasbourg, pour devenir proviseur à Pontivy [1808], puis à Rouen [1810], et finalement recteur de l’académie de Rennes [1816-1822].
Continuer la lecture de « Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration »Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821
Ancien élève de l’École normale [1815], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Marc Giffard au sein de l’Université, se déroule selon le schéma classique d’un enseignant au sein d’un collège royal.
Continuer la lecture de « Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles
Aloïs Hahn fait partie de ces quelques cent cinquante personnalités engagées momentanément dans la vaste entreprise pédagogique du gouvernement de la Convention, puis de l’Université impériale, conduite par la France, de 1797 à 1814, dans les départements annexés de la Belgique.
Continuer la lecture de « Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles »Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble
L’un des sept membres de la première promotion de l’École française d’Athènes, Emmanuel Roux obtient à son retour, après un séjour exceptionnel de trois ans, un poste de professeur de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres d’Aix, récemment recrée.
Continuer la lecture de « Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble »Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges
Aumônier, puis professeur de philosophie [Nancy ; Strasbourg], Charles François Jean Bataillé, après son doctorat [1834] est nommé professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg, puis culmine sa carrière en devenant recteur à Épinal [1850].
Continuer la lecture de « Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges »Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III
Sa carrière universitaire, se développant dans sa région d’origine [Bourg-en-Bresse, puis Lyon], s’inscrit dans le droit fil de sa formation accélérée, où il bénéficie à Paris, au sein de l’École normale, d’un enseignement révolutionnaire visant à se former à l’enseignement.
Continuer la lecture de « Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III »Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève
Des cent quatre Écoles centrales, décidées par la Convention, qui ont fonctionné entre 1796 et 1803, celle de l’Isère [Grenoble] se fait encore aujourd’hui une place à part grâce à l’abbé Claude Marie Gattel, son professeur de Grammaire générale.
Continuer la lecture de « Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève »Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand
La carrière de Pierre Beyts (1761-1811) témoigne des échanges entre la Belgique et la France, instaurés au cours de la Révolution française, à la suite de l’annexion des Pays-Bas autrichiens. Avec ses conséquences sur le plan de l’Instruction publique, avec la création des Écoles centrales puis des Lycées.
Continuer la lecture de « Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand »Fitte, abbé Jean Baptiste (1753-1828), professeur de Littérature française
Émigré pendant la Révolution française, l’abbé Jean Baptiste Fitte bénéficie de la politique du Concordat, et intègre avec succès l’Université impériale, favorisant systématiquement les religieux exerçant sous l’Ancien régime.
Continuer la lecture de « Fitte, abbé Jean Baptiste (1753-1828), professeur de Littérature française »Baudus, Hippolyte (1794-1878), censeur des études à Cahors
Alors que la moyenne de maintien dans un poste de censeur est de l’ordre de trois ans, Hippolyte Baudus occupe le sien à Cahors pendant presque vingt ans. C’est un temps record à l’intérieur duquel se succèdent les proviseurs, à l’inverse de la tradition.
Continuer la lecture de « Baudus, Hippolyte (1794-1878), censeur des études à Cahors »Jannet, Jean Louis (1795-1861), proviseur du lycée de Versailles
Ancien élève de l’École normale, après un peu plus de vingt ans d’enseignement en province, Jean-Louis Jannet (1795-1861) assume des fonctions d’autorité comme proviseur [Limoges, Metz] jusqu’au poste de Versailles, relevant de l’académie de Paris.
Continuer la lecture de « Jannet, Jean Louis (1795-1861), proviseur du lycée de Versailles »Genouille, Eugène (1811-1881), un des censeurs à Paris du lycée Saint-Louis
Carrière classique pour Eugène Genouille (1811-1881) : agrégation, enseignement, fonction d’autorité comme censeur à Paris, et proviseur en province, après plus de quarante ans de service, récompensés par la Légion d’honneur.
Continuer la lecture de « Genouille, Eugène (1811-1881), un des censeurs à Paris du lycée Saint-Louis »Vachier, Jean (1764-1841), inspecteur de l’académie d’Aix
Jean Vachier passe sans encombre de l’Université impériale à l’Université royale, progressant de la position d’enseignant à celle de fonctionnaire d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Vachier, Jean (1764-1841), inspecteur de l’académie d’Aix »Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres
Compte-tenu de l’importance de la communauté protestante dans cette région, c’est exceptionnellement un pasteur protestant, et non un catholique, qui est choisi comme enseignant de lettres à l’École centrale, puis au lycée de Metz, en Moselle.
Choix apprécié, comme en témoignent tous les éloges prononcés à son décès [Le Publiciste du 19 juin 1809 ; Le Journal des arts, des sciences et de la littérature].
Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins
Chastain, Claude Jacques (1768-1842) eut une carrière provinciale modeste, qui se déroula sans encombre de l’Empire à la Restauration, récompensée par un titre honoraire d’inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins »Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan
Normalien de la rue d’Ulm [1869], agrégé de grammaire [1873], agrégé des lettres pour les classes supérieures [1879] Auguste Provotelle, quitte au bout de vingt ans ses premières fonctions enseignantes pour assurer une fonction d’autorité comme proviseur. Mais il décède trop jeune, à quarante et un ans, pour obtenir le plein déploiement de sa carrière.
Continuer la lecture de « Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan »Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes
Au sein des grands bouleversements de la Révolution française, des vocations enseignantes se maintiennent. Puis, selon l’usage, beaucoup, sous l’effet des promotions de carrière, se transforment en fonctions d’autorité. C’est le cas de Pierre Raynal, bénédictin, professeur de latin, de philosophie, censeur et finalement proviseur.
Continuer la lecture de « Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes »Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique
Après une période de professorat, en philosophie et en mathématiques, l’abbé Charles Joseph Bayard mène une carrière d’autorité dans l’enseignement secondaire, avec un heureux va-et-vient entre la France et la Belgique.
Continuer la lecture de « Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique »De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris
De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.
Continuer la lecture de « De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris »Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études
La carrière politique de Pierre Jean Joseph Dubruel commencée sous le Directoire prolonge la première orientation acquise par la transmission familiale de la charge juridique de Conseiller du Roi. Elle se prolonge par un siège de député de l’Aveyron, le département d’origine, obtenu, sous la Restauration, dans le cadre du suffrage censitaire, sélectionnant les électeurs et les élus les plus fortunés. Parallèlement se déploie une carrière universitaire, Dubruel passant de la position de proviseur à celle, très sélective, d’Inspecteur général des études
Continuer la lecture de « Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études »Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand
La vie de Gustave Emond se déroule toute entière à Paris, au quartier latin, entre les murs du Lycée Impérial, puis collège royal Louis-le-Grand, au 123 de la rue Saint-Jacques. D’abord comme élève, puis, dans une lente progression, comme maître d’études, maître élémentaire, sous-directeur, et enfin censeur des études. Sans subir, semble-t-il, les violents contre-coups des changements politiques de l’époque : Empire, Restauration, Cents-jours, Révolution de 1830.
Continuer la lecture de « Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand »Martel, Léon (1840-1905), professeur de lettres au lycée Carnot, à Paris
Léon Martel (1840-1905) eut une carrière classique d’enseignant ouverte par l’École normale et l’agrégation de grammaire. doublée par une activité éditoriale mêlant de façon originale éditions scolaires et traduction de romans anglais.
Continuer la lecture de « Martel, Léon (1840-1905), professeur de lettres au lycée Carnot, à Paris »Anot, Cyprien, Dissertatio philosophica de Logica, thèse latine, 1818
On trouvera ci-contre le texte des six pages imprimées de la thèse latine, rédigée en 1818, par l’enseignant rémois de vingt-six ans Cyprien Anot [1792-1879], pour l’obtention, auprès de la Faculté des Lettres de Paris du titre de docteur ès-lettres.
Continuer la lecture de « Anot, Cyprien, Dissertatio philosophica de Logica, thèse latine, 1818 »Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon
Après la Révolution française, la réorganisation progressive de l’Instruction publique, avec les Écoles centrales [25 février 1795], puis la création des lycées [1er mai 1802], et enfin la mise en place de l’Université impériale [10 mai 1806] nécessite le recrutement d’un important personnel, soit pour l’enseignement, soit pour l’encadrement, autour de cinq cents personnes.
Continuer la lecture de « Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon »Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810)
Carrière classique d’un normalien, qui en dix ans passe d’une fonction enseignante à une fonction d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810) »Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810)
François Pierre Fleuriau (1764-1810) fut peintre, professeur de dessin à l’École centrale, puis conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen.
Continuer la lecture de « Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810) »Agrégation d’histoire et géographie en 1865
L’agrégation de 1865, qui se déroule en août-septembre, avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-septième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1865 »Agrégation d’histoire et géographie en 1866
L’agrégation d’histoire et géographie s’est déroulée la première fois en septembre 1831, sous la présidence de Joseph Daniel Guigniaut [1794-1876], avec six candidats reçus. Elle a été suspendue en 1852, et rétablie en 1860. L’agrégation de 1866 avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-huitième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1866 »Agrégation d’histoire et géographie en 1867
L’agrégation de 1867, qui se déroule en août, avec cinq candidats reçus, correspond au vingt-neuvième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1867 »Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen
Parcours relativement banal d’un ancien élève de l’École normale [1842], agrégé de grammaire [1845], dont la carrière est toute entière consacrée à l’enseignement et à la culture des lettres.
Continuer la lecture de « Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen »Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers)
Du moment, qu’il est bachelier et licencié, tout un chacun peut, au XIXe siècle, faire carrière au sein de l’Université. Et parfois même passer d’une fonction d’enseignant, relativement modeste, à une fonction d’autorité, estimée comme moins fatigante, plus considérée et mieux payée. Ainsi, tout au long du XIXe siècle, nombreux sont ceux qui, après avoir été censeur, culmineront comme proviseur de lycée.
Continuer la lecture de « Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers) »Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen
Parcours typique de Jean Bouisset (1735-1825), un lettré, qui trouve sa place aussi bien dans le cadre de l’Université impériale que dans celui de l’Université royale.
Continuer la lecture de « Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen »Mablin, abbé Jean Baptiste, « le savant et modeste Mablin ».
C’est dans son Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au XVIème siècle [1828], que Sainte-Beuve, cite, comme en passant le nom
francisé du Piémontais [et non Toscan, comme il l’écrit] en renvoyant au Mémoire de Giovanni Battista Mabellini sur la Poésie < mémoire, plein d’idées neuves et profondes, et d’une érudition aussi forte qu’ingénieuse >.
François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829
A la suite de requêtes formulées pendant plus d’une douzaine d’années par des humanistes de son entourage, dont Guillaume Budé [1467-1540], « son maître en librairie », François 1er institue en 1530, hors la tutelle de l’Université, six lecteurs royaux.
Continuer la lecture de « François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829 »Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi
Trajet classique, où le simple titulaire d’une licence, passe de la situation d’enseignant à une position d’autorité. Mais carrière relativement modeste, car l’affectation se fait toujours dans des départements éloignés du chef-lieu académique.
Continuer la lecture de « Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi »Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens
Censeur des études très jeune, à vingt-trois ans, Louis Camaret est aussi un jeune proviseur à trente-deux ans. Un doctorat soutenu en 1831, lui permet de passer rapidement du statut d’inspecteur d’académie à celui de recteur. Carrière perturbée sur sa fin par les turbulences institutionnelles de la période 1848-1850 : suppressions d’académies et abaissement de la fonction rectorale.
Continuer la lecture de « Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens »Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens
Nommé recteur dans sa quarante-quatrième année, le comte Louis Urbain Maussion fait partie de ces nobles d’avant 1789, emprisonnés sous la Terreur, ralliés à l’Empire, placés dans des fonctions d’autorité au sein de l’Université, et qui retrouveront sans beaucoup de difficultés au lendemain de la Restauration, de nouvelles fonctions.
Continuer la lecture de « Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens »Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821
Ancien élève de l’École normale [1817], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Sorin au sein de l’Université, se déroule selon un schéma classique qui commence à se dessiner dans le premier quart du XIXème siècle, où l’on passe, après vingt-cinq ans de bons et loyaux services d’une fonction d’enseignant à des postes d’autorité : proviseur puis inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie
Les résultats de la première agrégation d’histoire sont proclamés le 27 septembre 1831, soit dix ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire en 1821. L’agrégation d’histoire subit elle aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations imposée par le décret du 10 avril 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’histoire par décret du 11 juillet 1860.
Continuer la lecture de « 1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie »Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV
Carrière classique d’un Normalien [1865]. Agrégation de philosophie [1868], directement au sortir de l’École. Après douze ans d’enseignement en province [Bastia, Amiens, Douai, Marseille] dans des postes de plus en plus importants, Hector Dereux est nommé à Paris [Charlemagne, Saint-Louis, Janson-de-Sailly, Henri-IV].
Continuer la lecture de « Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV »1849 : Première agrégation d’Allemand
L’agrégation d’allemand, l’une des deux agrégations de langue vivante avec l’anglais, apparaît tardivement le 30 septembre 1849, près de trente ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire. L’agrégation d’allemand subit aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations en 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’allemand [et d’anglais] seulement en 1865.
Continuer la lecture de « 1849 : Première agrégation d’Allemand »1849 : Première agrégation d’Anglais
L’agrégation d’anglais , l’une des agrégations de langue vivante, apparaît tardivement, près de trente ans après l’agrégation de lettres et de grammaire. Elle subit aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations en 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’anglais [et d’allemand] seulement en 1865.
Continuer la lecture de « 1849 : Première agrégation d’Anglais »Desmaroux, Alexandre (1808-1836), une vie trop brève pour faire carrière
Il faut souvent du temps pour pouvoir déployer une carrière. D’autant plus difficile pour Alexandre Desmaroux que le seul atout dont il dispose est son titre d’ancien élève d’une École normale décriée par le pouvoir et dont la scolarité a été réduite à deux ans. Pas d’agrégation de lettres ou de grammaire en poche. Sans doute une santé fragile.
Continuer la lecture de « Desmaroux, Alexandre (1808-1836), une vie trop brève pour faire carrière »Ravaud, Pierre Marie (1798-1876), la carrière hésitante d’un normalien
Passant de la fonction d’enseignant à celle, plus importante, de censeur, la carrière de P. M. Ravaud semble rétrograder avec ses dernières affectations comme simple chargé de cours dans des collèges de province.
Continuer la lecture de « Ravaud, Pierre Marie (1798-1876), la carrière hésitante d’un normalien »Concours général et Prix d’honneur. Lycées et Pensions au XIXe siècle
Tout au long du XIXème siècle, Paris attire de toute la France les meilleurs élèves désireux de poursuivre leurs études à la Faculté ou dans les Écoles supérieures. Encore faut-il les loger. C’est la fonction des pensions. Encore convient-il de célébrer les meilleures. C’est le rôle du Concours général et de son Prix d’honneur.
Continuer la lecture de « Concours général et Prix d’honneur. Lycées et Pensions au XIXe siècle »Frémy, Henry (1822-1890), de l’agrégation d’histoire à l’inspection d’académie
L’agrégation d’histoire, rétablie en 1860, partage en deux époques la carrière d’Henry Frémy. D’une part une position d’enseignant [Angers, Paris, Versailles, Chambéry] ; d’autre part une fonction d’autorité comme inspecteur d’académie [Auch ; Niort ; Carcassonne ; La Rochelle].
Continuer la lecture de « Frémy, Henry (1822-1890), de l’agrégation d’histoire à l’inspection d’académie »Lemoine, Bonaventure Calixte (1732-1818), inspecteur de l’académie de Paris
Traversant sans encombre les différents régimes, Royauté, République, premier Empire, Bonaventure Calixte Lemoine, après avoir été enseignant en mathématiques, assume des fonctions d’autorité : proviseur en province, inspecteur d’académie à Paris.
Il s’agit à cette époque d’un groupe restreint de cinq personnes.
Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres
Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882.
Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »Rectorats, les « petits rectorats » jugés par un Normalien
La loi organique du 15 mars 1850, inspirée par Alfred de Falloux [1811-1886], et mise en œuvre par le ministre de l’Instruction publique et des Cultes [octobre 1849-janvier 1851] Félix Esquirou de Parieu [1815-1893], modifie profondément le fonctionnement universitaire mis en place sous le premier Empire par Napoléon depuis 1808. Les académies, jusqu’alors regroupement de plusieurs départements, voient leur ressort restreint et limité à un seul département.
Continuer la lecture de « Rectorats, les « petits rectorats » jugés par un Normalien »
Halloy, Jean François (1779-1832), du secrétariat de rectorat à l’inspection académique
C’est sa nomination, en 1820, dans une fonction d’autorité, comme inspecteur d’académie à Limoges puis à Bourges, qui permet à Jean François Halloy d’échapper à l’anonymat qui eût été le sien s’il était resté seulement secrétaire d’un rectorat. L’Almanach royal témoigne de sa carrière, interrompue par la Révolution de Juillet. Continuer la lecture de « Halloy, Jean François (1779-1832), du secrétariat de rectorat à l’inspection académique »