Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing, premières traductions en français

Il existe, en français, au cours du XIXe siècle, trois traductions différentes du Laocoon, ouvrage de Lessing, publié initialement en allemand en 1766. Celle de Charles Vanderbourg en 1802 [chez Renouard] ; celle d’Albert Courtin en 1866 [chez Hachette] ; celle de Louis Eugène Hallberg en 1875 [chez Delalain].

Continuer la lecture de « Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing, premières traductions en français »

Calchas le devin, gravé dans un miroir étrusque

Alors que Tirésias et Mopsos font partie du cycle thébain, le devin Calchas fait partie du cycle troyen. C’est grâce à l’Illiade d’Homère, et aux références d’Hésiode, que son nom est célèbre dans toute l’Antiquité, de l’Anatolie à l’Italie. Aussi son image figure-t-elle au revers de nombreux miroirs, objets précieux de toilette féminine.

Continuer la lecture de « Calchas le devin, gravé dans un miroir étrusque »

Cavras, Basile (1862-1912), un photographe parisien oublié

Établi au 90 rue Vieille-du-Temple, puis au 64 de la rue de Rivoli, à la fin du XIXe siècle, Basile Cavras (ou Cavra) est le type même du photographe «boutiquier» travaillant à façon pour une clientèle de la petite bourgeoise désirant se faire tirer le portrait. On rassemble ici quelques éléments épars qui témoignent de son itinéraire, de la Bulgarie à la France, et de son travail.

Continuer la lecture de « Cavras, Basile (1862-1912), un photographe parisien oublié »

Custine, marquis Astolphe de, (1790–1857), autoportrait romantique.

En 1925, le comte Albert de Luppé [1893-1970], tirant des archives de sa famille de larges extraits, édite et publie des Lettres inédites d’Adolphe de Custine au marquis de La Grange. C’est dans une de ces lettres, que le marquis Astolphe de Custine [1790–1857], militaire et diplomate, alors âgé de vingt-huit ans, dresse de lui-même un portrait complexe marqué par tous les traits d’un romantisme tardif.

Continuer la lecture de « Custine, marquis Astolphe de, (1790–1857), autoportrait romantique. »

Stendhal, Beyle, sa stèle et son tombeau

A plusieurs reprises, et avec quelques variantes, Stendhal griffonne le texte de l’épitaphe, qu’il imagine convenir à son tombeau. Déjà en 1821 [il n’a que trente-huit ans], il met en page ces mots rédigés en italien : « Errico Beyle Milanese, Visse, Scrisse, Amo. Quest’anima adorava Cimaroza, Mozart, è Shakespeare. Mori de anni il… 18.. ».

Continuer la lecture de « Stendhal, Beyle, sa stèle et son tombeau »

Chang’e sur la Lune

Le 3 janvier 2019, à 10 heures 26, heure de Pékin, un rover s'est posé sur la face cachée de la lune. Déjà, relayées par un satellite, des premières images ont été reçues. Le lettré, amateur de la civilisation chinoise, appréciera le nom attribué à ce véhicule, le quatrième du genre : Chang'e I, Chang'e II, Chang'e III, Chang'e IV.

Continuer la lecture de « Chang’e sur la Lune »

Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince

Dans le sixième arrondissement de Paris, dans l’axe de la petite rue Dupuytren, on aperçoit de loin l’entrée monumentale d’un immeuble de trois étages. En s’approchant on peut admirer sa porte à double vantaux égaux, de plus de cinq mètres de haut, avec son  encadrement en pierre qui s’élève jusqu’à la base du deuxième étage.

Continuer la lecture de « Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince »