Victor Cousin, défenseur de l’École normale, à la Chambre des Pairs

Dès octobre 1836, Victor Cousin, dans le rapport sur l'École normale, qu'il prononce devant François Guizot, à nouveau ministre de l'Instruction publique, appelle de ses vœux de nouveaux bâtiments pour l'École, vœux déjà approuvés par le Conseil royal de l'Instruction publique. Quatre ans plus tard, en janvier 1841, les crédits sont votés par la Chambre des députés et, en mars 1841, par la Chambre des Pairs.

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Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie

En 1820, le projet déclaré de Cousin est d'aller travailler à la Bibliothèque Ambrosienne [Milan], à la Bibliothèque Saint-Marc [Venise], à la Bibliothèque Florentine [Florence],  à la Bibliothèque Vaticane [Rome] afin de parfaire le travail pour lequel il est déjà « missionné » : éditer les manuscrits grecs de Proclus [412-485], philosophe alexandrin. Continuer la lecture de « Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie »

Cousin et les mystères de l’Académie française

En 1844, sous le pseudonyme d'Arthur de Drosnay, paraît, d'Arthur Barbat de Bignicourt [1824-1888], un livre d'anecdotes, intitulé "Les petits mystères de l'Académie française : révélations d'un envieux." Il y trace, à charge, les portraits des quarante académiciens : successivement, dans le désordre évoqué du hasard : Ballanche, Cousin, Nodier, Patin, Chateaubriand, etc. Continuer la lecture de « Cousin et les mystères de l’Académie française »

Cousin, Victor ou la mémoire qui flanche

Soucieux d'affirmer sa notoriété, Victor Cousin ne cesse, tout au long de sa vie, de rééditer ses publications anciennes. Articles et cours, rassemblés sous forme de recueils qui donnent l'illusion du moderne avec de l'ancien. À force de rééditions, les dates des évènements viennent à se brouiller, comme si parfois la mémoire du " Maître " venait à flancher. D'où la confusion, entre le jeudi 7 et le mercredi 13 décembre 1815. Continuer la lecture de « Cousin, Victor ou la mémoire qui flanche »

Honoré de Balzac, Victor Cousin et la pension Lepître

Les connaisseurs de Balzac se souviennent sans doute de la description de la pension Lepître, dans les premières pages du Lys dans la vallée. En sachant aussi que Balzac lui-même, quand il avait quinze ans, l’a fréquenté quelques mois, au début de l’année 1815. Auparavant, Victor Cousin y a été beaucoup plus assidu, puisqu’il est élève de la pension de Jacques François Le Pître pendant cinq ans, tandis qu’il suit l’enseignement du lycée Charlemagne, jusqu’à sa classe de rhétorique. Continuer la lecture de « Honoré de Balzac, Victor Cousin et la pension Lepître »

L’éclectisme de Cousin et l’unité des contraires chez Hegel

A la suite de sa première rencontre avec Georg Wilhelm Friedrich Hegel [1770-1831], à Heidelberg, en septembre 1817, le jeune Victor Cousin [1792-1867] revient d'Allemagne enthousiaste : « J'avais, dit-il, trouvé l'homme qui me convenait ». Auguste Ott [1814-1903] montre pourtant, un des premiers, que l'éclectisme de Cousin n'est qu'un hégélianisme affadi. Continuer la lecture de « L’éclectisme de Cousin et l’unité des contraires chez Hegel »

Pierre Daunou, au collège de France, critique de Victor Cousin

En mai 1828, le thème de « la philosophie de l'histoire » est évoqué en France par le philosophe Victor Cousin [1792-1867], dans la chaire d'Histoire de la philosophie moderne à la Faculté des Lettres de Paris. Mais cet enseignement, teinté d'hégélianisme, est critiqué par l'historien Pierre Daunou [1761-1840] titulaire de la chaire d'Histoire et morale au collège de France [1819-1830]. Continuer la lecture de « Pierre Daunou, au collège de France, critique de Victor Cousin »

Francisque Bouillier : une dédicace à V. Cousin, hors du commun

En 1854, Francisque Bouillier, professeur de Philosophie, depuis 1839, à la Faculté des Lettres de Lyon, qui s'est fait jusqu'alors une réputation de spécialiste de la philosophie allemande [Kant, Fichte], fait paraître, en deux volumes de plus de mille deux cents pages, une Histoire de la philosophie cartésienne. Il dédicace l'ouvrage à son maître et mentor Victor Cousin [1792-1867], alors âgé de soixante-deux ans. Continuer la lecture de « Francisque Bouillier : une dédicace à V. Cousin, hors du commun »

Victor Cousin, Henri Perreyve et le surnaturel

Dans une lettre au Révérend Père Lacordaire [1802-1861] directeur du collège dominicain de Sorèze, dont il est l’ami intime, lettre en date du 17 août 1856,  Henri Perreyve [1831-1865], ancien membre de l’Oratoire de l’Immaculée conception de Paris, et qui sera bientôt  prêtre, témoigne des sentiments de V. Cousin à l’égard de la question du surnaturel. Son âme, dit Perreyve, en parlant du chantre du spiritualisme, « semble admirablement sollicitée par les désirs de la vérité religieuse ». Continuer la lecture de « Victor Cousin, Henri Perreyve et le surnaturel »

Ferdinand Hoefer, secrétaire de Victor Cousin

Jeune enseignant, Ferdinand Hoefer [1811-1878], dont l’allemand est la langue maternelle, a vingt-trois ans, lorsqu’il devient pour quelques mois le secrétaire de V. Cousin. Camille Flammarion [1842-1825] raconte dans ses Mémoires biographiques et philosophiques d’un astronome [Paris : E. Flammarion. 1912] un épisode pittoresque de cette brève collaboration.

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Charles Renouard : Éloge funèbre de Victor Cousin

Le 14 janvier 1867, à Cannes, vers cinq heures du matin, Victor Cousin [1792-1867], dans son sommeil, meurt d’une apoplexie, dont la crise a débuté la veille. Il est âgé de soixante-quatorze ans : il aurait eu soixante-quinze ans, le 28 novembre 1867. De nombreux éloges mortuaires sont prononcés. D’une part le 19 janvier à l’annonce de son décès ; d’autre part à ses funérailles le 24 janvier avec les discours de Sylvestre de Sacy, d’Esquirou de Parieu, d’Henri Patin. Mais les éloges célébrant la mémoire de Victor Cousin sont bien plus nombreux, et ils se prolongent jusqu’en 1868.

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Victor Cousin, Portrait de Hegel

Au cours de son premier voyage en Allemagne, effectué de fin juillet à mi-novembre 1817, V. Cousin rencontre le philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel [1770-1831] à Heidelberg « sans le chercher et comme par hasard ».
Quinze ans plus tard, en 1833, dans la Préface de la deuxième édition de ses Fragments philosophiques, alors que Hegel est mort depuis deux ans, Victor Cousin [1792-1867] trace un portrait du philosophe allemand, avec lequel il était resté en contact toute sa vie.

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La philosophie du XIXème siècle c’est l’éclectisme

En mars 1828, le nouveau Grand-Maître de l’Université, A. F. H. de Vatimesnil [1789-1860], âgé de trente-huit ans, rétablit V. Cousin dans ses droits et le nomme professeur-adjoint de la chaire d'Histoire de la philosophie moderne à la Faculté des lettres de Paris. V. Cousin, qui avait été interdit d’enseignement depuis novembre 1820, s’empresse de reprendre ses cours dès le jeudi 17 avril 1828. Il y affirme à nouveau son attachement à l’éclectisme. Continuer la lecture de « La philosophie du XIXème siècle c’est l’éclectisme »