Mythologie et description du Panthéon des Romains, 1800

L’ouvrage de Joseph Brunel [1746-1818], intitulé « Cours de Mythologie » paru en 1800, réédité en 1807, puis en 1823, est conçu comme un ouvrage d’initiation à destination des jeunes gens. Aussi s’ouvre-t-il par un frontispice offrant l’image d’un Panthéon simplifié, où figurent pourtant les principales divinités païennes citées dans les textes classiques. 

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Engrand, Henri (1753-1823), Leçons élémentaires sur la Mythologie

C’est le sort de beaucoup d’ouvrages du dix-neuvième siècle, édités en province, et destinés à l’instruction de la jeunesse, d’avoir bénéficié de nombreuses rééditions, et par là même d’un important tirage global. Mais la conservation de tels livres d’éducation manipulés à satiété, et généralement malmenés, est le plus souvent assez médiocre. Il est aussi souvent très difficile d’en retrouver matériellement les différentes éditions.

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Villermé, un opuscule sur les Associations ouvrières, 1849

C’est le sort habituel des brochures bon marché, même tirées à un grand nombre d’exemplaires, de devenir au fil du temps des objets quasiment introuvables. Et pourtant à chaque fois de telles livraisons, examinées en détail, fournissent à l’amateur éclairé cent et une informations sur un moment de l’histoire.

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Cendrillon, ou la petite pantoufle de verre, images d’Epinal

Pendant tout le dix-neuvième siècle la ville d’Épinal, dans les Vosges, est le lieu de production de « L’Imagerie d’Épinal ». Imagerie populaire, avec des sujets religieux, des évènements historiques, des faits-divers, des récits légendaires et des contes féérique. Dans les années 1850 l’usage de la pierre lithographique, remplaçant la gravure sur bois, fait passer l’imagerie d’un stade artisanal à une phase industrielle avec des tirages en plus grand nombre. 

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Imagerie Pellerin : une cure thermale salutaire.

Les imageries d’Épinal ne sont pas tournées seulement vers la célébration du sentiment religieux, qui a fait à l’origine leur fortune. Elles ont su s’adapter à l’esprit du temps. La République proclamée, l’école laïque confortée, il était temps d’abandonner une religiosité sans effet politique immédiat, et d’introduire, enfin, à l’aube du XXe siècle, un peu d’humour. Il était temps.

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Guyau, J’apprends à écrire, 1902

{mosimage}Du philosophe français Jean Marie Guyau (1854-1888) paraît en 1893 sa « Méthode Guyau. Lecture par l’écriture » (Paris, A. Colin. trois cahiers in-4, 1893). Le premier cahier  : J’apprends à écrire ; le deuxième cahier : J’écris mieux ; le troisième cahier : Je sais écrire. Ce livre, posthume, fait suite à trois autres ouvrages de Guyau consacrés, depuis 1875, à la lecture.

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Bareste, Eugène (1814-1861), du saint-simonisme à l’édition populaire.

Dans sa jeunesse, Eugène Bareste manifeste publiquement son attachement au saint-simonisme. Douze ans plus tard, il est le gérant d'un journal né dans le mouvement révolutionnaire de février 1848, et portant fièrement pour un peu plus de trois ans, le titre de "La République".  Mais en même temps c'est un publiciste qui exploite la crédulité publique avec une série d'Almanachs, et d'opuscules, placés sous le patronage farfelu de Nostradamus. Continuer la lecture de « Bareste, Eugène (1814-1861), du saint-simonisme à l’édition populaire. »

Joseph Guibout (1827-1873), auteur d’ouvrages d’histoire pour la jeunesse

Ancien élève de l'École normale [1850] Joseph Guibout croise deux activités, celle, classique, d'un professeur d'histoire enseignant dans plusieurs lycées, et celle, plus exceptionnelle pour un normalien, d'un auteur d'ouvrages de vulgarisation historique, dans une collection intitulée Bibliothèque morale de la jeunesse, placée expressément sous la protection de l'Église catholique. Continuer la lecture de « Joseph Guibout (1827-1873), auteur d’ouvrages d’histoire pour la jeunesse »

Almanach prophétique, pittoresque et utile pour 1850

Cet opuscule bien modeste s’apparente à cette vaste littérature de colportage qui depuis le début du dix-septième siècle s’épanouit sur près de trois cents ans. L’ Almanach paraît sans nom d’auteur. Mais qu’importe, il revendique nettement la notoriété de ses illustrateurs, : Gavarni, Daumier, Trimolet, Vernier, Geoffroy.

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Choquet, Les dix Nouvelles, ou les jeunes personnes, 1822

Cinq nouvelles dans le premier tome, cinq nouvelles dans le deuxième tome, et voilà un titre tout trouvé, pour un livre édifiant d'éducation morale, destiné à la jeunesse, comme il en paraît beaucoup sous la Restauration. Tout cela respire un parfum d'honnêteté chrétienne. Les illustrations témoignent aussi d'une mode décente, où les femmes sous leurs vastes capelines portent pelisses, robes, châles et aumônières. Continuer la lecture de « Choquet, Les dix Nouvelles, ou les jeunes personnes, 1822 »