Krylov, Ivan Andreevi (1769-1844), Fables, 1955

Ce modeste recueil de « Fables » [басни] de l’écrivain russe I. A. Krylov [И. А. Крылов], de quarante-huit pages, avec sa couverture jaune illustrée, est paru à Moscou en 1955, à l’usage des enfants. Il témoigne de la popularité de son auteur, plus de cent cinquante ans après sa mort.

 
LA COUVERTURE DU RECUEIL.
 

Le livret se compose de dix-sept fables en vers. Toutes évidemment parues dans l’édition de 1843, contenant cent quatre-vingt dix-sept pièces, réparties en neuf « Livres ». Dernière édition à être parue du vivant de l’auteur : Ivan Andreevič Krylov (1769-1844). 
Krylov, dans les fables duquel les petits enfants jadis apprenaient à lire, est encore aujourd’hui un auteur familier pour un russe de notre temps. Pas la peine de lui expliquer le cygne empêtré, l’écrevisse et le brochet. Il saura immédiatement que la  charette n’avancera pas. La moralité est claire : « Quand dans la commune entreprise, chacun veut marcher de son côté, qu’on n’espère pas le succès ».
 
 
1809-1843. CENT QUATRE-VINGT  FABLES EN ÉDITIONS SUCCESSIVES.
 
1809.
La première édition des « Fables d’Ivan Krylov » paraît à Saint-Pétersbourg, en février 1809. L’ouvrage est tiré à mille deux cents exemplaires. Le recueil est composé de vingt-trois fables : quinze d’entre elles sont des imitations [traductions adaptées de La Fontaine] ; huit sont originales. L’ouvrage a été préparé en 1808, et présenté à la censure le 27 octobre 1808.
Beaucoup d’entre elles sont parues un peu antérieurement dans des revues : Le Spectateur de Moscou ; le Courrier dramatique.
La première fable de cette première édition s’intitule La Corneille et le Renard, imitée du Corbeau et le Renard de La Fontaine. 
 
1811.
Une seconde édition paraît le 15 novembre 1811, sous le titre « Nouvelles fables d’Ivan Krylov ». Le recueil est composé de vingt-et-une autres fables : cinq d’entre elles sont des imitations ; seize sont originales. L’ouvrage a été présenté à la censure le 8 mars 1811, et approuvé le jour même. 
Un deuxième tirage a lieu en décembre.
 
1815.
Une troisième édition paraît en 1815. L’ouvrage est tiré à trois mille exemplaires. 
Le recueil est composée des fables éditées précédemment en 1809, et en 1811, soit quarante trois fables [une fable a été retirée], et de vingt-sept fables nouvelles. Soit un total de soixante-dix sept.
Les fables sont réparties en « Livres ». A très peu de choses près, en Livre I, les fables de l’édition de 1809 ; en Livre II, les fables de l’édition de 1811 ; en Livre III, les  fables de l’édition de 1815.
 
1816.
Une quatrième édition paraît en 1816, sous le titre « Nouvelles fables ». S’ajoute aux Livres précédents, un Livre IV [vingt-et-une fables] ; et un Livre V [vingt-trois fables].
Ainsi l’ouvrage compte-t’il un total de cent quatorze fables.
 
1819.
Une cinquième édition paraît en 1819, sous le titre « Fables d’I. Krylov » en six parties, et deux tomes en un volume in-8. « Édité » par Aleksandr Pokhorskii.
L’ouvrage est présenté à la censure en mars 1819.
Elle reprend les cinq Livres précédents, auxquels s’ajoute un Livre VI [vingt-cinq fables]. Soit un total de cent trente-neuf fables. 
 
1825.
Une sixième édition paraît en 1825, sous le titre « Fables d’I. Krylov » en sept Livres.
L’ouvrage est présenté à la censure le 2 avril 1824. Une fable est refusée, qui ne sera publiée qu’en 1867.
La répartition des fables dans les différents Livres [Livre I, livre II, Livre III, etc.] est considérablement modifiée.
Le nouveau Livre VII comporte vingt-six fables. Soit un total de cent soixante cinq fables. 
 
1830.
Une septième édition paraît en 1830. Aux fables précédentes s’ajoute un Livre VIII, comportant vingt-et-une fables nouvelles. Soit un total de cent quatre-vingt six fables. 
 
1843.
Enfin, une huitième édition paraît en 1843. Avec un nouveau Livre : le Livre IX comportant onze fables nouvelles. 
C’est, avec un total de cent quatre-vingt dix-sept fables [dont trente sont adaptées de La Fontaine, et six directement d’Ésope], le recueil le plus complet des fables parues du vivant de l’auteur.
Une nouvelle fois l’ordre des fables, dans chacun des livres, est remanié.
 
LE CORNEILLE ET LE RENARD.
Écrit en 1807. Traduit et adapté de La Fontaine : Le Corbeau et le Renard. Fable II, du Livre premier des Fables
La fable de Krylov paraît la première fois en février 1808, dans le journal le Messager dramatique d’Alexander Alexandrovich Chakhovskoï [1777-1846], directeur du Théâtre impérial.
Publié dans la première édition de 1809 des « Fables d’Ivan Krylov ».
Peut éventuellement se comprendre comme l’expression d’une méfiance à l’égard de la politique extérieure du Tsar Alexandre qui vient de signer avec Napoléon le Traité de Tilsit [7 juillet 1807].
 
LA GRENOUILLE ET LE BOEUF.
Écrit en 1807. Traduit et adapté de La Fontaine : La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf. Fable III, du Livre premier des Fables.
La fable paraît la première fois en février 1808, dans le journal le Messager dramatique d’Alexander Alexandrovich Chakhovskoï [1777-1846], directeur du Théâtre impérial.
Publié dans la première édition de 1809 des « Fables d’Ivan Krylov ».
 
LE SINGE ET LES LUNETTES.
Fable originale.
Publié dans l’édition de décembre 1815 des « Fables d’Ivan Krylov ».
Bien qu’en en ayant acheté six paires, un singe a beau les mettre sur la tête, sur le cou, sur la queue, il n’y voit pas plus clair. Elles ne sont bonnes à rien, dit-il. De dépit il les jette à terre où elles se brisent.
 
Moralité : 
« Ainsi souvent, chez nous, un ignorant esprit
Traite toute œuvre d’art du vulgaire incomprise :
De sa langue en tout lieu d’abord il la flétrit,
Et, s’il est puissant, il la brise ».
 
LA LIBELLULE ET LA FOURMI.
Écrit en 1808. Traduit et adapté de La Fontaine : La Cigale et la Fourmi. Fable I, du Livre premier des Fables.
La fable paraît la première fois en juin 1808, dans le journal le Messager dramatique d’Alexander Alexandrovich Chakhovskoï [1777-1846], directeur du Théâtre impérial.
Publié dans la première édition de 1809 des « Fables d’Ivan Krylov ».
 
LE BROCHET ET LE CHAT.
Fable originale.
La fable paraît la première fois en juillet 1813, dans la revue moscovite de la Société des Amis des Lettres russes.
Publié dans l’édition de décembre 1815 des « Fables d’Ivan Krylov ».
 
Le brochet déclare au chat que, voulant changer d’emploi, il a décidé de chasser les souris. Mal lui en prit : au bout d’un seul jour il a la queue à moitiée dévorée par les rats.
« C’est bien fait ! Dira-t-on, il méritait son sort !
Mais la leçon du moins pouvait être efficace ;
Sot animal, as-tu compris
Que ce n’est point à des souris
Qu’un brochet doit donner la chasse »
 
Peut se comprendre comme une critique dirigée contre l’amiral Pavel Tchitchagov [1767-1849] représenté par le brochet : un marin qui prend le commandement d’une armée de terre ! 
Arrivé de Turquie avec trente mille hommes pour s’opposer au passage de la Bérésina par Napoléon, Tchitchagov non seulement échoue dans sa tentative, mais une partie de ses troupes est défaite par les généraux Oudinot et Victor. 
 
L’ÂNE ET LE ROSSIGNOL.
Fable originale.
La fable paraît la première fois en avril 1811, dans la revue moscovite de la Société des Amis des Lettres russes.
Publié dans l’édition du 15 novembre 1811 des « Nouvelles fables d’Ivan Krylov ».
 
L’âne, qui croit s’y connaître, dit au rossignol qu’il ne chante pas trop mal, mais qu’il ferait bien tout de même de prendre des leçons auprès du coq du voisinage !
 
L’ÉLÉPHANT ET LE CARLIN.
Fable originale.
La fable paraît la première fois en mars 1809 dans le journal le Messager dramatique d’Alexander Alexandrovich Chakhovskoï [1777-1846], directeur du Théâtre impérial.
Publié dans l’édition du 15 novembre 1811 des « Nouvelles fables d’Ivan Krylov ».
 
Le « carlin », petit chien de compagnie, s’agite et fait mine de livrer bataille à un éléphant, qui ne le regarde même pas. 
Ainsi, à peu de prix, j’obtiendrai, dit-il, que les vrais molosses disent de moi : « Il faut qu’il soit bien fort puisqu’il ose aboyer contre un éléphant ».  
 
LE CYGNE, LE BROCHET ET L’ÉCREVISSE.
Fable originale.
Publié dans l’édition d’avril 1816 des Nouvelles Fables, Livre IV.
 
La charrette ne parvient pas à rouler, chacun tire de son côté : 
« C’est que le cygne a pris son vol,
L’écrevisse marche en arrière, 
Et le brochet, rasant le sol, 
Veut aller droit à la rivière ».
 
LA SOURIS ET LE RAT.
Fable originale.
Publié dans l’édition d’avril 1816 des Nouvelles Fables, Livre V. 
 
La souris croit annoncer au rat une bonne nouvelle : le lion s’est emparé du chat. Ce n’est pourtant pas, déclare le rat, vraiment l’occasion de se réjouir, car de tous les  animaux ce n’est pas hélas le chat le plus fort… 
 
LE SERIN ET LE PIGEON.
Fable originale.
Publié dans l’édition d’avril 1816 des Nouvelles Fables, Livre V.
 
Le pigeon se moque fort du serin pris au piège. Mais, … lui aussi se fait prendre.
Moralité : 
« Petit pigeon, tu dois apprendre
À ne point te moquer d’autrui, 
Puisque tu peux, tout comme lui, 
À même jeu te laisser prendre ».
 
LE MIROIR ET LE SINGE.
Fable originale.
La fable paraît la première fois en janvier 1816, dans le journal Fils de la Patrie 
Publié dans l’édition d’avril 1816 des Nouvelles Fables, Livre V.
 
Le singe, prenant l’ours à témoin, se moque de l’image reflétée dans le miroir. Se sont les autres qui ont un vilain museau. La satire, pense-t-on, ce n’est évidemment pas à nous qu’elle s’adresse.
 
LE LOUP ET LA GRUE. 
Traduit et adapté de La Fontaine : Le Loup et la Cigogne. Fable IX, du Livre troisième des Fables.
Publié dans l’édition d’avril 1816 des Nouvelles Fables, Livre IV.
 
LE POURCEAU ET LE CHÊNE.
Fable originale.
Paraît la première fois dans une des livraisons de janvier 1825 de l’Abeille du Nord, gazette politico-littéraire de Saint-Pétersbourg, éditée par Faddej Venediktovič Bulgarin [1789-1859] et Nikolaj Ivanovič Gretč [1787-1867].
Publié dans l’édition de 1825 « Fables d’Ivan Krylov, en sept livres ».
 
Le pourceau, prêt à déchiquetter les racines de l’arbre, ne devine pas que les glands dont il se nourrit c’est le chêne qui les lui fournit.
Moralité : 
« Aux arts, à la science un ignorant esprit, 
En tout lieu fait ainsi la guerre ; 
C’est de leurs fruits qu’il se nourrit, 
Mais le sot ne s’en souvient guère ».
 
QUATUOR.
Fable originale.
Publié dans l’édition du 11 novembre 1811 « Nouvelles fables d’Ivan Krylov ».
 
Les quatre premiers vers : 
« Le singe grimacier, l’âne à l’esprit hargneux, 
Le bouc à longue corne, et l’ours au pied cagneux, 
S’assemblent, un beau jour, et se mettent en tête 
De faire un quatuor, pour compléter la fête ».
 
LE LOUP ET LE CHAT.
Fable originale.
Publié, au Livre VIII de l’édition de 1830.
 
Le loup poursuivi demande au chat l’adresse d’un paysan pour y trouver un refuge. Aucune adresse n’est bonne, car partout le loup a commis quelque méfait : « Chacun récolte ce qu’il sème ». 
 
LE CHIEN ET LE CHEVAL.
Fable originale.
Publié, au Livre VIII de l’édition de 1830.
 
Les quatre premiers vers : 
« Un chien d’une maison champêtre
Serviteur hargneux mais zélé,
Avec le cheval de son maître
Eut, un beau jour, un démêlé ».
 
LE COUCOU ET LE COQ.
Fable originale.
Publié, au Livre IX de l’édition de 1843, dernière édition parue du vivant de l’auteur.
 
Le texte de la moralité : 
« Sans honte et sans pudeur quand un flatteur vous loue,
D’éloges mutuels il sait qu’il fait un troc :
A vanter le coucou lorsque le coq s’enroue,
C’est pour que le coucou vante, à son tour, le coq ». 
 
BRÈVE BIOGRAPHIE DE KRYLOV [1769-1844].
Ivan Andreevič Krylov. Né le 13 févier 1769 [ou 2 février dans l’ancien calendrier Julien], à Moscou, tout au moins selon la tradition ; mort le 21 novembre 1844 [ou 9 novembre dans l’ancien calendrier Julien], à Saint-Pétersbourg.
Si la transcription de son nom, dans le passage de l’alphabet ciryllique à l’alphabet latin est bien Krylov [forme internationale], on trouve aussi au XIX ème siècle : Krilof, Kriloff ou encore Kryloff.
 
Tandis qu’il occupe des emplois subalternes dans l’administration, Krylov commence très tôt, avec plus ou moins de bonheur, à écrire. D’abord un livret d’opéra-comique [La Voyante au marc de café], puis plusieurs pièces de théâtre, tantôt comédies, tragédies, opéra féérique ; certaines restées à l’état de manuscrit, d’autres jouées avec succès : Cléopâtre ; Les Malheurs de Philomèle ; La Famille enragée ; L’Auteur dans l’antichambre ; Le Pâté ; Les Originaux ; Le Magasin de modes ; Élie le paladin ; La Leçon pour les filles, ainsi qu’un Opéra-Bouffe [Trumf]. Cette activité conduite sur plus de douze ans, fait de Krylov un auteur dramatique reconnu.
A côté de cela, en 1789, et 1792, il a créé des journaux aux destins éphémères [Le Courrier des esprits ; Le Spectateur ; le Mercure de Saint-Pétersbourg ; Le Messager dramatique]. En même temps, il publie de la poésie en tout genre [odes, chants, élégies larmoyantes], se fait critique, et par ce biais également se fait connaître et reconnaître des cercles littéraires.
 
Entre temps, il est, pour quelques années, à dater de 1797, précepteur des enfants de la famille du prince Serge Galitzine, qu’il suit à Riga, puis sur ses terres de Saratov. 
 
En 1806, de retour à Saint-Pétersbourg [capitale de la Russie de 1712 à 1918], passant et séjournant quelque temps à Moscou, c’est avec l’appui de l’homme politique et poète Ivan Ivanovič Dmitriev [1760-1837], que Krylov voit ses premières fables, traduites et adaptées de La Fontaine en 1805, publiées dans le « Spectateur moscovite » en janvier 1806 : Le Chêne et le roseau ; La Fille qui faisait la difficile ; le Vieillard et les trois jeunes gens.
Ce premier succès le conduit à écrire dix-sept autres fables, publiées dans le Messager dramatique dont le propriétaire est le prince Aleksandr Aleksandrovitch Chakhovskoï [1777-1846], chargé par le tsar Alexandre 1er d’organiser le théâtre russe.
Enfin, en février 1809, alors dans sa quarantième année, fait paraître à Saint-Pétersbourg, un premier recueil de vingt-trois fables en vers : « Fables d’Ivan Krylov ». C’est d’emblée le succès. Le recueil connaîtra toute une série d’éditions et de réimpressions successives jusqu’en 1843, grossissant à chaque fois et finissant par rassembler cent quatre-vingt dix-sept fables.
 
Indépendamment de cette activité littéraire qui devient exclusive, Krylov obtient, le 7 janvier 1812, un poste de sous-bibliothécaire à la Bibliothèque publique impériale, dont le premier directeur est son ami l’archéologiste Aleksej Nikolaevič Olenin [1763-1843]. Puis Krylov devient bibliothécaire à la « section des livres russes ». Logé sur place, il y reste en fonction jusqu’à la retraite en 1841. 
 
Aujourd’hui, une énorme statue dans le Jardin d’été de Saint-Pétersbourg, des monuments à Tver, à Moscou, des tableaux et des portraits nous permettent de nous représenter le personnage, déjà célèbre de son temps par son débraillé, son laisser-aller, sa corpulence et son appétit sans limite. Ne dit-on pas qu’il est mort, à soixante-quinze ans, d’une indigestion : un gruau mêlé à une purée trop chargée de gélinottes des bois.
 
SOURCE.
Il y a, au XIX ème siècle, différentes traductions en français de Fables d’Ivan Andreevič Krylov, parmi lesquelles : 
En 1822 à Saint-Pétersbourg, par F.-J.-R [F. J. Riffé].  
En 1823 à Paris, chez Bossange, une édition exceptionnelle en deux volumes in-octavo, de trente-quatre fables avec le texte en russe, en français, et en italien, ornée du portrait de M. Kriloff et de cinq gravures. L’ouvrage paraît à l’initiative du comte Grigoriĭ Vladimirovitch Orlov [1777-1826]. La traduction française, en vers, est confiée pour chaque fable, quelquefois pour deux fables, à un écrivain différent. 
En 1828, à Moscou, par Hippolyte Masclet [1763-1853]. 
En 1852, à Paris et à Saint-Pétersbourg, par Alfred Bougeault [1817-1893]. 
En 1867, à Paris, par Charles Parfait.
 
La traduction de Charles Parfait paraît sous le titre : Fables de Krilof traduites en vers français par Charles Parfait [Paris : Henri Plon, Libraire-Éditeur, Rue Garancière, 10. In-12, XLIII-288 p., 1867]. Préface. Table [alphabétique].
C’est de cette traduction, il est vrai parfois assez loin du texte original, que nous empruntons les quelques et brefs passages cités.
Numérisé : Archive.org.
https://archive.org/details/fablesdekriloftr00kryl
 
La traduction des Fables de Krilov, la plus récente et la plus fidèle, est celle de Maurice Colin [1913-1999], ancien professeur à l’Université de Dijon : 
Maurice Colin. Fables de Krylov. Traduction et commentaire [Paris : Société Les Belles Lettres. 95, boulevard Raspail. Paris VI ème. In-8, 281 p., 1978].
Il s’agit de l’édition de la thèse complémentaire, pour le doctorat ès-lettres, soutenue en 1971.
 
JJB, 2018-06