Delzons, Charles Octave (1817-1872). éditeur de Fénelon

Ancien élève de l'École normale, agrégé des lettres, professeur à Paris, à Louis-le-Grand, puis à Saint-Louis, Charles Octave Delzons, en plus de quelques travaux érudits, a attaché modestement son nom à deux éditions scolaires de l'archevêque, théologien et pédagogue François de Fénelon [1651-1715]. D'une part des Opuscules académiques, d'autre part les Dialogues sur l'Éloquence.

Charles Octave Delzons [1817-1872]. Né le 28 janvier 1817, à Paris [Seine] ; mort le 4 février 1872, à Paris [Seine].
Élève, à Paris, du collège royal Louis-le-Grand, de 1831 à 1836. En classe de seconde [1834] obtient le premier prix de thème grec.
 
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1836. ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE.
Ancien élève de l'École normale [12 novembre 1836], à bourse entière.
Sont déclarés reçus au concours d'entrée de l'École normale, pour l'année 1836, comme élèves pensionnaires, section Lettres, pour une durée de scolarité de trois ans, dans l'ordre alphabétique, les seize élèves suivants :
Charles Adert [1817-1886], futur rédacteur en chef du Journal de Genève ; Ernest Bersot [1816-1880], maître d’études au collège royal de Bordeaux ; Auguste Daunas [1814-1850], futur professeur de philosophie au collège royal de Besançon [1839-1842], de Reims [1842-1848], de Marseille [1848-1850] ; Charles Delatour [1816-1871] futur proviseur du lycée de Bordeaux ; Charles Octave Delzons [1817-1872] futur professeur de seconde au lycée Saint-Louis ; Eugène Garsonnet [1814-1876] futur Inspecteur général de l’Instruction publique pour l'enseignement secondaire [1874-1876] ; Charles Guiselin [1816-1880] futur censeur des études, de 1871 à 1878, du lycée Fontanes [Condorcet] ; Louis* Lacroix [1817-1881] futur suppléant d’Henri Wallon [1812-1904] dans la chaire d’Histoire moderne à la Faculté des Lettres de Paris [1871-1880] ; Victor Modeste [1818-1893] futur économiste ; Pierre Olivaint [1816-1871] futur recteur de collège ; Jean Peyrot [1813-1889] futur vice-recteur de la Corse ; Victor Pitard [1817-1859] futur professeur de seconde au lycée Louis-le-Grand, futur membre de la Société de Jésus ; Constant Portelette [1816- ] futur professeur au lycée de Versailles ; Alfred Rouvray [1818-1872] futur professeur de troisième au collège municipal Rollin ; Charles Verdière [1817-1899] futur membre de la Société de Jésus ; Charles Zévort [1816-1887] futur Inspecteur général de l'Instruction publique [1879], directeur de l'enseignement secondaire.
Au concours d'entrée à l'École,  Charles Octave Delzons est classé troisième, derrière Hilaire Eugène Garsonnet, major ; et Charles Marie Zévort, second.
Et dans l'ordre de classement, devant : Alfred Rouvray ; Félix Victor Pitard ; Pierre Ernest Bersot ; Jacques Adert ; Claude Auguste Daunas ; Jean  Peyrot ; Constant Louis Joseph Portelette ; Charles Alexandre Delatour ; Charles Hippolyte Verdière ; Pierre Louis Lacroix ; Victor Louis Modeste ; Antoine Louis Charles Guiselin.
1838. L'ENSEIGNEMENT DES CLASSES SUPÉRIEURES DES LETTRES.
En troisième année de l'École normale, ayant à choisir l'enseignement de la littérature, ou de la philosophie assuré par Philibert Damiron [1794-1862 ; ou de l'histoire assuré par Auguste Filon [1800-1875], Charles Octave Delzons opte pour l'enseignement de la littérature ancienne et moderne. 
Cet enseignement de la littérature ancienne et moderne est assuré par Épagomène Viguier [1793-1867], Jacques Rinn [1797-1855] et Désiré Nisard [1806-1888] ; tandis que Ernest Havet [1813-1889], futur éditeur de Pascal, enseigne la grammaire.
Cette troisième année le prépare donc à l'agrégation des lettres, qu'il obtiendra en 1841.
1839. CHARGÉ DE LA SECONDE À BOURBON VENDÉE.
A la sortie de l'École normale, après ses trois ans d'étude, Charles Octave Delzons est chargé, le 25 septembre 1839, de la classe de seconde au collège communal de Bourbon-Vendée [La Roche-sur-Yon, en Vendée ; académie de Poitiers]. 
Il reste en poste un an, jusqu'au 30 septembre 1840, date de sa nomination à Pau. Il est remplacé à Bourbon-Vendée, en classe de seconde, par Desoliès, antérieurement chargé de la troisième. 
1840. CHARGÉ DE LA SECONDE À PAU.
Charles Octave Delzons  est chargé de la chaire de seconde au collège royal de Pau [Basses-Pyrénées ; académie de Pau], le 30 septembre 1840, en remplacement de Louis Fouquet, agrégé de grammaire [Nîmes, 1825] en poste à Pau depuis novembre 1829.
1841. AGRÉGATION DES LETTRES.
Agrégation pour les classes supérieures des lettres [21 septembre 1841], classé sixième sur huit reçus.
Alors que Paul François Dubois [1793-1874], membre du Conseil royal, est président du jury, sont reçus à l'agrégation des lettres, le 14 septembre 1841, dans l'ordre de classement :
Eugène Despois [1818-1876], élève sortant de l'École normale [1838] ; Théophile Guiard, chargé de la troisième au collège royal de Strasbourg ; Edmond Arnould [1811-1861] ; Ferdinand Delavigne [1817-1901] ; Louis Étienne ; Charles Octave Delzons [1817-1872], ancien élève de l'École normale [1836] ; François Boissier ; Louis Romtain [1807-1889], déjà agrégé de grammaire [1833].
1841. PROFESSEUR DE TROISIÈME À AMIENS
Juste après l'agrégation Charles Octave Delzons est nommé professeur de troisième au collège royal d'Amiens [département de la Somme ; académie d'Amiens], en remplacement de Timothée Fabre, « enseignant agrégé », agrégé des lettres [1835].
Deux ans après est nommé professeur de seconde, en remplacement de Félix Bouchot [1815-1900], « enseignant agrégé », agrégé des lettres [1839].
C. O. Delzons reste en poste pendant deux ans, jusqu'en septembre 1845, date de sa nomination à Rouen.
1842. COMMENTAIRE DU LIVRE PREMIER DE L'ILLIADE.
En 1842, Louis de Sinner [1801-1860] édite, comme ouvrage scolaire, le texte grec de Ὅμηρος. L'Illiade d'Homère. Livre premier, texte grec publié par L. de Sinner [Paris : Belin-Mandar. In-12, 31 p., 1842].
Charles Octave Delzons contribue à l'ouvrage en étant l'auteur des notes en français.
1845. PROFESSEUR DE SECONDE À ROUEN.
Le 29 septembre 1845, Charles Octave Delzons est nommé professeur de seconde au collège royal de Rouen, puis lycée impérial [département de la Seine-Inférieure ; académie de Rouen, puis de Caen], en remplacement de Sadoux, nommé à Caen.
Reste en poste jusqu'en 1856, année de sa nomination à Paris, au lycée Louis-le-Grand.
Au 10 janvier 1851, Charles Octave Delzons est reçu à l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen.
Il y prononce le discours d'usage, et choisit pour titre de son discours de réception : sur l'Université. Le texte en est publié dans le Précis analytique des travaux de l'Académie [Rouen : Imprimerie de Alfred Péron. 1851], pages 212-234.
1848. CONTRIBUTION À L'ÉDITION DE L'OEDIPE ROI DE SOPHOCLE. 
En 1848, Charles Octave Delzons, contribue, en tant qu'annotateur, à la publication par Louis de Sinner [1801-1860] de l'ouvrage scolaire : Οἰδίπoυς τύραννoς [Oedipe roi], tragédie de Sophocle. Texte grec, revu et corrigé d'après les manuscrits, par L. de Sinner [Paris : L. Hachette. In-12, 140 p., 1848]. Réédité en 1852.
L'argument, les notes en français, les extraits de l'Oedipe de Voltaire, et de l'Oedipe de Sénèque, sont fournis par C.-O. Delzons.
Louis de Sinner [1801-1860] docteur en philosophie de l'Université de Tübingen, s'était installé à Paris en 1928. Helléniste, il participe avec Theobald Fix [1802-1874] à la publication, en 1831, du premier volume du « Thesaurus graecae linguae ab Henrico Stephano constructus » chez Firmin Didot. Se charge de nombreuses traductions d'ouvrages sacrés ou profanes de la littérature grecques, ainsi que de l'édition des Pères grecs.
En 1842, Charles Octave Delzons avait déjà collaboré avec Louis de Sinner pour une édition scolaire du premier livre de l'Illiade, parue chez Belin-Mandar.  
INTÉRET ACADÉMIQUE PORTÉ À QUELQUES UNS DES TEXTES DE FÉNELON.
L'intérêt porté par les éditeurs scolaires à Fénelon, autour des années 1840-1848, tient au programme officiel défini par l'Université en 1840, alors que Victor Cousin [1792-1867] est ministre de l'Instruction publique, programme concernant les œuvres proposées aux candidats pour l'épreuve de l'explication au baccalauréat, œuvres qui recoupent celles inscrites dans les plans d'étude. 
La liste des textes des auteurs français, qui suit la liste des textes des auteurs grecs et des auteurs latins, indique : Corneille [le Cid, Polyeucte] ; Racine [Britannicus, Esther, Athalie] ; Molière [le Misanthrope] ; La Fontaine [les trois premiers livres des Fables ; les livres IV, V, VI ; les livres VII, VIII, IX ; les trois derniers livres ; Philémon et Beaucis] ; Boileau [les Épîtres, l'Art poétique] ; Pascal [les deux premières Provinciales] ; Boileau [les Épîtres, l'Art poétique] ; Pascal [les deux premières Provinciales] ; Bossuet [Oraison funèbre de la Reine d'Angleterre, du Prince de Condé, troisième partie du discours sur l'Histoire universelle ] ; Fénelon [Dialogues sur l'Éloquence, Télémaque Livre IV, Livre XIV, description des Champs-Élysées] ; La Bruyère [Des ouvrages de l'Esprit] ; Massillon [le Petit-Carême, les cinq premiers sermons, les cinq derniers] ; Montesquieu [Grandeur et décadence des Romains] ; Buffon [Discours sur le style] ; Voltaire [Siècle de Louis XIV]. 
C'est dans ce cadre que Charles Octave Delzons, alors qu'il est professeur de seconde au lycée de Rouen, publie, chez Hachette, deux séries de textes de Fénelon, plus ou moins liés à la rhétorique.
L'éditeur scolaire prévoit de faire paraître un seul volume : à savoir les Dialogues sur l'Éloquence en général et sur celle de la chaire en particulier, en les faisant précéder par des Opuscules académiques. 
Mais en même temps sont mis en vente séparément, sous couverture cartonnée, les deux séries de textes : 
D'une part les Opucules académiques ; d'autre part les Dialogues sur l'Éloquence. 
1850. ÉDITION CLASSIQUE DES OPUSCULES ACADÉMIQUES. 
Charles Octave Delzons fait paraître une édition classique [entendre édition pour les classes] de pièces chosies de Fénelon, sous le titre :
Opuscules académiques, contenant le Discours de réception à l'Académie française, le Mémoire sur les occupations de l'Académie et la Lettre à l'Académie sur l'Éloquence, la Poésie, l'Histoire, etc. Édition classique, revue et annotée par C.-O. Delzons, Professeur au lycée de Rouen.
[Paris : Librairie de L. Hachette, rue Pierre Sarrazin, n° 14 (Quartier de l'École de Médecine). In-12, X-121 p., 1850]. Préface de l'Éditeur.
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.b4095356;view=1up;seq=9
Cet ouvrage scolaire comprend, quatre textes : Une Préface de l'éditeur ; le texte du Discours de réception à l'Académie ; le Mémoire sur les occupations de l'Académie ; la Lettre écrite à l'Académie françoise sur l'Éloquence. 
A. Une « Préface de l'Éditeur », autrement dit de Charles Octave Delzons.
Occupe les pages I-XX.
Incipit : « Les trois morceaux réuinis dans ce volume forment la collection des Opuscules académiques de Fénelon ; on a cru devoir les placer dans l'ordre même de leur composition, de ma,ière à faire voir la suite de ses travaux d'académicien ».
B. Le texte du « Discours prononcé dans l'Académie françoise le jour de sa réception, le 31 mars 1693 ».
Occupe les pages 1-10.
Incipit : « J'aurois besoin, Messieurs, de succéder à l'éloquence de M. Pellisson, aussi bien qu'à sa place, pour vous remercier de l'honneur que vous me faites aujourd'hui, et pour réparer dans cette compagnie la perte d'un homme si estimable ».
Élu le 7 mars 1693, au fauteuil 34, rendu vacant par la mort de Paul Pellisson-Fontanier* [1624-1693], maître des requêtes, survenue le 7 février 1693, Fénelon est reçu le 31 mars 1693, par Jean Louis* Bergeret [1641-1694].
Il y prononce un discours, intitulé : Des grâces de l'élocution.
C. Le « Mémoire sur les occupations de l'Académie françoise ». 
Avec une Première partie : Occupation de l'Académie pendant qu'elle travaille encore au Dictionnaire ; une Seconde partie : Occupation de l'Académie après que le Dictionnaire sera achevé.
Occupe les pages 11-21.
Incipit : « Pour obéir à ce qui est porté dans la délibération du 23 novembre 1713, je proposerai ici mon avis sur les travaux qui peuvent être les plus convenables à l'Académie […] ».
D. La « Lettre écrite à l'Académie françoise sur l'Éloquence, la Poésie, l'Histoire, etc. ».
Cette longue lettre est composée de plusieurs titres, de longueurs inégales : I. Projet d'achever le Dictionnaire ; II. Projet de Grammaire ; III. Projet d'enrichir la langue ; IV. Projet de Rhétorique ; V. Projet de Poétique ; VI. Projet d'un Traité sur la tragédie ; VII. Projet d'un Traité sur la comédie ; VIII. Projet d'un Traité sur l'histoire ; IX. Réponse à une objection sur ces divers projets ; X. Sur les Anciens et les Modernes.
Occupe les pages 23-121.
Ce texte est paru initialement en 1716, sous le titre : Réflexions sur la Grammaire, la Rhétorique, la Poétique et l'histoire ou Mémoire sur les travaux de l'Académie française, à M. Dacier, Secrétaire perpétuel de l'Académie, et Garde des Livres du Cabinet du Roy. Par feu M. de Fenelon, Archevêque Duc de Cambray, l'un des Quarante de l'Académie [À Paris : chez Jean Baptiste Coignard, Imprimeur ordinaire du Roy, & de l'Académie française, rue S. Jacques, à la Bible d'Or. 1716].
Incipit : « Je suis honteux, Monsieur, de vous devoir si longtemps une réponse ; mais ma mauvaise santé et mes embarras continuels ont causé ce retardement. Le choix que l'Académie a fait de votre personne […] ».
1850. ÉDITION CLASSIQUE DES DIALOGUES SUR L'ÉLOQUENCE DE FÉNELON.
Charles Octave Delzons fait paraître également une édition classique [entendre édition pour les classes] des Dialogues sur l'Éloquence de Fénelon, sous le titre : 
°Dialogues sur l'Éloquence en général et sur celle de la chaire en particulier par Fénelon. Nouvelle édition revue et annotée par C. O. Delzons, professeur au lycée de Rouen.
[Paris : Librairie de L. Hachette et Cie. Rue Pierre Sarrazin, n°14 (Quartier de l'École de Médecine) In-12, XII-138 p., 1850].
De l'Imprimerie de Crapelet. Rue de Vaugirard, 9.
Il 'y a pas d'Index, ni de Table des matières.
Numérisé : Gallica BNF.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6347464h/f9.item.texteImage.zoom
Cet ouvrage scolaire comprend trois textes : Une Préface de l'éditeur ; le texte de la Préface de l'édition de 1718 ; les trois Dialogues sur l'Éloquence.
A. Une « Préface de l'Éditeur », autrement dit de Charles Octave Delzons.
Occupe les pages I-X.
Incipit : « Les Dialogues sur l'Éloquence de Fénelon, bien qu'ils n'aient paru qu'après la mort de leur auteur, et que peut-être il n'eût jamais songé à les publier, sont aujourd'hui un des livres les plus utiles et les plus justement recommandés pour l'enseignement littéraire ».
B. Le texte de la « Préface de l'édition de 1718 ». 
Occupe les pages XI-XII.
Incipit : « Les Anciens et les Modernes ont traité l'Éloquence avec différentes vues et en différentes manières ; en dialecticiens, en grammairiens, en poètes. Il nous manquait un homme qui eût traité cette science en philosophe, & en philosophe chrétien. Feu M. l'Archevêque de Cambray nous le fait trouver dans ces Dialogues qu'il a laissés ».
Autrement dit [en supprimant les capitales : Dialecticiens, en Grammairiens, en Poètes, etc.] le texte de la préface de la seconde édition, parue en 1718, trois ans après la mort de François Fénelon [1651-1715] survenue à Cambrai le 7 janvier 1715.
Cette édition parue à Paris en 1718 a pour titre : Dialogues sur l'Éloquence en général, et sur celle de la Chaire en particulier. Avec une Lettre écrite à l'Académie Françoise. Par feu Messire François de Salignac de La Motte Fenelon, Précepteur de Messeigneurs les Enfans de France, & depuis Archevêque duc de Cambray, Prince du Saint Empire, etc.
[A Paris : Chez Florentin Delaune, rüe S. Jacques, à l'Empereur. 409 p., 1718] Avec Approbation & Privilège du Roy.
C. Les trois Dialogues sur l'Éloquence en général et sur celle de la Chaire en particulier.
Dialogue premier. Les Personnes A. B. C.
De la page 1 à la page 46.
Dialogue II.
De la page 47 à la page 88.
Dialogue III.
De la page 89 à la page 138.
RÉÉDITION DES OPUSCULES ACADÉMIQUES PUBLIÉS PAR DELZONS.
L'ouvrage intitulé Opuscules académiques de Fénelon, paru en 1850, alors que Charles Octave Delzons est professeur au lycée de Rouen est réédité à plusieurs reprises, soit une dizaine de fois sur un peu plus de quarante ans :
En 1861. En avant titre, sur la couverture : °Nouvelles éditions classiques publiées avec des notes historiques et littéraires. Par C. O. Delzons. Professeur au lycée Saint-Louis.
En 1869. °Par C. O. Delzons. Professeur au lycée Saint-Louis.
En 1874. °Par C. O. Delzons. Professeur au lycée Saint-Louis.
En 1877. En avant titre, sur la couverture : °Nouvelles éditions classiques publiées avec des notes historiques et littéraires. Par C. O. Delzons. Ancien professeur au lycée Saint-Louis.
En 1879.
En 1882.
En 1885. °Par C. O. Delzons. Ancien professeur au lycée Saint-Louis. Sans la mention Nouvelles éditions classiques […]. 
En 1890. °Par C. O. Delzons. Ancien professeur au lycée Saint-Louis. Sans la mention Nouvelles éditions classiques […]. 
En 1893. °Par C. O. Delzons. Ancien professeur au lycée Saint-Louis. Sans la mention Nouvelles éditions classiques […]. 
En 1896.
En 1897.
À partir de 1899, c'est à Albert Cahen [1857-1937], ancien élève de l'École normale supérieure [1876], professeur au lycée Louis-le-Grand et futur Inspecteur général de l'Instruction publique, que la maison Hachette confie l'édition des Lettres à l'Académie de Fénelon, avec six éditions jusqu'en 1914.
RÉÉDITION DES DIALOGUES SUR L'ÉLOQUENCE PUBLIÉS PAR DELZONS.
L'ouvrage intitulé Dialogues sur l'Éloquence de Fénelon, paru en 1850, alors que Charles Octave Delzons est professeur au lycée de Rouen est réédité. 
En 1861. En avant titre, sur la couverture : °Nouvelles éditions classiques publiées avec des notes historiques et littéraires. Avec la mention : C. O. Delzons, Professeur au lycée Saint-Louis. 
Numérisé : Hathi Trust. 
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.hnn7jr;view=1up;seq=1
En 1872. En avant titre, sur la couverture : °Nouvelles éditions classiques publiées avec des notes historiques et littéraires. Avec la mention : par C. O. Delzons, Ancien professeur au lycée Saint-Louis. 
Numérisé : Hathi Trust. 
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.$b259759;view=1up;seq=5
1856. PROFESSEUR DE SECONDE À PARIS, À LOUIS-LE-GRAND.
En 1856, Charles Octave Delzons est chargé de la suppléance de seconde au lycée impérial Louis-le-Grand, puis nommé professeur adjoint, en poste jusqu'au 1er octobre 1858, date à laquelle il est affecté au lycée Saint-Louis.
En 1856, il y a deux professeurs en classe de seconde à Louis-le-Grand : Achille Chardin [1802-1863] en poste comme professeur de seconde depuis septembre 1838, et Eugène Talbot [1814-1894]. 
Delzons est suppléant de Chardin, tandis que Talbot est remplacé peu après par Eugène Fallex [1824-1905] nommé professeur adjoint.
1858. PROFESSEUR DE TROISIÈME AU LYCÉE SAINT-LOUIS.
Au 1er octobre 1858, Charles Octave Delzons est nommé professeur titulaire de la classe de troisième au lycée impérial Saint-Louis.
En 1858, il y a deux professeurs de troisième au lycée Saint-Louis : Alexis Pierron [1814-1878], et Napoléon Theil [1808-1878], agrégé des lettres [1838], avec le statut de délégué. 
Tandis que Theil reste en poste [jusqu'en 1869], Delzons remplace Alexis Pierron, qui vient d'être nommé, toujours à Saint-Louis, le 4 octobre 1858, professeur titulaire de la classe de seconde.
1862. DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX.
Charles Octave Delzons prononce le 12 août 1862 un Discours à la distribution des prix du Lycée impérial Saint-Louis [Paris : Imprimerie de E.Donnaud. in-8, 19 p., 1862].
1866. DEUXIÈME ÉDITION DES PENSÉES DE PASCAL PAR ERNEST HAVET.
Alors qu'il est professeur suppléant à la Faculté des Lettres de Paris [1850-1854] pour la chaire d’Éloquence latine occupée en titre par Victor Leclerc, Ernest Havet [1813-1899] fait paraître en 1852, une édition en deux volumes des Pensées de Pascal.
« Pensées de Pascal publiées dans leur texte authentique avec un commentaire suivi et une étude littéraire, par Ernest Havet, ancien élève de l'École normale, Maître de Conférences à cette École. Agrégé de la Faculté des Lettres de Paris » [Paris : Dezobry et E. Magdeleine, Libraires-Éditeurs, rue des Maçons-Sorbonne, 1. In-8, VIII-548 p., 1852].
Une deuxième édition, en deux volumes, est publiée en 1866. L'ouvrage est complété par une très copieuse Table analytique et Lexique des Pensées de Pascal, composée par Charles Octave Delzons, de 82 pages.
C'est l'occasion, pour Ernest Havet, qui a connu Charles Octave Delzons, dès 1838, alors que ce dernier était élève de troisième année à l'École normale, de lui rendre hommage : « Ma première édition des Pensées se terminait par une Table des Matières qui ne remplissait que treize pages. Cette nouvelle Table analytique et lexique, beaucoup plus étendue et complète, a été rédigée sur le même plan par M. Delzons, professeur au lycée Saint-Louis, qui s'est aidé aussi de l'ancienne Table analytique refaite par l'éditeur de 1819, et du Vocabulaire que M. Cousin a joint à son livre sur les Pensées de Pascal. J'avais déjà beaucoup d'obligation à M. Delzons pour la part qu'il a bien voulu prendre à l'édition toute entière : il a revu la plus grande partie des épreuves et m'a fourni souvent des indications ou proposé des observations utiles. Mais je dois surtout le remercier, et j'espère que le public lui saura gré de la composition de cette Table, travail considérable dont il s'est chargé sans y avoir d'autre  intérêt que son zèle pour Pascal et ses lecteurs, et son amitié pour moi ».
Enfin une troisième édition, en deux volumes, paraît en 1881, neuf ans après le décès de C. O. Delzons, comprenant la même Table analytique et lexique. 
Avec une note complémentaire d'Étienne Havet sur C. O. Delzons : « Delzons (Charles Octave) est mort le 4 janvier 1872. Voir sa notice nécrologique dans le Mémorial des Anciens élèves de l'École normale, 1877 (librairies Baudry et Thorin), page 378. Elle rend hommage en lui à un des hommes qui ont le plus honoré l'Université et l'École « par la distinction de l'esprit comme par la délicatesse et l'élévation du cœur ».
ASSOCIATION.
Membre de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France, fondée en mai 1867. C. O. Delzons en est membre en avril 1869.
Le 4 avril 1872, Émile Egger, Président de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France, au cours de la réunion de son assemblée générale, prononçant le discours d'usage, témoigne des pertes récentes :
« Plus modeste encore et non moins utile [que la vie de Élie Ami Bétant (1803-1871)] a été la vie de M. Delzons, professeur au lycée Saint-Louis, qui vient de s'éteindre le 4 janvier 1872, à l'âge de cinquante-cinq ans. 
Ancien élève de l'École normale, M. Delzons appartenait à cette famille de maîtres zélés, mais qui aiment à se renfermer sévèrement dans les devoirs de la profession ; bien faire une classe, et tout au plus préparer une bonne édition classique à l'usage des élèves, ce sont les seules ambitions qu'ils se permettent, et le témoignage de leur propre conscience est le meilleur prix qu'ils recueillent de tant d'efforts. Une seule fois M. Delzons était sorti de cette réserve à l'excès vertueuse; après la mort de Fr. Dübner. Il avait accepté de M. A.-F. Didot la tâche délicate d'exécuter, d'après le texte et les notes préparés par feu Boissonade, le second volume de l'Anthologie grecque. Mais, hélas ! c'est d'une main déjà mourante qu'il en corrigeait les dernières épreuves, et les appréciateurs de ces sortes de travaux n'ont pu le remercier de sa coopération scrupuleuse. On commençait à le trouver un peu lent à remplir ses promesses; mais une telle fin aura désarmé ceux même qui mêlaient quelques reproches à leur affectueuse impatience ». 
SOURCE.
1873. Annuaire de l'Association amicale des anciens élèves de l'École normale.
Notice d'Ernest Havet [1813-1889], promotion 1832.
1925. Gustave Dupont-Ferrier. [La vie quotidienne d’un collège parisien pendant plus de trois-cent cinquante ans] du coll&egrav