Villermé, un opuscule sur les Associations ouvrières, 1849

C’est le sort habituel des brochures bon marché, même tirées à un grand nombre d’exemplaires, de devenir au fil du temps des objets quasiment introuvables. Et pourtant à chaque fois de telles livraisons, examinées en détail, fournissent à l’amateur éclairé cent et une informations sur un moment de l’histoire.

PARUTION.
L’opuscule du statisticien et hygiéniste Louis René Villermé [1782-1863], intitulé Des Associations ouvrières, paraît à Paris, au 15 janvier 1849, sous forme d’une brochure petit format, d’une centaine de pages, avec une couverture imprimée de couleur bleue, en papier léger, vendue 40 centimes. 
 
 
CONTEXTE DE LA PUBLICATION.
Il s’agit d’une publication, qui prend place, comme dixième livraison, à l’intérieur d’une nouvelle collection de « Petits traités publiés par l’Académie des Sciences morales et politiques », comme le souligne bien le traitement graphique du surtitre de la brochure.
La collection a commencé à paraître le 1er septembre 1848, avec Justice et Charité, titre au parfum philosophique, dû à la plume prolixe de Victor Cousin [1792-1867], philosophe en renom, Pair de France, membre de l’Académie française, ancien ministre et membre du Conseil royal de l’Instruction publique, puis du Conseil de l’Université de France.
 
Dans cette collection paraît, tous les quinze jours, jusqu’au 15 avril 1849, un nouveau titre. Soit dix-sept livraisons, pour treize titres différents [certains textes, un peu longs, nécessitent deux livraisons] et douze auteurs [seul un des auteurs, Philibert Damiron, signe deux titres différents].
 
DESCRIPTION DE LA BROCHURE.
• Sur la première de couverture.
Surtitré : « Petits traités publiés par l’Académie des Sciences morales et politiques ».
Dixième livraison. 
[Le titre dans un filet d’encadrement] Des Associations ouvrières, par M. Villermé, de la section d’Économie politique et de Statistique.
[Paris : Pagnerre, libraire, rue de Seine, 14 ; Paulin et Cie, rue de Richelieu, 60 ; Firmin Didot frères, libraires, imprimeurs de l’Institut, rue Jacob, 56. In-18, 104 p., 1849]. 
 
• Page de faux-titre.
Petits traités / publiés par / l’Académie des Sciences / morales et politiques.
Dixième livraison.
 
• Page de titre.
Reprend la composition de la première page. À une seule différence près : le titre de la brochure n’est pas encadré. 
 
• Dernière page.
Le texte de l’ouvrage s’achève page 103.
La page 104 fournit une « Table des chapitres ».
 
• Dos de la brochure.
Imprimé tout au long du dos de la brochure, le titre de l’opuscule, en lettres capitales : « Des Associations ouvrières ».
 
IMPRIMEUR ET LIBRAIRES.
L’Académie des Sciences morales et politiques s’est assuré, vraisemblablement surtout par respect de sa tradition éditoriale, la collaboration de « Firmin Didot frères, Libraires ». Les Firmin Didot sont imprimeurs de l’Institut depuis la création de ce dernier en octobre 1795. Libraires et imprimeurs ils sont établis au 56 rue Jacob, à quelques centaines de mètres du palais de l’Institut, lui-même sur les quais de la Seine, à l’ancien emplacement du collège des Quatre-Nations. 
Compte tenu du nombre de titres [treize], des délais à tenir [un titre chaque quinzaine], du tirage [sans doute mille exemplaires par brochure] et du volume pour chaque livraison [entre cinquante-huit et cent-cinquante neuf pages] on recourt à la collaboration de deux autres libraires-imprimeurs, utilisant la même typographie [ici Didot, corps 9] : le libraire Pagnerre, sis au 14 de la rue de Seine, également proche de l’Institut ; et Paulin & Cie, libraire-éditeur, installé au 33 rue de Seine en 1830, puis au 60 rue de Richelieu depuis 1844. 
 
DESCRIPTION DE LA QUATRIÈME DE COUVERTURE.
Sur la quatrième de couverture bleue en papier léger, encadré dans un filet festonné, catalogue de la collection, sur deux colonnes. 
« En vente : 1ere livraison, Justice et charité par M. Victor Cousin ; 2e Liv., De la Propriété d’après le Code civil par M. Troplong ; 3e Liv., Des Causes de l’inégalité des richesses par M. Hippolyte Passy ; 4e Liv., Bien-être et concorde du peuple français, par M. Ch. Dupin ; 5e et 6e Liv., Du Droit de Propriété par M. Thiers. Première et deuxième partie ; 7e et 8e Liv., Vie de Franklin, par M. Mignet. Première et deuxième partie ; 9e Liv., De la vraie Démocratie, par M. Barthélemy Saint-Hilaire ; 10e Liv., Des Associations ouvrières, par M. Villermé.
Prix de chaque livraison : 40 centimes.
 
Le reste du texte est composé pleine page, avec alignement au centre : 
On trouve chez les mêmes libraires : / Philosophie populaire,/ par M. Victor Cousin ; /
suivie de la première partie de la profession de foi du / vicaire Savoyard sur la morale et la religion naturelle. / In-18, Prix : 40 centimes ».//
Enseignement et sort / des ouvriers et de l’industrie, / avant, pendant et après 1848, / par M. Ch. Dupin. / Leçon donnée au Conservatoire des Arts et Métiers, / le 17 décembre 1848. / In-18. Prix : 40 centimes.
Le titre des ouvrages est composé en capitales, ainsi que le nom des auteurs.
 
En bas de page, au-dessous du filet festonné, en très petits caractères : Paris. – Typographie de Firmin Didot Frères, rue Jacob 56.
 
LA COLLECTION DES PETITS TRAITÉS DÉJÀ PARUS.
Cette quatrième de couverture fournit des indications sur la collection des Petits Traités. On peut les compléter : 
Première livraison. Parue le 1er septembre 1848. Victor Cousin [1792-1867]. Justice et Charité. 66 pages.
Deuxième livraison. Parue le 15 septembre 1848. Raymond Théodore* Troplong [1795-1869]. De la Propriété d’après le Code civil. 154 pages. 
Troisième livraison. Parue le 1er octobre 1848. Hippolyte* Passy [1793-1880].Des Causes de l’inégalité des richesses. 67 pages.
Quatrième livraison. Parue le 15 octobre 1848. Charles Dupin [1784-1873]. Bien-être et Concorde des classes du peuple français. 136 pages.
Cinquième livraison. Parue le 1er novembre 1848. Adolphe Thiers [1797-1877]. Du Droit de propriété. Première partie. 90 pages.
Sixième livraison. Parue le 15 novembre 1848. Adolphe Thiers [1797-1877]. Du Droit de propriété. Deuxième partie. 64 pages.
Septième livraison. Parue le 1er décembre 1848. François Auguste Alexis Mignet [1796-1884]. Vie de Franklin, à l’usage de tout le monde. Première partie. 85 pages.
Huitième livraison. Parue le 15 décembre 1848. François Auguste Alexis Mignet [1796-1884]. Vie de Franklin, à l’usage de tout le monde. Deuxième partie. 145 pages.
Neuvième livraison. Parue le 1er janvier 1849. Jules Barthélemy Saint-Hilaire [1805-1895]. De la Vraie Démocratie. 99 pages
Dixième livraison. Parue le 15 janvier 1849. Louis René Villermé [1782-1863]. Des Associations ouvrières. 104 pages.
 
SUITE DE LA COLLECTION DES PETITS TRAITÉS.
Paraîtront à la suite : 
Onzième livraison. Paraîtra le 1er février 1849. Joseph Marie Portalis [1778-1858]. L’Homme et la société. 104 pages.
Douzième livraison. Paraîtra le 15 février 1849. Adolphe Blanqui [1798-1854]. 
Des Classes ouvrières en France, pendant l’année 1848. Première partie. 119 pages.
Treizième livraison. Paraîtra le 1er mars 1849. Philibert Damiron [1794-1862]. De la Providence.159 pages.
Quatorzième livraison. Paraîtra le 15 mars 1849. Adolphe Blanqui [1798-1854]. Des Classes ouvrières en France, pendant l’année 1848. Deuxième partie. 134 pages.
Quinzième livraison. Paraîtra le 1er avril 1849. Louis Francisque Lélut [1804-1877]. De la Santé du Peuple. 72 pages.
Seizième livraison. Paraîtra le 15 avril 1849. Joseph Marie Portalis [1778-1858]. L’Homme et la Société. Deuxième partie. 159 pages.
Dix-septième livraison. Paraîtra au début de l’année 1850. Philibert Damiron [1794-1862]. Appendice au Traité de La Providence. 93 pages.
 
PUBLICITÉ POUR « PHILOSOPHIE POPULAIRE » DE VICTOR COUSIN.
Les quatrièmes de couverture des dix-septs livraisons sont à peu près toutes construites selon le même schéma : 
1. Liste des livraisons déjà parues.
2. Publicité pour deux publications, l’une de Victor Cousin ; l’autre de Charles Dupin.  
En effet, Victor Cousin a fait paraître, chez les mêmes éditeurs, dans les derniers jours d’août 1848, une brochure d’une centaine de pages, composée d’un texte de vingt-cinq pages « Philosophie populaire ». Suivi, selon son propre intitulé « de la première partie de la profession de foi du vicaire Savoyard, sur la morale et la religion naturelle » occupant soixante-quinze pages. Si Victor Cousin ne fait pas référence dans le titre à Jean-Jacques Rousseau, auteur de ce texte, paru initialement en 1762 comme partie du chapitre IV de l’Émile ou de l’Éducation, il fait expressément de Philosophie populaire la préface de l’extrait de ce chapitre.
La brochure « Philosophie populaire », à proprement parler ne fait pas partie de la collection des Petits Traités, même si assez souvent elle est intégrée dans tel ou tel recueil factice des Petits traités que l’on peut trouver ici ou là dans des bibliothèques publiques. 
 
PUBLICITÉ POUR LA LEÇON DE CHARLES DUPIN AU CONSERVATOIRE.
La deuxième publication mentionnée sur la quatrième de couverture reprend le texte d’une leçon donnée par Charles Dupin, le 17 décembre 1848, au Conservatoire des Arts et Métiers, ayant pour titre : Enseignement et sort des ouvriers et de l’industrie, avant pendant et après 1848.
Charles Dupin [1784-1873] est le frère cadet de Jean Jacques Dupin [1783-1865], dit Dupin l’aîné. Correspondant de l’Institut [1811], Charles Dupin est élu membre de l’Académie des Sciences le 28 septembre 1818. De 1819 à 1873, est professeur de géométrie appliquée aux arts, au Conservatoire des arts et métiers.
En 1841, il est l’auteur d’une brochure : Bien-être et Concorde des classes du peuple français, dont il reprendra le texte pour la quatrième livraison des Petits Traités, parue le 15 octobre 1848. 
Le texte « Enseignement et sort des ouvriers et de l’industrie », à proprement parler ne fait pas partie de la collection des Petits Traités, même si assez souvent elle est intégrée dans tel ou tel recueil factice des Petits traités que l’on peut trouver ici ou là dans des bibliothèques publiques. 
 
MOBILISATION DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES.
Après la suppression des Ateliers généraux et l’écrasement dans le sang de l’insurrection parisienne des 23-26 juin 1848, sur l’injonction du général Eugène Cavaignac [1802-1857], devenu dès le 28 juin 1848, chef de l’exécutif, l’Académie des Sciences morales et politiques s’est engagé, en tant que corps, à mettre « la science au service de la société et de la civilisation menacées par de fausses et dangereuses doctrines ». 
Sur les trente membres de l’Académie [plus exactement vingt-neuf, le fauteui 1 de la section Économie politique étant vacant] douze se mobilisent pour participer, par leurs publications, à l’entreprise orchestrée de dénonciation du socialisme. D’autant qu’ils partagent avec Victor Cousin, sorte de chef de file, cette opinion que « le grand mal, c’est la république rouge, le reste n’est rien auprès ». 
La publication des opuscules, décidée dans la séance du 12 août 1848, commence à dater du 1er septembre, avec le texte Justice et Charité de Victor Cousin [première livraison]. 
 
VILLERMÉ MEMBRE DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES EN 1832.
Louis René Villermé [1782-1863] collabore à cette entreprise confiée uniquement à des membres de l’Académie des Sciences morales.
Louis René Villermé a été élu le 29 décembre 1832, à l’Académie des Sciences morales et politiques, au lendemain de sa reconstitution actée par l’ordonnance royale du 26 octobre 1832. 
Après la désignation des douze membres de droit [qui faisaient partie de la Classe des sciences morales et politiques jusqu’au 28 janvier 1803] une série l’élections, le 27 octobre ; le 8 décembre ; le 29 décembre 1832 permettent d’atteindre finalement  pour chaque section le nombre de six académiciens, soit pour les cinq sections de la « Classe » un total de trente académiciens.
 
Louis René Villermé occupe le fauteuil 5 de la section [section IV] d’Économie politique et Statistique. En 1832, cette section est composée au fauteuil 1, d’Emmanuel Sieyès ; au fauteuil 2, de Charles Maurice* de Talleyrand-Périgord [1754-1838] ; au fauteuil 3, d’Alexandre Laborde [1773-1842]; au fauteuil 4, de Charles* Dupin [1784-1873] ; au fauteuil 5, de Louis René Villermé [1782-1863] ; au fauteuil 6, de Charles Comte [1782-1837].
 
LA SECTION ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE EN 1848.
Après juillet 1848, compte tenu des décès qui ont eu lieu depuis 1832, la composition de la section IV, Économie politique et Statistique, s’est modifiée.
Le fauteuil 1, après la mort d’Emmanuel Sieyès [1748-1836] et l’assassinat d’Emmanuel Rossi à Rome, est vacant depuis le 15 novembre 1848, et ne sera à nouveau occupé qu’en 1849, par l’élection de Léon Faucher [1803-1854], le 3 février 1849. 
Le fauteuil 2, rendu vacant par le décès de Charles Maurice* de Talleyrand-Périgord [1754-1838], survenu le 17 mai 1838 est occupé par Hippolyte Passy [1793-1880], élu le 7 juillet 1838. 
Le fauteuil 3, rendu vacant par le décès d’Alexandre Laborde [1773-1842], survenu le 20 octobre 1842, est occupé par Tanneguy Duchâtel [1803-1867], élu le 24 décembre 1842. 
Le fauteuil 4, est occupé par Charles Dupin [1784-1873], élu depuis le 8 décembre 1832. 
Le fauteuil 5, est occupé par Louis René Villermé [1782-1863], élu depuis le 29 décembre 1832. 
Le fauteuil 6, rendu vacant par le décès de Charles Comte [1782-1837], survenu le 13 avril 1837, est occupé par Adolphe Blanqui [1798-1854], élu le 2 juin 1838.
 
EN BREF SUR LOUIS RENÉ VILLERMÉ.
Né le 10 mai 1782, à Paris ; mort le 16 novembre 1863, à Paris.
Ainsi lorsque Louis-René Villermé est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques en décembre 1832, il est âgé de cinquante ans.
Ancien chirurgien-major de la Grande Armée et docteur en médecine, Louis-René Villermé depuis une douzaine d’années, s’est spécialisé dans des études statistiques portant sur les prisons [1820], sur la mortalité dans les prisons [1828], sur la distribution par mois des conceptions et des naissances [1829]. 
En 1835, il a été mandaté par l’Académie des Sciences morales, avec Louis François Benoiston de Chateauneuf [1766-1856], membre libre, pour « faire dans les départements de la France des recherches d’économie politique et de statistique dont le but [est] de constater, aussi exactement qu’il est possible, l’état physique et moral des classes ouvrières ».
Tout d’abord Louis-René Villermé rend compte de la seconde partie de son enquête à ses collègues de l’Académie, dans un Rapport publié en 1839. 
Puis l’ensemble de son travail paraît en 1840 sous le titre de Tableau de l’état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie. Ouvrage entrepris par ordre et sous les auspices de l’Académie des Sciences morales et politiques [Paris : Jules Renouard et Cie, Libraires, rue de Tournon, n. 6. Deux tomes in-8, VII-458+451 pages, 1840]. Supplément. Table. Table analytique.
 
Cet ouvrage, plusieurs fois réédité, assure encore aujourd’hui la notorieté de Louis-René Villermé, par les informations détaillées qu’il renferme sur la vie ouvrière de l’époque.  
Il contribuera, parmi d’autres initiatives, à la prise de décision concernant la loi sur le travail des enfants dans les manufactures, la loi Cunin-Gridaine du 22 mars 1841, limitant à 8 ans l’âge d’admission dans les entreprises de plus de vingt salariés.
 
REPUBLICATION DANS LES MÉMOIRES DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES.
Le texte Des Associations ouvrières de Louis René Villermé paraît également pages 485-549 dans le Tome VII des Mémoires de l’Académie des Sciences morales et politiques, dédié spécifiquement à la réédition des Petits Traités : Mémoires de l’Académie des Sciences morales et politiques de l’Institut de France, Tome VII (Petits Traités) [Paris : Librairie de Firmin Didot frères. Imprimeurs de l’Institut. Rue Jacob, n° 56. In-4, 987 p., 1850]. 
Ces Mémoires, publiés après la reconstitution de l’Académie des Sciences morales et politiques en 1832, forment une « deuxième série ». Un tome I paraît en 1837 ; un tome II, en 1839 ; un tome III, en 1841 ; un tome IV, en 1844 ; un tome V, en 1847 ; un tome VI, en 1850. La même année, en 1850, paraît également le tome VII, tout entier consacré à la republication des textes des dix-sept livraisons des Petits Traités.
Un tome VIII paraît en 1852, etc.
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=chi.095766617;view=1up;seq=9
 
Bibliothèque de l’Institut de France. Usuel Cote 4° AA 34 C
 
RECUEIL PARTICULIER COMPOSÉ PAR L’INSTITUT DE FRANCE POUR SA BIBLIOTHÈQUE.
Le texte de Louis René*Villermé est également publié, avec sa pagination propre, dans le tome V, d’un recueil en six volumes reliés in-12, composé spécialement par l’Institut pour sa bibliothèque, sans doute en 1850, et comprenant l’intégralité des dix-sept brochures surtitrées « Petits Traités de l’Académie des Sciences morales et politiques ». 
Ainsi que, en surplus, deux brochures composées et présentées de manière identique, mais qui à proprement parler ne font pas partie des Petits traités. D’une part la brochure Philosophie populaire, et profession de foi du vicaire Savoyard sur la morale et la religion populaire éditée par Victor Cousin et d’autre part la brochure Enseignement et sort des ouvriers et de l’industrie, avant, pendant et après 1848, par M. Charles Dupin.
Ce recueil ne conserve pas la couverture des brochures.
Bibliothèque de l’Institut de France. Cote : AA 58 F 
 
COMPTE RENDU AUX COLLÈGUES DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES.
Quelques jours avant la parution de la livraison [le 15 janvier 1849], Louis-René Villermé, dans la séance du 30 décembre 1848 de l’Académie des Sciences morales et politiques, commence auprès de ses collègues la lecture de son Mémoire sur les Associations ouvrières.
Louis-René Villermé Villermé continue la lecture de ce travail lors d’une séance ultérieure le 13 janvier 1849.
 
Selon la tradition de  l’Académie des Sciences morales, qui édite totalité ou partie des communications de ses membres, une partie de ce Mémoire est publiée l’année même, pages 57-74 du recueil intitulé : Séances et Travaux de l’Académie des Sciences morales et politiques. Deuxième série. Tome cinquième (XV ème de la collection) 1849.
 
NUMÉRISATION DE LA BROCHURE.
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86396r
La numérisation de Gallica BNF ne conserve ni la première et la quatrième de couverture.
 
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.hnsp8r;view=1up;seq=11
La numérisation d’Hathi Trust conserve la première et la quatrième de couverture.