Nicolas, Alexandre (1809-1884), professeur de Littérature ancienne à Rennes

Ancien élève de l’École normale [1828], agrégé des lettres [1830], docteur ès-lettres [1851], Alexandre Nicolas consacre toute sa carrière à l’enseignement secondaire puis supérieur.

Alexandre [Jules César] Nicolas. Né le 30 juillet 1809, à Xanten, ancien département de la Roer. Provinces rhénanes [royaume des Pays-Bas] ; mort le 12 septembre 1884, à Rennes [Ille-et-Vilaine].

1828
ANCIEN ÉLÈVE DE L’ÉCOLE NORMALE.
Ancien élève de l’École normale [1828, École préparatoire], section Lettres, nommé par ordonnance royale en date du 26 octobre 1828. Classé sixième sur les seize élèves reçus.

Sont déclarés reçus au concours du mois d’août 1828, dans la section Lettres, comme élèves pensionnaires de l’École, qui porte alors le nom d’École préparatoire, pour une durée de scolarité de deux ans, dans l’ordre alphabétique, les seize élèves dont les noms suivent :
Henri Georges Bach [1808-1838] ; Pascal Bazin [1807-1854] ; Charles Bénard [1807-1898] ; Adolphe Chéruel [1809-1891] ; Louis de Lens [1809-1882] ; Jean François Hippolyte Ducros [1807-1833] ; Gilles Henri Casimir Duprey [1810-1871] ; Joseph Fonçin [1807-1894] ; Casimir Gaillardin [1810-1880] ; Michel Guérard [1808-1888] ; Jacques Édouard Auguste Jeannette [1809-1834] ; Jean Baptiste Martin [1810-NNN] ; Charles Montonnier [1809-1890] ; Alexandre Mouillard [1807-1871] ; Alexandre Nicolas [1809-1884] ; Marius Jean Baptiste Ricard [1807-1886].

DEUX ANS DE SCOLARITÉ À L’ÉCOLE NORMALE.
Les élèves qui sont entrés en 1828, ont à suivre une scolarité ramenée à deux ans depuis l’année scolaire 1826-1827.
De 1810-1811 à 1814-1815, la scolarité à l’École est de deux ans.
À partir de la rentrée universitaire de l’année 1815-1816 la durée de la scolarité est portée à trois ans, et ce jusqu’à la suppression de l’École normale au 6 septembre 1822. Il n’y a pas eu de promotions 1822, 1823, 1824, 1825.
À partir du moment où l’École normale est recréée sous le nom d’École préparatoire, par ordonnance du 9 mars 1826, et fonctionne à partir d’août 1826, la durée de la scolarité est ramenée à deux ans. Et ce y compris jusqu’à la rentrée universitaire 1829-1830.
À partir du 6 août 1830, l’école reprenant le nom d’École normale, la durée de la scolarité est rétablie à trois ans.

1830
AGRÉGATION DES LETTRES.
Après ses deux ans de scolarité à l’École préparatoire [1828-1829 ; 1829-1830] Alexandre Nicolas est reçu à l’agrégation des classes supérieures des lettres en septembre 1830, classé septième sur sept candidats reçus.

Sont reçus à l’agrégation pour les classes supérieures des lettres, en septembre 1830, dans l’ordre de classement :
Jules Loudierre [1802-1880], futur professeur de rhétorique au collège Louis-le-Grand ; Adolphe Chéruel [1809-1891], futur inspecteur général de l’Instruction publique ; Louis Dumaige [1810-1864], futur délégué dans les fonctions d’Inspecteur général de l’enseignement secondaire, lettres [1863-1864] ; Jean Pierre Rossignol [1803-1893], futur professeur de Langue et littérature grecques du collège de France [1855-1892] ; Casimir Gaillardin [1810-1880], ancien élève de l’École normale [1828, École préparatoire], futur professeur d’histoire à Louis-le-Grand ; Alfred* Magin* [1806-1870], futur Inspecteur supérieur de l’instruction primaire ; Alexandre Nicolas [1809-1884], ancien élève de l’École normale [1828, École préparatoire], futur professeur de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Rennes, et doyen de la Faculté.

1830
PROFESSEUR DE TROISIÈME PUIS D’HISTOIRE AU COLLÈGE D’ANGERS.
Juste après être reçu à l’agrégation des lettres [septembre 1830], Alexandre Nicolas est nommé le 15 octobre 1830, professeur de troisième au collège royal d’Angers [département de Maine-et-Loire ; académie d’Angers], en remplacement de Jean Sorin [1799-1881], ancien élève de l’École normale [1817], agrégé de grammaire [Caen, 1821], nommé en seconde au même collège d’Angers.

Il garde cette fonction pendant un an ; puis, au 6 septembre 1831, Alexandre Nicolas est nommé, au même lycée, dans la nouvelle chaire d’histoire qui vient d’être créée.
Alexandre Nicolas reste professeur d’histoire jusqu’au 3 août 1833, date à laquelle il est nommé à Rennes, mais seulement pour quelques jours. En effet le 31 octobre 1833, Alexandre Nicolas est à nouveau nommé à Angers, dans le même poste d’histoire et se succède donc à lui-même.
Reste professeur d’histoire à Angers, jusqu’au 10 octobre 1834, date de sa nomination à Rennes, où il va rester quatre ans d’affilée.
Est remplacé, comme professeur d’histoire à Angers, par Gilles Henri Casimir Duprey [1810-1871], ancien élève de l’École normale, lui aussi de la promotion de 1828 de l’École préparatoire,

1831
CRÉATION DE L’AGRÉGATION D’HISTOIRE.
Une agrégation d’histoire-géographie est créée en 1831. Elle s’ajoute aux agrégations de lettres et de grammaire créées en 1821, et à l’agrégation de philosophie créée en 1825.

C’est au moment où se crée l’agrégation d’histoire, en mai 1831, que les premiers postes de professeurs d’histoire apparaissent au sein des collèges royaux. Ces postes sont d’abord attribués à des agrégés de lettres ou de grammaire, comme on le voit dans le cas d’Alexandre Nicolas, ou dans le cas d’Alexandre Mouillard [1807-1871], de la même promotion de l’École normale [1828], agrégé de grammaire [1830], qui se voit, au 10 février 1831, chargé de l’enseignement de l’histoire au collège royal d’Orléans avant d’être chargé provisoirement, le 14 octobre 1831, de la chaire de cinquième au même collège.

Puis les postes d’enseignants d’histoire seront progressivement occupés par les premiers agrégés d’histoire : six agrégés en 1831 ; quatre en 1832 ; six en 1833 ; deux en 1834 ; quatre en 1835 ; etc.

L’agrégation d’histoire-géographie fonctionnera sans interruption jusqu’en 1852, au moment de la suppression de toutes les agrégations.
Une seule agrégation de Lettres et une agrégation de Sciences seront établies en 1853 [décret du 12 avril 1852]. L’agrégation de grammaire sera rétablie en 1857. L’agrégation d’histoire-géographie sera rétablie en 1860. Enfin, l’agrégation de philosophie sera rétablie en 1863.

1834-1843
PROFESSEUR AU COLLÈGE DE RENNES.
Le 10 octobre 1834, Alexandre Nicolas est nommé au collège royal de Rennes, comme professeur de troisième, en remplacement de Gilles Henri Casimir Duprey [1810-1871], chargé de la classe, antérieurement professeur d’histoire à Angers, où il avait remplacé Alexandre Nicolas.

Alexandre Nicolas est très vite nommé professeur de la classe de seconde, au même collège, en remplacement de Thébault. Alexandre Nicolas est en effet signalé, dans l’Almanach royal et national comme professeur de seconde dès 1835.

Enfin, en 1838, Alexandre Nicolas est « chargé du cours » de rhétorique au collège royal de Rennes, en remplacement de Roux, « chargé du cours ». Le titulaire du poste est Nové-Josserand, ancien élève de la première promotion de l’École normale [1810], en congé depuis plusieurs mois, qui vient d’être déclaré émérite et admis, le 10 septembre 1838, à faire valoir ses droits à la retraite.

Aussi, Alexandre Nicolas est nommé à cette date, 10 septembre 1838, professeur de rhétorique, en remplacement de Nové-Josserand.
Alexandre Nicolas reste en poste à Rennes, jusqu’au 22 septembre 1843, date à laquelle, nommé à Lyon, il est remplacé par Louis Étienne [1813-1875], qui vient de Moulins.

1839
DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX.
Au mois d’août 1839, Alexandre Nicolas est chargé de prononcer le discours de distribution des prix au collège royal de Rennes. Selon une tradition qui veut qu’un tel discours soit prononcé par le nouveau professeur de rhétorique.
Il prend comme thème de son discours du 20 août : Sur l’histoire de l’ancienne Université.
Le texte en est édité : Discours prononcé à la distribution des prix du collège royal de Rennes, le 20 août 1839, par M. A. Nicolas.
[Rennes : Imprimerie de A. Marteville. In-8, 17 p., (s.d.)].

1840
LA VARIÉTÉ. REVUE LITTÉRAIRE.
Alexandre Nicolas participe à < La Variété : Revue littéraire >, en rédigeant l’introduction du premier numéro, paru le 1er avril 1840.

La revue mensuelle connaît douze livraisons, du 1er avril 1840 au 1er mars 1841.
[Rennes : Imprimerie de A. Marteville. In 8. 1840-1841].
Mention au verso de la couverture : « On s’abonne à Rennes, chez Molliex, libraire, éditeur du Dictionnaire de Bretagne, rue Royale ».
Directeurs-fondateurs : N. Mille, Charles Bénézit et Charles Marie Leconte de Lisle [1818-1894].
Articles de Édouard Alix, Charles Bénézit, Émile Langlois, Leconte de Lisle (qui publie également sous le pseudonyme de A. Léonce), Julien Rouffet, Édouard Turquety.

  • https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Variété,_revue_littéraire,_1840-1841.djvu?uselang=fr#/media/File:La_Variété,_revue_littéraire,_1840-1841.djvu/3

1843
PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU COLLÈGE ROYAL DE LYON.
Alexandre Nicolas est nommé professeur de rhétorique au collège royal de Lyon, le 22 septembre 1843, en remplacement de Jacques Demogeot [1808-1894], nommé à Paris, l’un des deux professeurs de rhétorique au collège royal de Saint-Louis.

Alexandre Nicolas reste en poste à Lyon jusqu’au 28 septembre 1850, date de sa nomination au lycée de Douai.

1844
POLÉMIQUE AVEC COLLOMBET.
En 1843, François Zénon Collombet [1808-1853] fait paraître un opuscule intitulé : « M. Villemain, de ses opinions religieuses et de ses variations », paru à Lyon, chez Allard, libraire, quai des Célestins.
Avec en exergue : M. Villemain est conservateur par ambition, voltairien par vanité, catholique par peur, quelquefois libéral par esprit de rhéteur,il obéit aux tendances de ses collègues, tantôt par légèreté, tantôt par nécessité, toujours par faibless. courier français, octobre 1843.
L’auteur défend le principe promis dans la Charte de la « liberté » de l’enseignement.

  • https://books.google.fr/books?id=qdVRZURrda0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Réponse à l’écrit de M. F.-Z. Collombet, ayant pour titre : « M. Villemain, de ses opinions religieuses et de ses variations » par Alexandre Nicolas, ancien élève de l’Ecole normale, Professeur de rhétorique au collège royal de Lyon [Paris : chez Joubert, libraire, rue des Grès-Sorbonne ; Lyon : Giberton et Brun, libraires de l’Académie, petite rue Mercière, n° 7 ; Midan et Gourdon, rue Laffont et Savy, quai des Célestins. 33 p., 1844].

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5651802q.texteImage

À la suite de la réponse d’Alexandre Nicolas, la Revue du Lyonnais, sous le titre < Correspondance > fait paraître un long article [Volume XIX, pages 333-336] critiquant les prises de position d’Alexandre Nicolas en faveur de Villemain, ainsi que ses jugements défavorables aux Jésuites.
https://books.google.fr/books?id=EEMWAAAAYAAJ&pg=PA333&lpg=PA333&dq=alexandre+nicolas+instruction+publique&source=bl&ots=KZX4u5Uuhh&sig=ACfU3U3Xgf6jJ_ZOIVeVDTSxIh2NQ3whTg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiMmv2-oKfnAhWR34UKHTv3BCgQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=alexandre%20nicolas%20instruction%20publique&f=false

1845
CORNELII TACITI DIALOGUS DE ORATIBUS.
Alexandre Nicolas publie en 1845 : Cornelii Taciti dialogus de oratibus. Nouvelle édition, d’après les meilleurs textes, avec des sommaires et des notes en français. Par M. Alexandre Nicolas [ À Paris : chez Dezobry et E. Magdeleine et Cie. In-12, 1849].
Rédité en 1849.

1847
ANNALES DE TACITE.
Alexandre Nicolas publie en 1847, Annales de Tacite. Livre XI-livre XVI.
[ À Paris : chez Dezobry et E. Magdeleine et Cie. In-12, 1847].

1850
PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU LYCÉE DE DOUAI.
Le 28 septembre 1850, Alexandre Nicolas est nommé professeur de rhétorique au lycée de Douai [Nord], en remplacement de Feugère.

Nicolas reste en poste jusqu’au 5 novembre 1851, date à laquelle, à la suite de son doctorat, il est nommé à la Faculté des Lettres de Rennes, dans la chaire de Littérature étrangère, comme professeur suppléant.
Est remplacé, comme professeur de rhétorique au lycée impérial de Douai par Henri Jean Tremblay [1823-1860], antérieurement professeur de rhétorique au lycée d’Angoulême.

1851
DOCTEUR ÈS-LETTRES.
En 1851, sept thèses de doctorat ès-lettres sont soutenues à la Faculté des Lettres de Paris, par : Jules Bonnet [1820-1892] ; Auguste Javary [1820-1852] ; Auguste Widal [1822-1875] ; l’abbé Jean Philippe Auguste Lalanne [1795-1879] ; l’abbé Vaillant ; Edme Moncourt [1822-1861] ; Alexandre Nicolas [1809-1884].

Alexandre Nicolas est docteur ès-lettres [septembre 1851, Paris], avec une thèse latine De Cassio parmensi poeta, ac praesertim de quibusdam apud Suetonium Tranquillum epigrammatis
[Lutetiae Parisiorum. In-8, 63 p., 1851]. Rerum index.

La thèse est dédiée : « Fratibus optimis meis ac dilectissimis/ mutuae caritatis/ pignus hoc quantulumcumque.// viris doctissimis/ adolescentiae meae institutoribus/ benevolis et honoratissimis/ pii memorisque animi ac singularis reverentiae/ minusculum// Amicis meis non adeo multis/ sed veris et mihi devinctissimis//
D. D. D. [Dono Dedit Dedicavit] »

  • https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044085187870;view=1up;seq=7

La thèse, en français, a pour titre : De la Vie et des Ouvrages de Caius Cornélius Gallus. Thèse française présentée à la Faculté des Lettres de Paris, par Alexandre Nicolas, professeur de rhétorique au lycée de Douai, aspirant au grade de docteur.
[Paris : impr. de Belin-Mandar. In-8, 325 p., 1851].
La thèse est dédiée : « À M. Dubois, / Membre du Conseil supérieur de l’instruction publique// À M. Eugène Janvier, / Représentant du peuple// Hommage d’une vieille et respectueuse affection ».

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53290054.texteImage

La présidence est assurée par Joseph Victor Leclerc [1789-1865]., doyen de la Faculté. Étaient membres du jury : Émile Egger [1813-1885] et Henri Joseph Guillaume Patin [1793-1876].

1851
COMPTE RENDU DE LA THÈSE DE DOCTORAT.
Dans sa livraison du 13 novembre 1851, la Revue de l’instruction publique [Dixième année. Numéro 176. Page 2090] rend compte de la soutenance de thèse d’Alexandre Nicolas :
« M. Alexandre Nicolas, professeur de rhétorique au lycée de Douai, a été reçu docteur ès lettres le 29 octobre dernier. […].
M. Nicolas avait pris pour sujet de sa thèse latine Cassius de Parme. Sa thèse française était consacrée à Cornélius Gallus. C’était un de ces sujets neufs et instructifs à la fois qui permettent à l’érudition française de féconder, en l’émondant, l’érudition des Allemands et des Anglais.
Gallus et Cassius de Parme, tous deux de l’époque brillante des lettres latines, et contemporains d’Auguste, admirés l’un d’Horace, l’autre de Virgile, ne sont point arrivés jusqu’à nous. La rancune d’Octave a été si implacable, que leurs ouvrages, chassés des bibliothèques publiques, proscrits en quelque sorte comme les écrivains eux-mêmes, sont tombés dans l’oubli et nt disparu.
M. Nicolas nous paraît avoir démontré jusqu’à l’évidence qu’il ne nous reste rien ni de Cassius de Parme, ni de Cornélius Gallus. Et quelque douleur que la postérité puisse éprouver aujourd’hui à ne pouvoir venger par son admiration a mémoire de ces poètes si charmants et si énergiques, il faut bien s’avouer qu’elle n’a plus d’autre réparation à leur donner que celle de se rappeler leur nom ».

1851
PROFESSEUR DE LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE À LA FACULTÉ DE RENNES.
La chaire de Littérature étrangère, à la Faculté des Lettres de Rennes, a été créée en 1838, au moment du rétablissement de la Faculté promulguée le 24 août 1838.
La chaire a été occupée tout d’abord par Xavier Marmier [1808-1892], chargé des fonctions de professeur [1838-1839], puis professeur en titre [1839-1840].

Par la suite le poste a été occupé par J. P. Esch, chargé de cours en 1839-1840 ; Valentin Parisot [1800-1861], professeur suppléant de 1842 à 1847, jusqu’à sa nomination à Grenoble [1847-1854] ; Henri Michelant [1811-1890], antérieurement attaché au Département des imprimés de la Bibliothèque nationale, professeur suppléant de 1847 à 1851.

Alexandre Nicolas est nommé d’abord en septembre 1851, comme professeur suppléant [1851-1853], puis en 1853 comme professeur titulaire [1853-1881].

1869
TRADUCTION DE L’ARAUCANA.
La Araucana est un poème épique écrit en espagnol par Alonso de Ercila y Zúñiga [1533-1594], sur la conquête espagnole du Chili et plus particulièrement la première phase de la guerre d’Arauco, où s’affontent Espagnols et Mapuches [appelés Araucanos par les Espagnols].
L’ouvrage en trois parties a été publié entre 1569 et 1589.
L’Araucana poème épique espagnol par don Alonso de Ercila y Zúñiga, traduit complètement pour la première fois en français, avec une introduction, des notes et un catalogue raisonné des poésies narratives en Espagne, par Alexandre Nicolas [Paris : C. Delagrave. Deux volumes. In-12 CCCXI-394+696 pp., 1869].

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5832346d

Réédité en 1993.
La Araucana : le cycle de Lautaro. Alonso de Ercilla. Présentation de Michel Host ; traduit de l’espagnol par Alexandre Nicolas.
[Paris ; Utz ; Unesco : In-8, 301 p. illustrations. Couverture illustrée]
Collection Unesco d’oeuvres représentatives. Série ibéro-américaine.

1880
DOYEN DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE RENNES.
Doyen de la Faculté de Rennes [1880-1883], en remplacement de Thomas Henri Martin [1813-1884], professeur de Littérature ancienne [1838-1880], doyen de la Faculté des Lettres de Rennes, de novembre 1844 à 1880.

LES DOYENS DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE RENNES.
Successivement : Pierre Varin [1802-1849], professeur d’Histoire, doyen de 1838 à novembre 1844 ; Thomas Henri Martin [1813-1884], professeur de Littérature ancienne, doyen de novembre 1844 à 1880 ; Alexandre Nicolas [1809-1884], professeur de Littérature étrangère [1851-1881], doyen de 1880 à 1883 ; Antoine Dupuy [1835-1891], professeur d’Histoire [1880-1891], doyen de 1885 à 1890 ; Joseph Loth [1847-1934], professeur de langues et institutions grecques [1889-1910] doyen de 1890 à 1910 ; Georges Dottin [1863-1928], professeur de Langue et de Littérature grecques, doyen de 1911 à 1928.

RETRAITE.
À la retraite en 1883, Alexandre Nicolas reçoit le titre de doyen honoraire.

DÉCORATION.
Chevalier de la Légion d’honneur [1875].
www2.culture.gouv.fr/LH/LH172/PG/FRDAFAN83_OL1986040V006.htm

SOURCE.

  • Notice in Mémorial de l’Association des anciens élèves de l’École normale 1885 par J. Duchesne 12-17
    Julien Duchesne [1823-1892], professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Rennes
    Le texte de la notice nécrologique est repris en tiré à part :  À la mémoire de M. Alexandre Nicolas, doyen honoraire de la faculté des lettres de Rennes. Xanten 1809-Rennes 1884 [Versailles : Imprimerie de Cerf et fils. In-8, 7 p., (1885)].
  • https://data.bnf.fr/fr/12352651/alexandre_nicolas/
  • Françoise Huguet et Boris Noguès. Les Professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880).
    http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=1216