François, Achille (1809-1865), historien, doyen de Faculté et recteur

Sa carrière universitaire, fondée sur une agrégation d’histoire [1836], et un doctorat ès-lettres [1840], le conduit à devenir professeur de Faculté [Lyon, 1838] et doyen. Après avoir accepté d’être simple recteur d’académie départementale [Aisne, Nord], sa carrière culmine avec le rectorat de l’académie de Caen.
Achille François. Né le 12 novembre 1809, à Crécy-en-Ponthieu [Somme] ; mort en 1865, à la Maison de santé de Vanves [Seine].

1826. RÉPÉTITEUR AU COLLÈGE DE CHÂTEAU-THIERRY.
Répétiteur au collège de Château-Thierry [département de l’Aisne ; académie d’Amiens].
Achille François y reste en poste jusqu'en 1829.

1829. RÉPÉTITEUR AU COLLÈGE DE LA FÈRE.
Restant dans la même académie universitaire, Achille François est nommé répétiteur au collège de La Fère [département de l’Aisne ; académie d’Amiens].
Reste en poste jusqu'en 1830.

1830. RÉGENT DE CINQUIÈME À SOISSONS.
Achille François, maintenu dans la même académie, est nommé pour quelques mois, régent de cinquième au collège de Soissons [[département de l’Aisne ; académie d’Amiens].
Reste en poste jusqu'en 1831.

1830. PUBLICATION D’UN OUVRAGE D’HISTOIRE POLITIQUE.
Achille François publie : Examen politique des quatre partis qui divisent la France, ou le carlisme, le bonapartisme, le républicanisme et le libéralisme, par Ac. François, régent de cinquième au collège de Soissons.
[Soissons : impr. de D. Barbier. In-12, 21 p., 1830].

1831. RÉGENT DE SECONDE À SAINT-OMER.
Répétiteur à Saint-Omer [département du Pas-de-Calais ; académie de Douai] Achille François se présente, avec succès, à Paris, à l'agrégation d'histoire et de géographie.
Reste à Saint-Omer, comme régent de seconde, jusqu’en 1837.

1836. AGRÉGATION D'HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE.
Reçu major, à l’agrégation d'histoire et géographie [1836].
Alors que Joseph Naudet [1786-1878] Inspecteur général des études [1830-1840] est président du jury, sont reçus à l'agrégation d'Histoire et Géographie, le 16 septembre 1836, dans l'ordre de classement, sur neuf candidats, les cinq suivants :
Achille François [1809-1865], régent de seconde au collège de Saint-Omer, futur professeur d'Histoire, à la Faculté des Lettres de Lyon [1838-1847] ; Charles Weiss [1812-1864], ancien élève de l'École normale [1833], futur professeur d'histoire au lycée Bonaparte [Condorcet] ; Jules Petitjean [1808-1885], préfet des études à l'institution Sainte-Barbe, futur procureur général [1871] ; Jacques Gisquel-Boissières, chargé d’une classe d’histoire au collège Rollin, préfet des études au collège Rollin ; Louis Yanovski [1813-1851], ancien élève de l'École normale [1833], futur professeur d'histoire au collège Henri-IV [1845-1848].

1837. PROFESSEUR D’HISTOIRE AU COLLÈGE ROYAL DE STRASBOURG.
Un an après l’agrégation, Achille François, par arrêté du 14 octobre 1837, est chargé du cours d'histoire au collège royal de Strasbourg [Bas-Rhin], en remplacement de Joseph Sarazin [ou Sarrazin], agrégé d’histoire en 1831, nommé professeur d’histoire au collège royal de Poitiers.
Achille François reste un an à Strasbourg, pour l’année scolaire 1837-1838, jusqu’à sa nomination comme chargé des fonctions de professeur d’Histoire à la Faculté des Lettres de Lyon en 1838.

Achille François est remplacé comme professeur d’histoire à Strasbourg par Charles Weiss [1812-1864] futur professeur d’histoire au lycée Bonaparte [Condorcet] à Paris.

1838. RÉTABLISSEMENT DE PLUSIEURS FACULTÉS.
Pour des raisons d'économies, rendues nécessaires par la défaite, et en conformité avec une vision idéologique, un arrêté de la Commission de l'Instruction publique du 31 octobre 1815, présidée par Paul Royer-Collard [1763-1845], décision confirmée par l'ordonnance royale du 18 janvier 1816, supprime dix-sept facultés sur les vingt-deux créées sous l'Empire, à l'intérieur des frontières de la France telles qu'elles étaient définies au moment de la Révolution française. Les Facultés supprimées sont remplacées simplement par des commissions d'examen du baccalauréat.
Sont maintenues, en « lettres », les Facultés de Besançon, Caen, Dijon, Paris, Strasbourg, Toulouse.

Par ordonnance du 24 avril 1838, sont rétablies en « lettres », les Facultés de Bordeaux, Lyon, Montpellier, Rennes.
Chacune de ces Facultés comporte une chaire de Philosophie, d'Histoire, de Littérature française, de Littérature ancienne, et enfin de Littérature étrangère.
Ce rétablissement s’inscrit dans un mouvement général de reconstitution de Facultés régionales qui va se poursuivre tout au long du XIXème siècle : le 8 octobre 1845, rétablissement de la Faculté des Lettres de Poitiers ; le 11 juin 1846, rétablissement de la Faculté des Lettres d’Aix ; le 2 avril 1847, rétablissement de la Faculté des Lettres de Grenoble. Ce mouvement se poursuit sous le Second Empire : trois Facultés sont rétablies : Clermont ; Douai ; Nancy, par décret impérial du 22 août 1854.

1838. CHAIRE D'HISTOIRE DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON.
La chaire d'Histoire, recréée en 1838, est confiée à Achille François, d'abord pendant un an, simplement chargé de cours [1838-1839], puis, en parallèle avec la soutenance de sa thèse, comme professeur titulaire [29 mai 1840-1848].
Achille François restera en fonction jusqu'en 1848, date à laquelle il est nommé un des inspecteurs de l'académie de Paris, résidant à Paris.
Il est alors remplacé dans la chaire d'Histoire par Antoine Dareste de la Chavanne [1820-1882], professeur de 1849 à 1870.

1839. PRÉCIS D’HISTOIRE UNIVERSELLE.
Sous le sur titre général de Précis d’histoire universelle, d'après le programme arrêté par le Conseil royal, « Ach. François, professeur d’histoire à la faculté des lettres de Lyon » fait paraître deux volumes :
Une Histoire du Moyen-Âge [Lyon & Paris. In-12, 96 p., 1839].
Une Histoire de France [Lyon & Paris. In-12, 113 p., 1839].
Ces deux volumes sont édités à Lyon : Giberton et Brun, et à Paris : Mme Veuve Maire-Nyon, quai Conti, n. 13].
Il est prévu que le cours d’histoire formera six ou sept volumes. En 1839, « les deux premiers qui comprendront l’histoire ancienne n’ont pas encore parus ».

En 1840, paraît sous le sur titre général : Histoire ancienne [Paris : Mme Ve Maire-Nyon, Quai Conti ; Lyon : Giberton et Brun, Libraires de l’Académie de Lyon et de la faculté des lettres, Petite Rue Mercière, 7. In-12, 168 p.,1840]. Préface, en date du 15 février 1840.
L’ouvrage est écrit avec la collaboration de François Léon Puiseux [1815-1889], ancien élève de l’École normale [1834], professeur d’histoire du collège royal de Lyon [1838-1840], qui a rédigé la première section de l’Histoire ancienne.

Le Précis d’histoire universelle paraîtra à nouveau en 1850, dans une édition augmentée par Antoine Élisabeth Cléophas Dareste de La Chavanne [1820-1882].

1839. SECRÉTAIRE DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON.
Secrétaire de la Faculté des Lettres de Lyon, de 1839 à 1844. Il travaille auprès de Jean Michel Reynaud [1789-1849], nommé doyen de la Faculté, au moment du rétablissement de la Faculté au 24 août 1838.
Jean Michel Reynaud est professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres comme chargé de cours [1838], puis comme titulaire [1838-1843]. A la retraite en mai 1844.
Achille François succèdera à Jean Michel Reynaud comme doyen, lorsque ce dernier fera valoir ses droits à la retraite en mai 1844.

1840. THÈSE LATINE : SUR LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE.
Achille François est docteur ès-lettres [Lyon, juillet 1840], avec une thèse latine : °De Philosophia historiae [Lyon : Imprimerie de L. Boitel, quai Saint-Antoine, 36. In-4, 20 p., 1840].
La page de titre porte le texte suivant : Thèse latine soutenue devant la Faculté des Lettres de Lyon, par Ach. François, licencié ès-lettres de la Faculté de Paris, agrégé d'histoire. [Pas d'indication de titre].
La dernière page porte les mentions : Vidi et perlegi, Lugdunensis Facultatis Litterarum Decanus. J. Reynaud. Typis mandetur, Lugdunensis Academiae Rector, J. Soulacroix.
La thèse n'est pas dédiée.

1840. DOCTORAT ÈS-LETTRES. THÈSE EN FRANÇAIS : SUR L’ANGLETERRE
La thèse en français a pour titre : °L'Angleterre sous Élisabeth, par Ach. François [Lyon : Imprimerie de L. Boitel, quai Saint-Antoine, 36. In-4, 26 p., 1840].
La dernière page porte les mentions : Vu et lu, Le doyen de la Faculté des Lettres de Lyon. J. Reynaud. Permis d'imprimer, le Recteur de l'Académie, J. Soulacroix.
La thèse n'est pas dédiée.

EMPLACEMENT DES THÈSES EN BIBLIOTHÈQUE.
• Bibliothèque de l'École normale supérieure, ULM LSH, salle 4 [cote : Thèse 176]. Les deux thèses reliées. À consulter sur place.

1838. CHAIRE D'HISTOIRE DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON.
La chaire d'Histoire, recrée en 1838, est confiée à Achille François, d'abord pendant un an, simplement chargé de cours [1838-1839], puis, en parallèle avec la soutenance de ses thèses de doctorat, professeur titulaire [29 mai 1840-1848].
Achille François reste en fonction jusqu'en 1848, date à laquelle il est nommé un des inspecteurs de l'académie de Paris.
Il est remplacé dans la chaire d'Histoire par Antoine Dareste de la Chavanne [1820-1882], professeur d'avril 1849 à octobre 1871.
Achille François reçoit le titre de professeur honoraire en 1849.

1845. DOYEN DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON.
Achille François est nommé, pour trois ans, doyen de la Faculté des Lettres de Lyon le 22 mai 1845, en remplacement de Jean Michel Reynaud [1789-1849], ancien professeur de rhétorique au collège royal de Marseille, professeur de Littérature française, nommé doyen au moment du rétablissement de la Faculté et en poste jusqu'à sa retraite en mai 1844.
Achille François reste en fonction comme doyen jusqu'en fin 1847, date de sa nomination comme inspecteur de l’académie de l’académie de Paris. Il est remplacé dans la place de doyen par Francisque Bouillier [1813-1899], doyen de 1847 à 1864.

1848. INSPECTEUR DE L’ACADÉMIE DE PARIS.
Achille François est nommé en 1848, inspecteur de l’académie de Paris, pour le département de la Seine, en remplacement de Joseph Cazalis [1795-1878], nommé inspecteur en 1844, en fonction jusqu’à la fin de l’année 1847, nommé Inspecteur général des études.

Après la nomination d’Achille François, la liste des inspecteurs pour le département de la Seine, résidant à Paris, s’établit comme suit :
Jean Antoine Auvray [1775-1855], depuis le 11 février 1831, en poste jusqu'au 9 novembre 1847 ; Alexandre Langlois [1788-1854], depuis le 25 septembre 1838, en poste jusqu’à fin 1847 ; François Ragon [1795-1872], depuis le 25 septembre 1838, en poste jusqu’au 7 septembre 1748  ; Étienne Gros [1797-1856], depuis octobre 1838, en poste jusqu’en octobre 1851 ; Jean Pierre Charpentier [1797-1878] agrégé des Facultés pour les Littératures anciennes et modernes, inspecteur de l’académie de Paris depuis le 1er octobre 1843, en poste jusqu’en 1853 ; Arsène Danton [1814-1869] ancien chef du secrétariat de Villemain alors que ce dernier est Ministre de l'Instruction publique, inspecteur de l’académie de Paris depuis 1845, en poste jusqu’au 24 décembre 1858 ; Hervé Bouchitté [1795-1861], depuis le 26 février 1845, en poste jusqu’au 31 décembre 1848 ; Achille François [1809-1865], depuis 1848, en poste jusqu’au 10 août 1850.

Achille François reste en poste à l’académie de Paris, jusqu’au 10 août 1850, date de sa nomination comme recteur « départemental » de l’académie de l’Aisne [chef-lieu Laon].

1850. PRÉCIS D'HISTOIRE UNIVERSELLE.
Précis d'histoire universelle, par M. Ac. François, ex-doyen et professeur d'histoire de la Faculté des Lettres de Lyon, Inspecteur de l'académie de Paris.
Édition augmentée par M. Dareste, Professeur d'histoire près la même Faculté.
[Lyon : ancienne Maison Giberton et Brun, A. Brun et Cie, Libraires des Écoles, Petite rue Mercière, 7. In-8, 113 p., 1850]
Numérisé :
https://books.google.fr/books?id=eqAZZBv8YpEC&printsec=frontcover&dq=achillle+fran%C3%A7ois&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjX-bHWsoLhAhVL4eAKHd08AJAQ6AEIKzAA#v=onepage&q=achillle%20fran%C3%A7ois&f=false

1850. RECTEUR DE L'ACADÉMIE DÉPARTEMENTALE DE L'AISNE.
La loi organique du 15 mars 1850, inspirée par Alfred de Falloux [1811-1886], et mise en œuvre par Félix Esquirou de Parieu [1815-1893], ministre de l’Instruction publique et des Cultes [octobre 1849-janvier 1851], sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, modifie profondément en août 1850, la carte universitaire : les académies, jusqu’alors regroupement de départements, voient leur ressort restreint. Conçues pour un encadrement plus étroit du personnel enseignant, placé sous la tutelle du clergé, elles deviennent strictement départementales et de « petits recteurs », aux attributions réduites, sont nommés.
L'article 7 de la loi stipulant qu'il est établi une académie par département, quatre-vingt-sept académies sont créées [dont celle d’Alger]. Ainsi quatre-vingt-sept postes sont, parfois non sans difficultés, à pourvoir, dont beaucoup seront occupés par d'anciens proviseurs ou d'anciens inspecteurs d'académie.
C’est dans ce cadre général, qu’Achille François est nommé, le 10 août 1850, recteur académique de l’Aisne, dont la préfecture de Laon est le chef-lieu académique. Il ne dispose pas d’un inspecteur d’académie, mais seulement d’un secrétaire : Chantrel.
En tant que recteur, Achille François est président du Conseil académique composé de douze personnalités [Préfet, évêque, procureur, etc.]. Il supervise le fonctionnement des cinq collèges communaux établis dans le département [Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Soissons, Vervins].

Achille François reste en poste à Laon jusqu’au 11 septembre 1852, date de sa nomination à Lille. Il est alors remplacé comme recteur par Charles Joseph Hubert [1790-1864], ancien recteur de l’académie départementale de la Meuse [10 août 1850-11 septembre 1852], nommé le 11 septembre 1852.

1852. RECTEUR DE L'ACADÉMIE DÉPARTEMENTALE DU NORD.
Achille François est nommé recteur de l’académie du Nord [siège académique : Douai] en septembre 1852, en remplacement de Louis Camaret [1795-1860], recteur de 1849 à 1852, qui fait valoir ses droits à la retraite.
Il est assisté par Auguste Walras [1801-1866], ancien chargé de cours à la Faculté des Lettres de Caen, dans la chaire d'Éloquence française, inspecteur de l’académie du Nord, d’août 1850 à août 1854.
Clochez est secrétaire de l’académie.
Achille François reste en poste jusqu’au 24 août 1854, date de la suppression des académies rectorales.

C’est au titre de recteur de l’académie qu’Achille François, en tant que maître d’œuvre, publie un : Rapport du conseil académique du Nord sur l’état général de l’enseignement pour l’année 1853-1854.
Le Conseil académique est composé, selon l’usage, de douze personnalités : le Recteur, président ; le Préfet, vice-président ; Walras, inspecteur de l’académie ; l’archevêque de Cambrai ; Wallee, vicaire général ; Dewisme, pasteur protestant ; Lesérurier, premier président de la Cour impériale de Douai ; etc.

1854. RECTEUR DE L'ACADÉMIE DE CAEN.
En 1854, les dispositions précédentes concernant les rectorats étant abrogées, les académies régionales, sont rétablies par la loi Fortoul du 14 juin 1854 et le décret impérial du 22 août de la même année.
Elles sont au nombre de seize : Aix ; Besançon ; Bordeaux ; Caen ; Clermont ; Dijon ; Douai ; Grenoble ; Lyon ; Montpellier ; Nancy ; Paris ; Poitiers ; Rennes ; Strasbourg ; Toulouse.

L’académie de Caen est maintenue. Le ressort académique s’étend alors sur les départements suivants : le Calvados [Caen] ; l’Eure [Évreux] ; la Manche [Saint-Lô] ; l’Orne [Alençon] ; la Sarthe [Le Mans] ; la Seine-Inférieure [Rouen], chacune avec un inspecteur d’académie résidant au chef-lieu du département.
Achille François, comme une sorte de récompense pour ses services antérieurs, est nommé recteur de l'académie de Caen, le 24 août 1854. Il y reste en poste pendant quatre ans, jusqu’au 1 août 1858, date de sa mise en congé de disponibilité.

Les six inspecteurs d’académie, établis chacun au chef-lieu d’académie des départements du ressort, qui travaillent sous ses ordres, sont : Jean Baptiste Vendryès [1809-1892], en résidence à Caen [Calvados] ; Vasse, en résidence à Évreux [Eure] ; François Armand de Gournay [1794-NNN], en résidence à Saint-Lô [Manche] ; Duchesne, en résidence à Alençon [Orne] ; Tarot, ancien proviseur du lycée impérial de Rennes [1853-1854], en résidence à Le Mans [Sarthe] ; François Pierre Doucin [1805-1886], en résidence à Rouen [Seine-Inférieure].

Au 1er août 1858, Achille François est remplacé, comme recteur de l'académie de Caen par Ernest Desclozeaux [1802-1867], ancien député des Hautes-Alpes [1846], Secrétaire général au ministère de la Justice.

SOURCE.
2006. Jean-François Condette. Les Recteurs d’académie en France de 1808 à 1940. Tome II, Dictionnaire biographique. [Paris : Institut National de Recherche Pédagogique. Édition de CNRS. Collection : Histoire biographique de l’enseignement. In-8, 411 p. +3. 2006]. Page 186.
Fournit les dates précises des nominations ; les sources des archives ; des extraits de rapports d'inspection.
La notice concernant Achille François est numérisée :
https://www.persee.fr/doc/inrp_0298-5632_2006_ant_12_2_4371

SITOGRAPHIE.
Les chaires des Facultés de Lettres et de Sciences en France au XIXème siècle :
facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/prof_facultes_1808_1880.php
La notice concernant Achille François est accessible :
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=419