Continuer la lecture de « Gunet, Anthelme (1806-1868), professeur de philosophie au lycée de Lyon »
Abbal, André (1763-1837). De la Congrégation des Bénédictins à la Faculté des Lettres de Bordeaux
Larrouy, Armand Simon (1773-1831). Un Bordelais, professeur de lycée et recteur d’académie
Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest
Comme toute grande institution, dont l’accès est limité par un concours marqué du sceau de l’excellence, l’École normale supérieure produit des traditions qui perdurent et un jargon qui évolue. Au centre de ces traditions et de ce jargon, autant dire au centre de l’École, se tient le Bassin aux Ernest.
Continuer la lecture de « Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest »
Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg
Traducteur en prose des six mille vers, qui nous sont parvenues du poète lyrique grec Pindare [ca 518-ca 446 av. J.-C.] : quatorze chants en l'honneur des vainqueurs des Jeux Olympiques [Olympie] ; douze chants pour les vainqueurs des Jeux Pythiques [Delphes] ; onze pour les vainqueurs des Jeux Néméens [près d'Argos] ; sept pour les vainqueurs des Jeux Isthmiques [Corinthe], ainsi que des Fragments. Continuer la lecture de « Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg »
Truffer, Jean (1746-1828), professeur, du collège d’Harcourt au lycée Charlemagne
Gros, Étienne (1797-1856), inspecteur d’académie… et traducteur de grec ancien et de latin
Maître d’études en province, il devient professeur dans la classe des Humanités. Il passe de l’enseignement dans les collèges parisiens [Charlemagne, Saint-Louis, Louis-le-Grand] à des fonctions administratives [Inspecteur de l’académie de Paris, proviseur du lycée Condorcet].
Flavius Josèphe et Strasbourg
C’est l’avantage des promenades au hasard : des façades colorées qu’enchante un soleil printanier, et des boutiques bienveillantes aux amateurs. Il suffit de pousser la porte.
Caen : Tyrard-Deslongchamps, premier professeur de philosophie
Nicolas Tyrard-Deslongchamps [1750-1821] est le premier professeur de philosophie nommé au lycée impérial de Caen [Calvados]. Il y enseigne de fin 1809 à 1820 inclus. Est en même temps titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Caen, et doyen de la Faculté. Continuer la lecture de « Caen : Tyrard-Deslongchamps, premier professeur de philosophie »
Benoît, Charles [1815-1898]. Professeur de Littérature française et Doyen de la Faculté des Lettres
Lettre à un avocat d’Angers, 1670
Cette lettre, dont la belle écriture nous est peu lisible, fut envoyée de Paris à un avocat d’Angers en 1670.
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Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien
Les docteurs ès-lettres en 1834
Le premier doctorat de l’Université impériale, tel qu’il est défini par le décret organique du 17 mars 1808, est celui obtenu en août 1810 auprès de la Faculté des Lettres de Besançon, par Pierre Fontanier [1765-1844], alors professeur d’humanités au lycée de Besançon. Continuer la lecture de « Les docteurs ès-lettres en 1834 »
Inspecteurs généraux des études en 1833
Le corps des Inspecteurs généraux de l'Instruction publique fut créé, sous le Consulat, par la loi générale sur l’Instruction publique du 1er mai 1802 [11 floréal an X], titre IV, article 17. Continuer la lecture de « Inspecteurs généraux des études en 1833 »
Clermont-Ferrand : Aufauvre, premier professeur de philosophie
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Poitiers : Bernardeau, premier professeur de philosophie
L'abbé Jean Louis Bernardeau [1762-1829] est le premier professeur de philosophie nommé au lycée impérial de Poitiers [Vienne]. Il y enseigne sur toute la période qui va de fin 1809 à 1815. Continuer la lecture de « Poitiers : Bernardeau, premier professeur de philosophie »
Orléans : Regel, premier professeur de philosophie
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Lyon : Gourju, premier professeur de philosophie
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Bordeaux : Toucas de Poyen, premier professeur de philosophie
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Bourges : Blondeau, premier professeur de philosophie
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Limoges : Valrivière, premier professeur de philosophie
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Grenoble : Jammet, premier professeur de philosophie
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Grenoble : Jammet, premier professeur de philosophie
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Dijon : Colombot, Zacharie, premier professeur de philosophie
L'abbé Zacharie Colombot [1762-1821], est le premier professeur de philosophie au lycée impérial [puis collège royal] de Dijon et à la Faculté des Lettres de Dijon [Côte-d'Or], de 1809 à 1819. Continuer la lecture de « Dijon : Colombot, Zacharie, premier professeur de philosophie »
Besançon : C. A. de Moy [1753-1833], premier professeur de philosophie
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Amiens : J. S. Flotte, premier professeur de philosophie
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Girard, Paul (1852-1922), chaire de Langue et Littérature grecques à la Sorbonne
Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière
C'est sans doute son attachement à la jeune École, marqué par son adhésion à l’Association des anciens élèves de l’École normale, créée en 1846, et conçue comme Caisse de secours mutuel, qui permet à Amédée Champanhet-Tavernol d'être encore aujourd'hui vaguement présent dans la mémoire de l'institution. Continuer la lecture de « Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière »
Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince
Dans le sixième arrondissement de Paris, dans l’axe de la petite rue Dupuytren, on aperçoit de loin l’entrée monumentale d’un immeuble de trois étages. En s’approchant on peut admirer sa porte à double vantaux égaux, de plus de cinq mètres de haut, avec son encadrement en pierre qui s’élève jusqu’à la base du deuxième étage.
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Dessolle, Jean Gabriel (1777-1849), de Polytechnique à la Préfecture
Après une carrière militaire comme artilleur, Jean Gabriel Dessolle devient fonctionnaire d'autorité, d'abord comme inspecteur d'académie à Toulouse, sous l'Empire ; puis comme préfet à Châteauroux [Indre], puis à Pau [Basses-Pyrénées], sous le régime des Bourbons. Continuer la lecture de « Dessolle, Jean Gabriel (1777-1849), de Polytechnique à la Préfecture »
Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres
Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882. Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »
Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie
En 1820, le projet déclaré de Cousin est d'aller travailler à la Bibliothèque Ambrosienne [Milan], à la Bibliothèque Saint-Marc [Venise], à la Bibliothèque Florentine [Florence], à la Bibliothèque Vaticane [Rome] afin de parfaire le travail pour lequel il est déjà « missionné » : éditer les manuscrits grecs de Proclus [412-485], philosophe alexandrin. Continuer la lecture de « Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie »
Saint Antoine et le cochon
Au rythme des ans, les devantures parisiennes se font et se défont. Mais si le regard se porte plus haut apparaissent alors souvent des témoins du temps jadis. Ainsi ce « Grand St.-Antoine », avec son cochon, témoigne-t’il d’une histoire ancienne. Qui vaut la peine d’être encore contée.
Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut
Comme beaucoup de ceux qui ont vécu la période tumultueuse de la Révolution française, Louis François Antoine Arbogast a mené une existence particulièrement diverse, où se succèdent et s'entrecroisent plusieurs vies. Avocat, mathématicien d'envergure internationale, homme politique s'intéressant à l'Instruction publique, professeur d'École centrale, associé à l'Institut national dès sa création. Continuer la lecture de « Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut »
Cousin et les mystères de l’Académie française
En 1844, sous le pseudonyme d'Arthur de Drosnay, paraît, d'Arthur Barbat de Bignicourt [1824-1888], un livre d'anecdotes, intitulé "Les petits mystères de l'Académie française : révélations d'un envieux." Il y trace, à charge, les portraits des quarante académiciens : successivement, dans le désordre évoqué du hasard : Ballanche, Cousin, Nodier, Patin, Chateaubriand, etc. Continuer la lecture de « Cousin et les mystères de l’Académie française »
L’École centrale du département de Haute-Loire (Le Puy)
Les Écoles centrales
Quatre-vingt dix-huit écoles centrales furent établies dans les départements de la France [aux frontières élargies], entre 1796 et 1802. Conçues sous la Convention Nationale [1792-1795], elles sont mises en place sous le Directoire [1795-1799]. Après quelques années de fonctionnement, elles subissent un effet en retour du coup d'État du 18 brumaire an VIII [1799] ouvrant la période du Directoire ; puis sont supprimées par la loi du 2 floréal an X [1er mai 1802]. Continuer la lecture de « Les Écoles centrales »
L’École centrale du département de l’Aisne (Soissons)
L’École centrale du département de l’Yonne (Auxerre)
L’École centrale du département de l’Ain (Bourg)
Claude Joseph Dorat (1734-1780) : La Fable et la Vérité
La Vérité se veut supérieure à la Fable. Mais son caractère altier et sa lumière trop vive effrayent. Pour devenir aimable elle doit accepter les parures de la Fable. Le Temps apporte son concours. Et l’Amour, qui triomphe de tout, dresse son flambeau.
Continuer la lecture de « Claude Joseph Dorat (1734-1780) : La Fable et la Vérité »
Xu Wei, ou le rêve de la carpe dorée, conte chinois
Depuis plusieurs jours déjà, l’été, avec ses fortes chaleurs, était revenu. On était déjà fin septembre et pourtant le soleil dardait à nouveau des rayons si brûlants que les bêtes se terraient dans les coins d’ombre et que les hommes, épuisés, sortaient à peine de leurs demeures.
Continuer la lecture de « Xu Wei, ou le rêve de la carpe dorée, conte chinois »
Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon
Normalien [1845], agrégé des lettres [1848], docteur-ès-lettres [1857], enseignant, puis recteur de l'académie de Clermont [1873-1874], et de Poitiers [1874-1879], reprend et achève sa carrière comme professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon. Continuer la lecture de « Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon »
Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet
Avec la biographie de René Binet, on prend connaissance de la structure et de l'enseignement des Écoles centrales des départements [1796-1802]. Ce recteur de l'ancienne Université y est, à Paris, professeur de Langues anciennes à l'École centrale du Panthéon. Sa carrière le conduit à devenir [1804] le premier proviseur du lycée Bonaparte (Condorcet). Continuer la lecture de « Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet »
Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796
De février à mars 1796, cent quarante-quatre personnalités, demeurant hors de Paris, sont élues associés non-résidants de l'Institut national des Sciences et des Arts. Vingt-trois d'entre elles sont professeurs dans une des Écoles centrales des départements. Continuer la lecture de « Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796 »
Joguet, Vincent Louis (1815-1874), le provisorat de Saint-Louis, ou le couronnement d’une vie
Après un début dans le journalisme et la fréquentation des milieux saint-simoniens, V. L. Joguet quitte l'enseignement pour occuper des fonctions administratives d'autorité. La lente succession des postes en province lui permet d'atteindre Paris.
Guéroult, P. C. B. (1744-1821), du professorat d’Éloquence à la direction de l’École normale
C’est l’histoire d’un intellectuel, Pierre Claude Bernard Guéroult, dont la carrière est déjà accomplie dans la carrière des lettres, ayant déjà la cinquantaine lorsqu’il participe aux évènements de la Révolution française. Et qui devient à près de soixante-dix ans, le premier directeur de l’École normale, installée tout d’abord dans les combles des locaux de la Faculté des Lettres de Paris, c’est à dire dans l’ancien collège Du Plessis.
Boudhors, Charles Henri (1862-1933). Professeur de lettres au lycée Henri-IV
Plus de trente ans professeur de lettres, à Paris, au lycée Henri-IV, Charles Henri Boudhors est d’une famille de normaliens de la rue d’Ulm. Après une carrière classique où il occupe des premiers postes en province, il est, comme son père nommé à Paris. Son nom reste attaché à l’édition savante des Oeuvres complètes du chevalier de Méré et à celle, en sept volumes, de Nicolas Boileau.
Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études
Passant, semble-t'il sans difficulté apparente, du régime napoléonien à la Restauration, la carrière universitaire de l'abbé Thibault est une réussite. Prêtre, prêtre défroqué, prêtre à nouveau, il parcourt, dans le domaine de l'enseignement, toutes les étapes des fonctions d'autorité jusqu'à devenir, à la veille de la Révolution de Juillet, Inspecteur général des études. Continuer la lecture de « Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études »
Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université
Fidèle à la vocation de la Confédération de l'Oratoire, Jacques Roman se consacre à l'enseignement, tout à la fois comme professeur et comme supérieur de collèges dépendants de l'Ordre. Mais la dissolution des congrégations religieuses séculières en 1792, puis l'émigration en Italie viennent tout bouleverser. Une nouvelle carrière, conduisant au sommet, va s'ouvrir. Continuer la lecture de « Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université »