Gunet, Anthelme (1806-1868), professeur de philosophie au lycée de Lyon

C'est une carrière toute entière consacré à l'enseignement en classe de philosophie. Ayant à connaître trois périodes d'enseignement. Une première, de 1837 à 1852, dans le cadre d'un enseignement défini par Victor Cousin ; une seconde, de 1852 à 1863, dans le cadre d'un enseignement défini par Hippolyte Fourtoul ; enfin une troisième, de 1863 à 1867, dans le cadre d'un enseignement défini par Victor Duruy.

Continuer la lecture de « Gunet, Anthelme (1806-1868), professeur de philosophie au lycée de Lyon »

Abbal, André (1763-1837). De la Congrégation des Bénédictins à la Faculté des Lettres de Bordeaux

La totalité de la carrière d’André Abbal est placée sous le signe de l’Université, soit pour des activités enseignantes, soit pour des fonctions d’autorité. Première République, ou premier Empire, rien n’y change. Seule la Restauration le condamnera dans sa cinquante-deuxième année, à une retraite relativement précoce.

Continuer la lecture de « Abbal, André (1763-1837). De la Congrégation des Bénédictins à la Faculté des Lettres de Bordeaux »

Larrouy, Armand Simon (1773-1831). Un Bordelais, professeur de lycée et recteur d’académie

Professeur de mathématiques, passe d'une fonction enseignante auprès de l'École centrale de la Gironde, puis au lycée impérial de Bordeaux à des fonctions d'autorité : inspecteur d'académie, ensuite recteur, successivement à Aix, à Toulouse, et enfin dans sa ville natale : Bordeaux.

Continuer la lecture de « Larrouy, Armand Simon (1773-1831). Un Bordelais, professeur de lycée et recteur d’académie »

Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest

Comme toute grande institution, dont l’accès est limité par un concours marqué du sceau de l’excellence, l’École normale supérieure produit des traditions qui perdurent  et un jargon qui évolue. Au centre de ces traditions et de ce jargon, autant dire au centre de l’École, se tient le Bassin aux Ernest.

Continuer la lecture de « Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest »

Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg

Traducteur en prose des six mille vers, qui nous sont parvenues du poète lyrique grec Pindare [ca 518-ca 446 av. J.-C.] : quatorze chants en l'honneur des vainqueurs des Jeux Olympiques [Olympie] ; douze chants pour les vainqueurs des Jeux Pythiques [Delphes] ; onze pour les vainqueurs des Jeux Néméens [près d'Argos] ; sept pour les vainqueurs des Jeux Isthmiques [Corinthe], ainsi que des Fragments. Continuer la lecture de « Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg »

Truffer, Jean (1746-1828), professeur, du collège d’Harcourt au lycée Charlemagne

Helléniste et latiniste, Jean [Baptiste] Truffer assume pendant plus de cinquante ans une fonction d'enseignant. Au collège d'Harcourt, dont il a été tout d'abord un brillant élève. Puis, ayant donné des garanties de civisme, sur les questions religieuses, professeur à l'École centrale de la rue Saint-Antoine à Paris. Et enfin, en restant dans la place, professeur d'humanités à Charlemagne, tout d'abord lycée puis collège royal.

Continuer la lecture de « Truffer, Jean (1746-1828), professeur, du collège d’Harcourt au lycée Charlemagne »

Gros, Étienne (1797-1856), inspecteur d’académie… et traducteur de grec ancien et de latin

Maître d’études en province, il devient professeur dans la classe des Humanités. Il passe de l’enseignement dans les collèges parisiens [Charlemagne, Saint-Louis, Louis-le-Grand] à des fonctions administratives [Inspecteur de l’académie de Paris, proviseur du lycée Condorcet]. 

Continuer la lecture de « Gros, Étienne (1797-1856), inspecteur d’académie… et traducteur de grec ancien et de latin »

Benoît, Charles [1815-1898]. Professeur de Littérature française et Doyen de la Faculté des Lettres

C'est le parcours exemplaire d'un ancien élève de l'École normale [1835], qui plus est membre de la première promotion de l'École française d'Athènes [1846], se retrouvant tout naturellement professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Nancy [1854], sorte d'Athènes du Nord, au moment du rétablissement de la Faculté.

Continuer la lecture de « Benoît, Charles [1815-1898]. Professeur de Littérature française et Doyen de la Faculté des Lettres »

Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien

On trouve Constant Joseph Milfaut d'abord à Paris, simplement maître d'études au collège Louis-le-Grand. Puis, après 1830, surveillant à l'École normale. Sa carrière passe ensuite, en différentes villes de province, par les étapes supérieures des fonctions administratives d'autorité : censeur, proviseur, inspecteur d'académie. 

Continuer la lecture de « Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien »

Bordeaux : Toucas de Poyen, premier professeur de philosophie

L'abbé Antoine Marie Toucas de Poyen [1755-1835] est le premier professeur de philosophie nommé au lycée impérial de Bordeaux [Gironde, académie de Bordeaux]. Il y enseigne sur toute la période qui va de fin 1809 à 1830. De 1810 à 1815, est en même temps professeur suppléant de Philosophie à la Faculté des Lettres.

Continuer la lecture de « Bordeaux : Toucas de Poyen, premier professeur de philosophie »

Girard, Paul (1852-1922), chaire de Langue et Littérature grecques à la Sorbonne

Major au concours d’entrée à l’École Normale supérieure, major à l’agrégation des lettres, l’helléniste Paul Girard [1852-1922], ancien membre de l’École d’Athènes [1875-1879] se voit attribuer, en 1904, la chaire de Langue et Littérature grecques à la Faculté des Lettres de Paris, créée à son intention.

Continuer la lecture de « Girard, Paul (1852-1922), chaire de Langue et Littérature grecques à la Sorbonne »

Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière

C'est sans doute son attachement à la jeune École, marqué par son adhésion à l’Association des anciens élèves de l’École normale, créée en 1846, et conçue comme Caisse de secours mutuel, qui permet à Amédée Champanhet-Tavernol d'être encore aujourd'hui vaguement présent dans la mémoire de l'institution. Continuer la lecture de « Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière »

Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince

Dans le sixième arrondissement de Paris, dans l’axe de la petite rue Dupuytren, on aperçoit de loin l’entrée monumentale d’un immeuble de trois étages. En s’approchant on peut admirer sa porte à double vantaux égaux, de plus de cinq mètres de haut, avec son  encadrement en pierre qui s’élève jusqu’à la base du deuxième étage.

Continuer la lecture de « Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince »

Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres

Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882. Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »

Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie

En 1820, le projet déclaré de Cousin est d'aller travailler à la Bibliothèque Ambrosienne [Milan], à la Bibliothèque Saint-Marc [Venise], à la Bibliothèque Florentine [Florence],  à la Bibliothèque Vaticane [Rome] afin de parfaire le travail pour lequel il est déjà « missionné » : éditer les manuscrits grecs de Proclus [412-485], philosophe alexandrin. Continuer la lecture de « Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie »

Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut

Comme beaucoup de ceux qui ont vécu la période tumultueuse de la Révolution française, Louis François Antoine Arbogast a mené une existence particulièrement diverse, où se succèdent et s'entrecroisent plusieurs vies. Avocat, mathématicien d'envergure internationale, homme politique s'intéressant à l'Instruction publique, professeur d'École centrale, associé à l'Institut national dès sa création. Continuer la lecture de « Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut »

Cousin et les mystères de l’Académie française

En 1844, sous le pseudonyme d'Arthur de Drosnay, paraît, d'Arthur Barbat de Bignicourt [1824-1888], un livre d'anecdotes, intitulé "Les petits mystères de l'Académie française : révélations d'un envieux." Il y trace, à charge, les portraits des quarante académiciens : successivement, dans le désordre évoqué du hasard : Ballanche, Cousin, Nodier, Patin, Chateaubriand, etc. Continuer la lecture de « Cousin et les mystères de l’Académie française »

Les Écoles centrales

Quatre-vingt dix-huit écoles centrales furent établies dans les départements de la France [aux frontières élargies], entre 1796 et 1802. Conçues sous la Convention Nationale [1792-1795], elles sont mises en place sous le Directoire [1795-1799]. Après quelques années de fonctionnement, elles subissent un effet en retour du coup d'État du 18 brumaire an VIII [1799] ouvrant la période du Directoire ; puis sont supprimées par la loi du 2 floréal an X [1er mai 1802]. Continuer la lecture de « Les Écoles centrales »

Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon

Normalien [1845], agrégé des lettres [1848], docteur-ès-lettres [1857], enseignant, puis recteur de l'académie de Clermont [1873-1874], et de Poitiers [1874-1879], reprend et achève sa carrière comme professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon. Continuer la lecture de « Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon »

Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet

Avec la biographie de René Binet, on prend connaissance de la structure et de l'enseignement des Écoles centrales des départements [1796-1802]. Ce recteur de l'ancienne Université y est, à Paris, professeur de Langues anciennes à l'École centrale du Panthéon. Sa carrière le conduit à devenir [1804] le premier proviseur du lycée Bonaparte (Condorcet). Continuer la lecture de « Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet »

Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796

De février à mars 1796, cent quarante-quatre personnalités, demeurant hors de Paris, sont élues associés non-résidants de l'Institut national des Sciences et des Arts.  Vingt-trois d'entre elles sont professeurs dans une des Écoles centrales des départements.  Continuer la lecture de « Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796 »

Joguet, Vincent Louis (1815-1874), le provisorat de Saint-Louis, ou le couronnement d’une vie

Après un début dans le journalisme et la fréquentation des milieux saint-simoniens, V. L. Joguet quitte l'enseignement pour occuper des fonctions administratives d'autorité. La lente succession des postes en province lui permet d'atteindre Paris.

Le provisorat de Saint-Louis, de 1868 à 1874, déjà réputé pour ses enseignements scientifiques, constitue l'achèvement de sa carrière.

Continuer la lecture de « Joguet, Vincent Louis (1815-1874), le provisorat de Saint-Louis, ou le couronnement d’une vie »

Guéroult, P. C. B. (1744-1821), du professorat d’Éloquence à la direction de l’École normale

C’est l’histoire d’un intellectuel, Pierre Claude Bernard Guéroult, dont la carrière est déjà accomplie dans la carrière des lettres, ayant déjà la cinquantaine lorsqu’il participe aux évènements de la Révolution française. Et qui devient à près de soixante-dix ans, le premier directeur de l’École normale, installée tout d’abord dans les combles des locaux de la Faculté des Lettres de Paris, c’est à dire dans l’ancien collège Du Plessis.

Continuer la lecture de « Guéroult, P. C. B. (1744-1821), du professorat d’Éloquence à la direction de l’École normale »

Boudhors, Charles Henri (1862-1933). Professeur de lettres au lycée Henri-IV

Plus de trente ans professeur de lettres, à Paris, au lycée Henri-IV, Charles Henri Boudhors est d’une famille de normaliens de la rue d’Ulm. Après une carrière classique où il occupe des premiers postes en province, il est, comme son père nommé à Paris. Son nom reste attaché à l’édition savante des Oeuvres complètes du chevalier de Méré et à celle, en sept volumes, de Nicolas Boileau.

Continuer la lecture de « Boudhors, Charles Henri (1862-1933). Professeur de lettres au lycée Henri-IV »

Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études

Passant, semble-t'il sans difficulté apparente, du régime napoléonien à la Restauration, la carrière universitaire de l'abbé Thibault est une réussite. Prêtre, prêtre défroqué, prêtre à nouveau, il parcourt, dans le domaine de l'enseignement, toutes les étapes des fonctions d'autorité jusqu'à devenir, à la veille de la Révolution de Juillet, Inspecteur général des études. Continuer la lecture de « Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études »

Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université

Fidèle à la vocation de la Confédération de l'Oratoire, Jacques Roman se consacre à l'enseignement, tout à la fois comme professeur et comme supérieur de collèges dépendants de l'Ordre. Mais la dissolution des congrégations religieuses séculières en 1792, puis l'émigration en Italie viennent tout bouleverser. Une nouvelle carrière, conduisant au sommet, va s'ouvrir. Continuer la lecture de « Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université »