Gibon, Léonor Pierre (1799-1859), latiniste distingué, ancien élève de l’École normale

Ancien élève de l'École normale [1816], docteur ès-lettres [1822], agrégation des classes supérieures des lettres [1823], Léonor Pierre Gibon mène une carrière classique d'enseignant, tout à la fois maître de conférences à l'École normale, et professeur de rhétorique au collège Rollin [1859].

Parallèlement collabore à des activités éditoriales officielles en rapport avec la célébration de la langue latine de l'Antiquité
Léonor Pierre Gibon [1799-1859], dit aussi Gibon l'aîné. Né le 17 pluviôse an VII [5 février 1799], à Laigle, aujourd'hui L'Aigle [Orne] ; mort en 1859, à Paris.
À DISTINGUER DE.
Son frère cadet : Claude Hippolyte Gibon [1802- ], né à Laigle, aujourd'hui L'Aigle [Orne], études à Paris au lycée Napoléon [Henri-IV], agrégé pour les classes supérieures des lettres [1823], professeur à Henri-IV, puis à Louis-le-Grand.
Alexandre Edme* Gibon [1798-1871]. Agrégation de philosophie [1825]. Professeur de philosophie au collège Charlemagne [vers 1838] ; au collège Saint-Louis, en remplacement d'Adolphe Garnier [1801-1864], nommé à Henri-IV. Publie en 1842 : Cours de philosophie, en deux volumes [Paris : Joubert. In-8, VII-471+468 pp., 1842].
PREMIÈRES ÉTUDES.
Léonor Pierre Gibon fait ses études en province à Laigle, puis à Paris au lycée Napoléon [aujourd'hui Henri-IV]. Il y obtient, en 1812, un second prix de thème latin.
1816-1819. ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE.
Reçu sur concours, nouvellement institué, à l'École normale, le 25 novembre 1816, pour une scolarité, dont la durée passe de deux à trois ans, depuis l'ordonnance du 15 décembre 1815. 
Sont reçus en 1816 [septième promotion], dans l'ordre alphabétique : Max Ansard, juge au tribunal d'Arras ; Auguste Besse [-1856], futur professeur au Prytanée militaire de La Flèche ; Marie Nicolas Bouillet [1798-1864], Inspecteur général des études [1861], François Commeau [ -1863], professeur au collège Sainte-Barbe ; François Doquin, attaché à la Bibliothèque impériale ; Charles Marie Dunoyer [1799-1884], préfet, recteur, chef de division au ministère de l'Instruction publique [1854] ; Jacques Edom [1797-1870], recteur ; Pierre Bazile Flamanville [ -1877], inspecteur d'académie à Reims ; Léonor Pierre Gibon [1799-1859], maître de conférences à l'École normale [1826-1859] ; Félix Gresset [1795-1831], inspecteur d'académie ; Pierre Jouen [1798-1856], recteur départemental ; Lebreton ; Théophile Lodin-Lalaire [1797-1896], professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon ; Adolphe Mazure [1799-1870], inspecteur d'académie à Clermont-Ferrand ; Valentin Parisot [1800-1861], professeur de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Douai [1854-1861] ; Jacques Rinn [1797-1855], recteur de l'Académie de Strasbourg [1854-1855] ; Onésime Silvy, employé des Domaines ; Prosper Soulez [1795-1873], professeur de seconde du lycée de Besançon ; Augustin François Théry [1796-1878], recteur et Inspecteur général de l'Instruction publique ; Tieys.
Suit plus particulièrement les enseignements de Jean Louis Burnouf [1775-1844], Maître de conférences pour la Littérature grecque et latine [1811-1822] et les cours de Grammaire.
1816. LES NOUVEAUX ENSEIGNANTS DE L'ÉCOLE NORMALE.
Depuis la rentrée universitaire de la fin de l'année 1815, correspondant à la seconde Restauration, François Guéneau de Mussy [1774-1857] est le nouveau « chef de l’École », autrement dit, pour employer un terme qui n'a pas encore cours, son directeur. 
Il succède à Pierre Claude Bernard* Guéroult [1744-1821] qui a été, de septembre 1810 à septembre 1815, le premier chef de l’École.
François Guéneau de Mussy [1774-1857] sera à la tête de l’École jusqu’en septembre 1822, date de la suppression de l'École par l’ordonnance royale du vendredi 6 septembre 1822, signée Jacques Corbière [1766-1853], ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur, dans le ministère Villèle.
Un de ses frères aînés est Philibert Guéneau de Mussy [1776-1854], ancien Inspecteur général des études, membre de la Commission de l’Instruction publique, créée par ordonnance royale du 15 août 1815, au lendemain des Cent-Jours, et fonctionnant sous cette appellation jusqu’au 1er novembre 1820.
Une ordonnance du 15 décembre 1815 venait de modifier le règlement de l'École normale : 
La durée des études passe de deux à trois ans. Elle repassera à deux ans, entre 1826 et 1829 inclus.
Un concours d’entrée est institué pour l’année 1816-1817. Il fonctionnera jusqu’à la suppression de l’École en 1822. Les concours ont lieu aussi en 1826, 1827, 1828, 1829, mais dans une forme nouvelle. Le concours traditionnel est rétabli en 1830, après la Révolution de Juillet. 
De nouveaux enseignants de littérature sont nommés :  
Joseph Naudet [1786-1878], qui à partir de 1821 sera professeur du collège de France dans la chaire de Poésie latine [1821-1830], futur Inspecteur général des études [arrêté du 21 septembre 1830], puis directeur du Conservatoire de la bibliothèque du Roi [1840]. 
Joseph Victor Leclerc*[orthographié aussi à l'ancienne Le Clerc] [1789-1865] qui a été professeur de rhétorique au lycée Charlemagne, et qui sera Professeur d'Éloquence latine à la Faculté des Lettres de Paris [1824-1865]. 
Jean Louis Burnouf [1775-1844] qui est maître de conférences de Grec et de Latin à l’École normale depuis la création de l’École et qui sera bientôt élu Professeur d'Éloquence latine du Collège de France [1817-1844]. 
Henri Joseph Guillaume Patin [1793-1876], professeur au collège de Bourbon [Condorcet], et qui, venant de soutenir son doctorat ès-lettres [1814], assure comme maître de conférences pour les élèves de seconde année, un enseignement sur la Littérature grecque.
1819. AGRÉGÉ SUPPLÉANT PUIS PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE À CAEN.
Au sortir de l'École, en septembre/octobre 1819, Léonor Pierre Gibon est nommé au collège royal de Caen, comme agrégé suppléant. 
Alors que l'abbé Blavinhac [1761-1843], ancien censeur, puis de La Roche, est proviseur [jusqu'en 1823], et dom Ribard [1743-1827], censeur des études, il a d'abord pour collègue l'abbé Charles Viel [1754- ], docteur en théologie, professeur de philosophie au collège, et professeur suppléant [1815-1821] puis professeur titulaire de la chaire de Philosophie [1821-1830] à la Faculté des Lettres ; Frédéric Vaultier [1772-1843], puis Lecomte, professeur de rhétorique ; [Marie] Jean Héron de la Thuilerie [1771- ], professeur de seconde ; Turgot, professeur de troisième ; Nove-Josserand, ancien maître élémentaire, professeur de quatrième ; de Maisonneuve, professeur de cinquième ; Trébutien, professeur de sixième.  
En 1822, est nommé professeur de rhétorique. Il reste en poste à Caen, jusqu'en 1826, date à laquelle il est nommé à Paris, maître de conférences à l'École normale [École préparatoire]. 
Il est remplacé dans la classe de rhétorique par Louis Antoine Alexandre Dupont [1792-1827], reçu à l'agrégation des lettres, à Caen, en 1826.
1822. JUSTIN DANS LA COLLECTION BIBLIOTHECA CLASSICA LATINA.
La Collection des Classiques latins, éditée par le professeur de Poésie latine N. E. Lemaire [1767-1832] [Bibliotheca classica latina, sive Collectio auctorum classicorum latinorum cum notis et indicibus], commencée en 1819 et achevée en 1832,  comporte en tout 142 volumes d'auteurs latin comme Catulle, César, Cicéron, Claudien, Cornelius Nepos, Florus, Horace, Justin, Juvénal, Lucain, Martial, Ovide, Perse, etc., etc.
Léonor Pierre Gibon y donne un commentaire d'une édition de l'historien Justin [Marcus Junianus Justinus] [Vingt-et-unième livraison, Volume 41 de la Collection].
1822. THÈSE DE DOCTORAT À CAEN.
Docteur ès-lettres [Caen, 16 août 1822], avec une thèse latine [thèse philosophique] : De Morte voluntaria [Cadomi : ex typographia F. Poisson. In-4, 26 p., 1822]. Le faux-titre porte : Universitas Franciae. Facultas litterarum in Academia Cadomensi. Thesis philosophica propter doctoratum.
La thèse, en français, a pour titre : De ce qui constitue l'éloquence et de ses principaux caractères dans les diverses compositions littéraires [Caen : A. Le Roy. In-4, 32 p., 1822].
• Thèse latine localisée à Paris. Bibliothèque de l'Institut catholique.
• Bibliothèque Municipale de Lyon, Part-Dieu. Fonds ancien-19e siècle silo – Livre à consulter sur place. Coll. Jés. Fontaines 15e-17e étages. 
• Thèse, en français, localisée Caen-BU Droit Lettres.
• Rouen, nouvelles bibliothèques. Bibliothèque Villon. Patrimoine Magasin.
1823. AGRÉGATION POUR LES CLASSES SUPÉRIEURES DE LETTRES.
Cette année 1823, le concours de l'agrégation pour les classes supérieures des lettres se déroule à la fois à Paris et à Toulouse.
Léon Pierre Gibon est reçu à l'agrégation pour les classes supérieures des lettres au concours à Paris, le 28 novembre 1823.
Sont reçus, dans l'ordre de classement : Pierre Lemaire [1802-1887] ; Sauzier ; Saint-Marc Girardin [1801-1873] ; Auguste Charles Filon [1800-1875] ; Fleury Hyacinthe Alexis Legay [ -1850], ancien élève de l'École normale ; Angélique Forgeot [1793- ] ; Pierre [Marie] de Neufforge [ -1849], ancien élève de l'École normale [1820] ; Léonor Pierre Gibon [1799-1859], ancien élève de l'École normale [1816].
1826-1859. MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L'ÉCOLE NORMALE.
En 1826, Léonor Pierre Gibon est maître de conférences en première année de l'École normale. 
D'abord : de Langue et littérature latines [1826-1832], chronologiquement le premier des maîtres de conférences dans cette discipline.  
Ensuite : Maître de conférences de Langue et Littérature françaises [1832-1839], où il succède à Patin, maître de conférences en 1831-1832. Léonor Pierre Gibon est suppléé par Louis Lamotte [1793- ]. 
Sont également maîtres de conférences de Langue et Littérature françaises : Jacques Rinn [1797-1855], en 1832-1833 ; Jean Jacques Ampère [1800-1864], en 1832-1834 ; Désiré Nisard [1806-1888], en 1834-1844 ; Ernest Havet [1813-1889], en 1837-1838.
Maître de conférences de Grammaire générale et comparée [1833-1837]. Il succède à Eugène Burnouf [1801-1852] qui a assuré cette maîtrise en 1829-1833. Il est remplacé en 1837 par Havet qui est en charge de cette maîtrise en 1837-1839.
La conférence de Langue et littérature françaises sera conjointement assurée par Pierre A. Lemaire [1802-1887] à partir de 1827 jusqu'à 1832. 
À la même époque la conférence de Philosophie est assurée par Jules Michelet [1798-1874], 1827-1829 ; Jean Saphary [1796-1865], 1829-1830 ; Théodore Jouffroy [1796-1842], 1830-1832 ; Philibert* Damiron [1794-1862], 1831-1839.
La conférence d'Histoire est assurée par Achille Chardin [1803- ], en 1830 ; Philippe Lebas  [1794-1860], en 1830-1834 ; Auguste Filon [1800-1875], en 1834-1852 ; Victor Duruy [1811-1894], en 1836-1837, etc. 
1828-1829. DIRECTEUR DES ÉTUDES À L'ÉCOLE NORMALE.
Lorsqu’après sa fermeture le 6 septembre 1822, par ordonnance royale, l’École normale ouvre à nouveau ses portes, en mars 1826, sous le nom d’École préparatoire, Pierre Laurent Laborie [1767-1847], administrateur du collège Louis-le-Grand, devient le « chef de l'École préparatoire », de 1826 à 1830. 
Le poste de sous-directeur ne sera recréé que deux ans plus tard, en 1828. Et confié à Léonor Pierre Gibon.
Un poste de « directeur d'études » existait en 1810, avec César Auguste Basset [1760-1828], en fonction de 1810 à 1815. Après la Restauration le poste devient celui de « préfet des études », assuré par l'abbé Corbeton, de 1815 jusqu'à la suppression de l'École en septembre 1822.
Léonor Pierre Gibon « directeur d’études » de l'École préparatoire seulement en 1828 ne reste en fonction que jusqu'en 1829. Il sera remplacé dans ce poste par Joseph Daniel* Guigniaut [1794-1876], en fonction en 1829-1830, puis nommé expressément en 1830, après la Révolution de Juillet « directeur » de l'École normale rétablie en tant que telle.  
1837. PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU COLLÈGE ROLLIN.
La nomination de Léonor Pierre Gibon au collège Rollin, établi au 34 rue des Postes, comme professeur de rhétorique par son directeur Charles Auguste Defauconpret [1797-1865], est validée par le ministère de l'Instruction publique, le 16 octobre 1837.
Léonor Pierre Gibon succède ainsi à Jacques Rinn [1797-1855], professeur de rhétorique à Rollin, d'octobre 1821 à octobre 1837, qui vient d'être nommé professeur de rhétorique à Louis-le-Grand.
Dédoublé, l'enseignement de rhétorique, au collège Rollin, est assuré également par Guerin, auparavant professeur de seconde. 
Hector Poret [1799-1864] y est professeur de philosophie ; Alfred Magin [1806-1870], professeur d'histoire ; Le Gay [écrit aussi Legay], professeur de seconde, ancien professeur de troisième ; Joseph Martin Boistel [1803-1870] en troisième, ancien professeur de cinquième ; Adolphe Dubois [1821-1890], en quatrième ; Victor Paret, en cinquième ; Prat-Marca, en sixième.
Bonhommet est suppléant de rhétorique, et Potier agrégé des classes de grammaire. 
En 1838, Léonor Pierre Gibon prononce le Discours de distribution des prix, où il traite de l'influence de la littérature ancienne sur la littérature moderne.
Il y reste en fonction jusqu'en 1859, le collège étant devenu entre temps collège municipal, toujours installé rue des Postes, sous la direction de Charles Auguste Defauconpret . 
1838. COMMISSION D'EXAMEN DES COMPOSITIONS D'ÉLÈVES LAURÉATS.
Le 9 janvier 1838, le ministre de l'Instruction publique [Narcisse Achille de Salvandy] créé plusieurs commissions : « chargées d'examiner et de comparer les compositions des élèves  des classes de philosophie, de rhétorique et de seconde qui ont remporté des prix dans tous les collèges royaux de France ».
Léonor Pierre Gibon fait partie de la Commission des Lettres.
Celle-ci est composée de : « Désiré Nisard* [1806-1888], Maître de conférences à l'École normale, chef du secrétariat, au ministère de l'Instruction publique, président ; Léonor Pierre Gibon  [1799-1859], Maître de conférences à l'École normale ; Philippe Lebas [1794-1860],  Maître de conférences à l'École normale ; Alfred de Wailly [1800-1869], professeur de rhétorique au collège royal de Henri-IV ; Adolphe Régnier [1804-1884], agrégé de seconde au collège royal Saint-Louis ; Hector Lemaire [1810-1871], agrégé de rhétorique au collège royal Bourbon ».
Font partie de la Commission de Philosophie :
« Jacques Matter [1791-1864], Inspecteur général des études, président ; Adolphe Garnier [1801-1864], agrégé de philosophie au collège royal Louis-le-Grand ; Marie Nicolas Bouillet [1798-1864], professeur de philosophie au collège royal Henri-IV ; Hector Poret*[1799-1864], professeur de philosophie au collège Rollin ; Félix Ravaisson [1813-1900], agrégé de philosophie ».
1843. CORPUS INSCRIPTIONUM LATINARUM.
Abel François Villemain [1790-1870], une deuxième fois ministre de l'Instruction publique [1840-1844], nomme, par un arrêté en date du 6 juillet 1843, une Commission qui doit décider du plan et les principales divisions de la publication du Corpus inscriptionum latinarum.
Émile Egger [1813-1885] en est le secrétaire. Il rédige un Rapport, publié le 3 août 1843 
Léonor Pierre Gibon fait partie de cette Commission.
Sont membres de la commission :
Antoine Jean Letronne [1787-1848], inspecteur général honoraire de l'Université, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1816], professeur au collège de France.
Joseph Naudet [1786-1878], inspecteur général honoraire, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1817], et de l'Académie des Sciences morales et politiques, conservateur à la Bibliothèque royale.
Jean Louis Burnouf père [1775-1844], inspecteur général honoraire, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1836].
Joseph Victor Leclerc [1789-1865], doyen de la Faculté des Lettres de Paris, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. 
Karl Benedict Hase [1780-1864], membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1824].
Adolphe Dureau De La Malle [1777-1857], membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1818].
Amédée Thierry [1797-1873, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques [1841].
Henri Joseph Guillaume Patin [1793-1876], professeur de la Faculté des Lettres, membre de l'Académie française [1842].
Charles Giraud [1802-1881], membre de l'Académie des Sciences morales et politiques [1842] .
Auguste Le Prévost [1787-1859], membre libre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1838]. 
Désiré Nisard [1806-1888], professeur au collège de France, maître de conférences à l'École normale, chef de la division des lettres au ministère. 
Arsène Danton [1814-1869], agrégé de l'Université, chef du secrétariat au ministère.
Jacques Rinn [1797-1855], professeur de rhétorique au collège Louis-le-Grand et maître de conférences à l'École normale.
Léonor Pierre Gibon [1799-1859], professeur de rhétorique au collège Rollin et maître de conférences à l'École normale.
Eugène Géruzez [1799-1865], professeur agrégé de la Faculté de Paris.
Louis Quicherat [1799-1884] aîné, agrégé de l'Université.
Émile Egger [1813-1885], professeur agrégé de la Faculté des lettres de Paris, maître de conférences à l'École normale.
Ernest Havet [1813-1889], maître de conférences à l'École normale.
Le Dr. F. Dubner [1802-1867].
Ambroise Firmin Didot, Imprimeur du Roi et de l'Institut de France, est chargé de l'impression des ouvrages.
1844. COLLABORATION À LA PUBLICATION DES ANNALES DE TACITE.
Léonor Pierre Gibon collabore à la publication en latin des Annales de Tacite, publication en plusieurs fascicules qui s'étend de 1844 à 1847.
C. Cornelli Taciti ab excessu divi Augusti Annalium libri XVI. [Après la mort du divin Auguste. Les seize livres des Annales].
Livre I, en 1844, publié par Joseph Naudet [1786-1878], membre de l'Institut, maître de conférences à l'École normale. 
Livre II, en 1844, publié par Léonor Pierre Gibon [1799-1859], maître de conférences à l'École normale. 
Livre III à VI, en 1847, publié par Alexandre Nicolas [1809-1884].
Livre XI à XVI, en 1847, publié par Alexandre Nicolas [1809-1884].
Nouvelle édition d'après les meilleurs textes avec sommaires et notes en français* [Paris : Dezobry, E. Magdeleine et Cie, rue des Maçons-Sorbonne, n°1. In-8].
Par arrêté ministériel, en date du 18 novembre 1845, la nouvelle édition du Liber secundus [deuxième livre] des Taciti Annalium [Annales de Tacite] avec des sommaires et des notes en français par M. Gibon, maître de conférences à l'École normale, professeur de rhétorique au collège Rollin [Paris : Dezobry, Madeleine et Compagnie. Rue des Maçons-Sorbonne, n°1] est autorisé pour l'usage des collèges. 
Réédité en 1860. L'édition de 1860 est numérisée par Bayerische StaatsBibliotheK.
Nouvelle édition en 1874, non plus en fascicules séparés, mais en pagination continue : 526 pages. De même en 1879 [Paris : Ch. Delagrave. In-8, 1879].
DÉCORATION.
Chevalier de la Légion d'Honneur
SOURCE.
Notice nécrologique dans l'Annuaire de l'Association amicale des anciens élèves de l'École normale [1860. page 6].