Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien

On trouve Constant Joseph Milfaut d'abord à Paris, simplement maître d'études au collège Louis-le-Grand. Puis, après 1830, surveillant à l'École normale. Sa carrière passe ensuite, en différentes villes de province, par les étapes supérieures des fonctions administratives d'autorité : censeur, proviseur, inspecteur d'académie. 

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Bordeaux : Toucas de Poyen, premier professeur de philosophie

L'abbé Antoine Marie Toucas de Poyen [1755-1835] est le premier professeur de philosophie nommé au lycée impérial de Bordeaux [Gironde, académie de Bordeaux]. Il y enseigne sur toute la période qui va de fin 1809 à 1830. De 1810 à 1815, est en même temps professeur suppléant de Philosophie à la Faculté des Lettres.

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Girard, Paul (1852-1922), chaire de Langue et Littérature grecques à la Sorbonne

Major au concours d’entrée à l’École Normale supérieure, major à l’agrégation des lettres, l’helléniste Paul Girard [1852-1922], ancien membre de l’École d’Athènes [1875-1879] se voit attribuer, en 1904, la chaire de Langue et Littérature grecques à la Faculté des Lettres de Paris, créée à son intention.

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Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière

C'est sans doute son attachement à la jeune École, marqué par son adhésion à l’Association des anciens élèves de l’École normale, créée en 1846, et conçue comme Caisse de secours mutuel, qui permet à Amédée Champanhet-Tavernol d'être encore aujourd'hui vaguement présent dans la mémoire de l'institution. Continuer la lecture de « Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière »

Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince

Dans le sixième arrondissement de Paris, dans l’axe de la petite rue Dupuytren, on aperçoit de loin l’entrée monumentale d’un immeuble de trois étages. En s’approchant on peut admirer sa porte à double vantaux égaux, de plus de cinq mètres de haut, avec son  encadrement en pierre qui s’élève jusqu’à la base du deuxième étage.

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Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres

Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882. Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »

Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie

En 1820, le projet déclaré de Cousin est d'aller travailler à la Bibliothèque Ambrosienne [Milan], à la Bibliothèque Saint-Marc [Venise], à la Bibliothèque Florentine [Florence],  à la Bibliothèque Vaticane [Rome] afin de parfaire le travail pour lequel il est déjà « missionné » : éditer les manuscrits grecs de Proclus [412-485], philosophe alexandrin. Continuer la lecture de « Cousin, Victor (1792-1867), sollicitation pour un voyage en Italie »

Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut

Comme beaucoup de ceux qui ont vécu la période tumultueuse de la Révolution française, Louis François Antoine Arbogast a mené une existence particulièrement diverse, où se succèdent et s'entrecroisent plusieurs vies. Avocat, mathématicien d'envergure internationale, homme politique s'intéressant à l'Instruction publique, professeur d'École centrale, associé à l'Institut national dès sa création. Continuer la lecture de « Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut »

Cousin et les mystères de l’Académie française

En 1844, sous le pseudonyme d'Arthur de Drosnay, paraît, d'Arthur Barbat de Bignicourt [1824-1888], un livre d'anecdotes, intitulé "Les petits mystères de l'Académie française : révélations d'un envieux." Il y trace, à charge, les portraits des quarante académiciens : successivement, dans le désordre évoqué du hasard : Ballanche, Cousin, Nodier, Patin, Chateaubriand, etc. Continuer la lecture de « Cousin et les mystères de l’Académie française »

Les Écoles centrales

Quatre-vingt dix-huit écoles centrales furent établies dans les départements de la France [aux frontières élargies], entre 1796 et 1802. Conçues sous la Convention Nationale [1792-1795], elles sont mises en place sous le Directoire [1795-1799]. Après quelques années de fonctionnement, elles subissent un effet en retour du coup d'État du 18 brumaire an VIII [1799] ouvrant la période du Directoire ; puis sont supprimées par la loi du 2 floréal an X [1er mai 1802]. Continuer la lecture de « Les Écoles centrales »

Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon

Normalien [1845], agrégé des lettres [1848], docteur-ès-lettres [1857], enseignant, puis recteur de l'académie de Clermont [1873-1874], et de Poitiers [1874-1879], reprend et achève sa carrière comme professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon. Continuer la lecture de « Aubertin, Charles (1825-1908), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon »

Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet

Avec la biographie de René Binet, on prend connaissance de la structure et de l'enseignement des Écoles centrales des départements [1796-1802]. Ce recteur de l'ancienne Université y est, à Paris, professeur de Langues anciennes à l'École centrale du Panthéon. Sa carrière le conduit à devenir [1804] le premier proviseur du lycée Bonaparte (Condorcet). Continuer la lecture de « Binet, René (1732-1812), premier proviseur du lycée Condorcet »

Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796

De février à mars 1796, cent quarante-quatre personnalités, demeurant hors de Paris, sont élues associés non-résidants de l'Institut national des Sciences et des Arts.  Vingt-trois d'entre elles sont professeurs dans une des Écoles centrales des départements.  Continuer la lecture de « Professeurs d’Écoles centrales et Associés non-résidants de l’Institut national, 1796 »

Joguet, Vincent Louis (1815-1874), le provisorat de Saint-Louis, ou le couronnement d’une vie

Après un début dans le journalisme et la fréquentation des milieux saint-simoniens, V. L. Joguet quitte l'enseignement pour occuper des fonctions administratives d'autorité. La lente succession des postes en province lui permet d'atteindre Paris.

Le provisorat de Saint-Louis, de 1868 à 1874, déjà réputé pour ses enseignements scientifiques, constitue l'achèvement de sa carrière.

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Guéroult, P. C. B. (1744-1821), du professorat d’Éloquence à la direction de l’École normale

C’est l’histoire d’un intellectuel, Pierre Claude Bernard Guéroult, dont la carrière est déjà accomplie dans la carrière des lettres, ayant déjà la cinquantaine lorsqu’il participe aux évènements de la Révolution française. Et qui devient à près de soixante-dix ans, le premier directeur de l’École normale, installée tout d’abord dans les combles des locaux de la Faculté des Lettres de Paris, c’est à dire dans l’ancien collège Du Plessis.

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Boudhors, Charles Henri (1862-1933). Professeur de lettres au lycée Henri-IV

Plus de trente ans professeur de lettres, à Paris, au lycée Henri-IV, Charles Henri Boudhors est d’une famille de normaliens de la rue d’Ulm. Après une carrière classique où il occupe des premiers postes en province, il est, comme son père nommé à Paris. Son nom reste attaché à l’édition savante des Oeuvres complètes du chevalier de Méré et à celle, en sept volumes, de Nicolas Boileau.

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Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études

Passant, semble-t'il sans difficulté apparente, du régime napoléonien à la Restauration, la carrière universitaire de l'abbé Thibault est une réussite. Prêtre, prêtre défroqué, prêtre à nouveau, il parcourt, dans le domaine de l'enseignement, toutes les étapes des fonctions d'autorité jusqu'à devenir, à la veille de la Révolution de Juillet, Inspecteur général des études. Continuer la lecture de « Thibault, Nicolas (1769-1830), de l’enseignement du latin à l’Inspection générale des études »

Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université

Fidèle à la vocation de la Confédération de l'Oratoire, Jacques Roman se consacre à l'enseignement, tout à la fois comme professeur et comme supérieur de collèges dépendants de l'Ordre. Mais la dissolution des congrégations religieuses séculières en 1792, puis l'émigration en Italie viennent tout bouleverser. Une nouvelle carrière, conduisant au sommet, va s'ouvrir. Continuer la lecture de « Roman, Jacques (1744-1823), de l’Oratoire à l’Inspection générale de l’Université »

Le premier Conseil royal de l’Instruction publique : 17 février-20 mars 1815

L'Empire napoléonien, avec la loi du 10 mai 1806, et le décret du 17 mars 1808, a mis en place, en France, un « système » universitaire, centralisé, vaste et cohérent. Louis XVIII, revenu d'Angleterre, est amené, au cours de la première Restauration, à garder les grandes lignes de l'organisation antérieure. Continuer la lecture de « Le premier Conseil royal de l’Instruction publique : 17 février-20 mars 1815 »

Augustin François Germé (1745-1824), de l’École centrale au rectorat de Rennes

La Révolution française, avec le Directoire, puis l'Université napoléonienne ont créé un "système" universitaire dépendant de l'État centralisé, imbriquant structures enseignantes (Écoles centrales, Lycées, Facultés) et administratives (Recteurs et Inspecteurs d'académie). C'est dans ce cadre que se déploie la carrière de près de mille cinq cents personnalités. Augustin François Germé, tour à tour professeur de Belles-lettres, recteur, professeur de Faculté, doyen, est l'une d'entre elles. Continuer la lecture de « Augustin François Germé (1745-1824), de l’École centrale au rectorat de Rennes »

Alhoy, Louis François Joseph (1760-1826), administrateur et poète des hôpitaux

Destiné à l'enseignement, Louis François Joseph Alhoy, au moment de la Révolution française, voit momentanément sa carrière, comme pour beaucoup, s'orienter différemment. Son nom reste attaché, avec ses "Promenades poétiques dans les hospices et les hôpitaux de Paris [1826]" , à une œuvre plus didactique que littéraire. Continuer la lecture de « Alhoy, Louis François Joseph (1760-1826), administrateur et poète des hôpitaux »

Diez, Charles Nicolas Denis (1826-1872), traducteur des Odes du poète allemand Klopstock

Déjà maître d'études, Charles Nicolas Denis Diez fait partie des six professeurs reçus à l'agrégation d'allemand ayant lieu pour la première fois en 1849 et devient ainsi professeur de lycée. Le doctorat ès-lettres, passé en 1859, lui permet d'enseigner en Faculté : il est nommé professeur de Littérature étrangère à Besançon [1864-1865], puis à Dijon [1872]. Continuer la lecture de « Diez, Charles Nicolas Denis (1826-1872), traducteur des Odes du poète allemand Klopstock »

Rabillon, Étienne Vital (1769-1840), professeur et inspecteur d’académie à Rennes

Successivement enseignant d'École centrale [1796], de Lycée [1803], puis de Faculté [1810], en tant que professeur de Littérature grecque et latine, Étienne Vital Rabillon, après 1815, poursuit et achève sa carrière dans la fonction administrative d'inspecteur d'académie. Continuer la lecture de « Rabillon, Étienne Vital (1769-1840), professeur et inspecteur d’académie à Rennes »

Sicard, Roch Ambroise (1742-1822), un philanthrope, de l’Institut national à l’Académie française

L'abbé Sicard a cinquante trois ans lorsqu'il est nommé, en novembre 1795, membre de l'Institut national, dans la section de Grammaire de la Classe de Littérature et Beaux-arts [troisième Classe]. Continuateur de l'abbé de L'Épée à l'Institution nationale des sourds-muets [1790], enseignant de grammaire à l'École normale [1795], il est l'auteur d'Éléments de grammaire générale appliquée à la Langue française [an VIII-1799*].
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Hallberg, Louis Eugène (1839-1921), professeur de Littérature étrangère à Toulouse

Ancien élève de l'École normale supérieure [1858], agrégé des lettres [1861], docteur ès-lettres [1869], Louis Eugène Hallberg, après quelques années d'enseignement secondaire [1861-1872] devient [Dijon, 1872 ; Toulouse, 1878] l'un des quinze professeurs de Littérature étrangère des Facultés des Lettres. Continuer la lecture de « Hallberg, Louis Eugène (1839-1921), professeur de Littérature étrangère à Toulouse »