Cayx, Charles (1793-1858), vice-recteur de l’Académie de Paris

Ancien élève de l'École normale [1812] Charles Cayx mène d'abord une carrière d'historien au moment où se créent, avec une dizaine de jeunes professeurs, les premières chaires d'histoire dans les collèges royaux [1818]. Puis il assume d'importantes responsabilités administratives jusqu'à devenir, directement auprès d'Hippolyte Fortoul, alors ministre de l'Instruction publique et des Cultes, Vice-recteur de l'Académie de Paris [1854-1858]. Continuer la lecture de « Cayx, Charles (1793-1858), vice-recteur de l’Académie de Paris »

Delaunay, Émile (1799-1875), professeur de Littérature française

Professeur de Littérature française à la Faculté de Rennes, Émile [Athanase] Dionet, dit Delaunay [1799-1875] est l’homme d’un seul poste : il y reste un peu plus de trente ans. l est aussi l’homme d’un seul manuel, rédigé pour la préparation au baccalauréat, en collaboration avec Antoine Léandre Sardou [1803-1881]. Continuer la lecture de « Delaunay, Émile (1799-1875), professeur de Littérature française »

Poirson, Auguste (1795-1870), ou la naissance de l’enseignement de l’histoire

Ce sont d’anciens élèves de l’École normale qui se voient chargés, en 1818, par la Commission royale de l’Instruction publique de mettre au point le nouvel enseignement d’histoire qui doit prendre place dans l’enseignement des collèges royaux. Auguste Poirson à Henri-IV ; Charles Cayx à Charlemagne ; Chrysanthe Ovide Des Michels, à Condorcet, font partie de ces pionniers qui enseignent l’histoire dans les collèges parisiens.

Continuer la lecture de « Poirson, Auguste (1795-1870), ou la naissance de l’enseignement de l’histoire »

Daburon, Abbé André René Pierre (1758-1838). Inspecteur général de l’Université

Jusqu’à la Révolution française, l’abbé André René Pierre Daburon mène une activité d’enseignant conforme à la congrégation religieuse des Oratoriens auquel il appartient.Émigré, le Consulat, lui permet de revenir en France. Avec la création de l’Université impériale s’ouvre alors pour lui, en 1808, une carrière au sein du corps des Inspecteurs généraux. Continuer la lecture de « Daburon, Abbé André René Pierre (1758-1838). Inspecteur général de l’Université »

Verdot (1807-1871), Jean Maurice , normalien, directeur de l’Institution Verdot

Les institutions privées, hébergeant des pensionnaires, et fournissant un enseignement complémentaire aux élèves des collèges et des lycées sont nombreuses au XIXème siècle. On en compte environ huit cents dans toute la France. L' Institution Verdot, dirigée par un normalien, fait partie de ce groupe d'institutions établies dans le Marais, aux environs du collège Charlemagne : Massin, Favart, Jauffret, Liévyns. Continuer la lecture de « Verdot (1807-1871), Jean Maurice , normalien, directeur de l’Institution Verdot »

Rattier, Marie Stanislas [1793-1871] de l’enseignement confessionnel au petit rectorat

Dans l’histoire mouvementée du XIX ème siècle, Marie Stanislas Rattier, ancien élève de l’École normale, mêle des activités d’enseignant, d’avocat, de journaliste, d’éditeur scolaire, de recteur et d’Inspecteur d’Académie.L’unité de ce kaléidoscope professionnel ce sont, fondées sur un légitimisme militant, la défense et l’illustration de la religion catholique. Continuer la lecture de « Rattier, Marie Stanislas [1793-1871] de l’enseignement confessionnel au petit rectorat »

Hignard, Henri (1819-1893), professeur de Littérature ancienne à Lyon

L’ordonnance royale du 24 août 1838 qui rétablit les Facultés des Lettres de Bordeaux, de Lyon, de Montpellier, de Rennes, provoque d’emblée la création de vingt nouvelles chaires.C’est dans ce mouvement global que s’inscrit la carrière typique d’Henri Hignard toute entière consacrée à l’enseignement des lettres et de la littérature grecque et latine.  Continuer la lecture de « Hignard, Henri (1819-1893), professeur de Littérature ancienne à Lyon »

Dizy, Thomas (1799-1887), de l’École normale (1819) au rectorat (1845-1847)

Carrière classique de normalien : licencié, agrégé des classes supérieures, enseignant en province les humanités puis la rhétorique, inspecteur d’académie et enfin recteur.Mais, à la suite d’un profond désaccord avec son ministre de tutelle, ses fonctions rectorales tournent court. La mise à la retraite d’office vient interrompre sa vie professionnelle.  Continuer la lecture de « Dizy, Thomas (1799-1887), de l’École normale (1819) au rectorat (1845-1847) »

Bellissens, Eloy [1758-1834], recteur sous l’Empire et la Restauration

La mise en place de l'Université impériale [1806-1809], avec toutes ses Facultés et sa trentaine de rectorats, nécessite le recrutement d'un nombreux personnel. Des sentiments religieux et conservateurs sont appréciés. La compétence s'acquiert dans l'accomplissement des fonctions. Ainsi la carrière de l'abbé Eloy de Bellissens s'accomplit-elle sans encombre sous l'Empire et la Restauration. Continuer la lecture de « Bellissens, Eloy [1758-1834], recteur sous l’Empire et la Restauration »

La mort de Martin : opium et ferveur religieuse, 1864

Paul François Dubois, président de l’Association des Anciens élèves de l’École normale [1850-1866] rédige chaque année les notices des élèves disparus. En 1864, il consacre un texte à Pierre Martin [1793-1864], de la promotion 1812. Comme à son accoutumée, il donne libre cours à son lyrisme pour décrire les derniers jours de ce normalien. Continuer la lecture de « La mort de Martin : opium et ferveur religieuse, 1864 »

Artaud, Nicolas Louis (1794-1861), Vice-recteur de l’Académie de Paris

Cet ancien élève de l’École normale connaît dans sa profession les vicissitudes liées à la vie politique de l’époque : la Restauration, la IIe République, le rétablissement de l’Empire. Cependant, tout en accomplissant une belle carrière littéraire, il parcourt dans l’enseignement toutes les étapes de la réussite d’un administrateur, de l’Inspection générale des études [1835] au Vice-rectorat de l’Académie de Paris [1858].  

Continuer la lecture de « Artaud, Nicolas Louis (1794-1861), Vice-recteur de l’Académie de Paris »

Les Inspecteurs de l’Académie de Paris au milieu du XIXe siècle

Au dix-neuvième siècle, une trentaine de personnalités occupent à un moment de leur carrière, la fonction d' Inspecteurs de l'Académie de Paris. C'est quelquefois une récompense, le plus souvent un tremplin, pour d'autres fonctions plus importantes : rectorats de grandes d'académies, Inspection générale. Continuer la lecture de « Les Inspecteurs de l’Académie de Paris au milieu du XIXe siècle »

Guillemin, Jean Jacques (1814-1870), une longue carrière de recteur d’Académie

Ancien élève de l'École normale  [1834], agrégé [1844], docteur ès-lettres [1847] sa vie professionnelle se dessine comme celle d'un professeur d'Histoire dans un lycée de province puis de Paris, ou même à l'Université. Mais, en 1850, il devient le plus jeune des recteurs, en étant nommé recteur départemental de la Corrèze. Il va rester presque vingt ans dans la carrière rectorale. Successivement la Corrèze, la Meurthe, l'Ille-et-Vilaine, Douai, Nancy. Continuer la lecture de « Guillemin, Jean Jacques (1814-1870), une longue carrière de recteur d’Académie »

Ozaneaux, Georges (1795-1852), de l’École normale à l’Inspection générale

Sa formation initiale le conduit à l’enseignement, en province, puis à Paris. Et à de hautes fonctions administratives, du rectorat à l’Inspection générale, jusqu’à devenir conseiller de l’Université. Auteur d’un manuel de philosophie, d’un dictionnaire de français-grec, et de livres d’histoire, il ne dédaigne pas la carrière des lettres, publie de la poésie et se fait jouer avec succès au théâtre royal de l’Odéon.

Continuer la lecture de « Ozaneaux, Georges (1795-1852), de l’École normale à l’Inspection générale »

Heine, un reportage à l’Académie des Sciences morales et politiques

Enthousiasmé par la Révolution de Juillet, le poète allemand Henri Heine [1797-1856] s'installe en France fin mai 1831. Il y restera jusqu'à sa mort, en février 1856. Observateur passionné, spirituel et caustique de la société française, il est un temps correspondant de l'Augsbürger Allgemeine Zeitung [Gazette universelle d'Augsbourg]. Continuer la lecture de « Heine, un reportage à l’Académie des Sciences morales et politiques »

Le premier concours de philosophie de l’Académie des Sciences morales

L'Académie des Sciences morales et politiques, dès sa reconstitution en octobre 1832, veille à renouer avec sa tradition de concours richement dotés, pour chacune de ses cinq sections : Philosophie ; Morale ; Législation, droit public et jurisprudence ; Économie politique et statistique ; Histoire générale et philosophique. On trouvera ci-dessous, les résultats du premier concours de philosophie sur Aristote.

Continuer la lecture de « Le premier concours de philosophie de l’Académie des Sciences morales »

Louis de Fontanes [1757-1821], ou l’éducation à l’ombre du Trône et de l’Autel

L'Université impériale prévue dans le projet de loi du 10 mai 1806, se met en place  à partir du décret du 17 mars 1808. Parmi les 144 articles, sont précisés les ordres des établissements [Faculté, lycée, collège, etc.], la nature des diplômes [baccalauréat, licence, doctorat], le découpage territorial en Académies [calqué sur l'implantation et le ressort des cours d'Appel].
Continuer la lecture de « Louis de Fontanes [1757-1821], ou l’éducation à l’ombre du Trône et de l’Autel »

Grivot, Félix (1793-1879), l’un des quatre-vingt-six petits recteurs départementaux

Le parcours est classique. De formation scientifique, il est pendant plus de vingt ans enseignant de mathématiques ou de physique. Puis, Inspecteur d'Académie pendant seize ans, la loi Falloux lui permet d'être pendant trois ans recteur départemental de la Charente.
Continuer la lecture de « Grivot, Félix (1793-1879), l’un des quatre-vingt-six petits recteurs départementaux »

Joseph Guichemerre (1794-1870), normalien, professeur, poète et administrateur

La carrière de Joseph Guichemerre, docteur ès-lettres [1817], puis agrégé des lettres [1822] est typique de celles des normaliens, qui peuvent être tout à la fois enseignants, administrateurs [principal, inspecteur, recteur], tout en restant, pour le plaisir, de distingués hellénistes. Continuer la lecture de « Joseph Guichemerre (1794-1870), normalien, professeur, poète et administrateur »

La mort de Jules Helleu, normalien latiniste, 1874

Le 18 octobre 1874, Jules Helleu (1824-1874), normalien de 1843, meurt en son domicile parisien. Professeur de quatrième au lycée Condorcet, où une dizaine d'années plus tôt il était encore élève, on lui doit plusieurs éditions scolaires d'auteurs grecs, latins et français : Aristophane, Lucrèce, Cicéron, Claude Lancelot, Jean de La Bruyère.

Continuer la lecture de « La mort de Jules Helleu, normalien latiniste, 1874 »

Eugène Thionville (1821-1858), normalien, censeur des études à Poitiers

Comme il arrive souvent dans les récits biographiques concernant des anciens élèves de l’École normale, les fonctions administratives succèdent aux fonctions pédagogiques.  Séquence qui s’explique, par la santé fragile de tel ou tel, lorsque l’administration veille à substituer aux fatigues de l’enseignement la charge supposée plus légère de l’administration. Continuer la lecture de « Eugène Thionville (1821-1858), normalien, censeur des études à Poitiers »

Louis Morand (1819-1866), la simple carrière administrative d’un normalien

La carrière de Louis Morand de déroule de manière assez classique. Après avoir réussi le concours d'entrée de l'Ecole normale, il part avec sa licence enseigner en province. Rappelé à l'Ecole pour y devenir surveillant, il réussit l'agrégation de grammaire, et, en tant que censeur puis proviseur, assure tous les deux ou trois ans un nouveau poste en province.
Continuer la lecture de « Louis Morand (1819-1866), la simple carrière administrative d’un normalien »

Bascou (P. Auguste) et la chaire de Littérature à Montpellier

La Faculté des Lettres de Montpellier, créée en 1809 dans le cadre de l'Université impériale, supprimée en 1815 par la Restauration, est rétablie par une ordonnance royale de Louis-Philippe, le 24 août 1838. P. A. Bascou, ancien élève de l'École normale [1819], docteur ès-lettres [Toulouse, 1838] est le premier titulaire de la chaire. Continuer la lecture de « Bascou (P. Auguste) et la chaire de Littérature à Montpellier »

Guizot et le rétablissement de l’Académie des Sciences morales et politiques

Le 26 octobre 1832, une ordonnance royale, signée Louis-Philippe, restaure la classe des Sciences morales et politiques, fondée initialement en 1795 par la Convention, et supprimée par Napoléon, premier consul, en 1803. Dans le troisième tome de ses Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps [8 volumes, 1858-1867], François Guizot [1787-1874], qui contresigne cette ordonnance, rapporte le rôle décisif qu'il a joué pour ce rétablissement. Continuer la lecture de « Guizot et le rétablissement de l’Académie des Sciences morales et politiques »

Félix Blanchet (1826-1861), la carrière inachevée d’un normalien

Les étapes sont habituelles : études en province, lycée parisien, préparation au concours. Élève boursier à l’École, agrégation des lettres à la sortie, et, pour clore le parcours universitaire, doctorat ès-lettres. Spécialiste de littérature latine. Voyages culturels en Allemagne, en Italie, en Angleterre, en Hollande. Un poste dans l’enseignement supérieur se dessinait. Mais une santé fragile a brisé ce parcours sans histoire.
Continuer la lecture de « Félix Blanchet (1826-1861), la carrière inachevée d’un normalien »

1866. L’élection de Victor de Broglie, à l’Académie des Sciences morales et politiques

Lorsqu’il se présente en 1866 à l’Académie des Sciences morales et politiques, pour devenir membre titulaire de la section de philosophie,  Victor, duc de Broglie [1785-1870] est déjà un familier de l’Institut de France. Il avait été élu membre libre de l’Académie des Sciences morales et politiques [fauteuil 2] le 20 avril 1833, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement du maréchal Soult. Et élu à l’Académie française, le 1er mars 1855, au fauteuil 24, en remplacement du comte de Sainte-Aulaire. Continuer la lecture de « 1866. L’élection de Victor de Broglie, à l’Académie des Sciences morales et politiques »

Pierrot-Deseilligny [1792-1845], proviseur au collège Louis le Grand

Jules Amable Pierrot, dit Pierrot-Deseilligny, ancien élève de la première promotion de l’École normale [1810], conjugue les fonctions de professeur de rhétorique à Charlemagne et à Louis le Grand, d’enseignant d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris, de traducteur de classiques latins, et d’administrateur, en étant pendant quinze ans [1830-1845] proviseur au collège Louis-le-Grand. Continuer la lecture de « Pierrot-Deseilligny [1792-1845], proviseur au collège Louis le Grand »

Germain Lecomte [1797-1864], de l’École normale au rectorat

Après seize ans d’enseignement [1818-1834], des fonctions administratives d’encadrement sont confiées à Germain Lecomte : successivement Inspecteur d’académie [1834], et à deux reprises Recteur d’académie, à Grenoble [1843], puis à Orléans [1845], avec un passage de sept ans comme proviseur [1836-1843]. La concentration des académies décidée par le ministre Achille de Vaulabelle en 1848, met fin prématurément à sa carrière.
Continuer la lecture de « Germain Lecomte [1797-1864], de l’École normale au rectorat »

Lehuërou, un ancien élève de l’École normale à la recherche des origines

Julien Marie Lehuërou [1807-1843] fait partie de cette cohorte de jeunes normaliens marqués à partir de 1827 par l’enseignement de Jules Michelet, jeune maître de conférences, et qui se détournent de la philosophie ou des lettres pour consacrer leur vie à défricher les racines de l’histoire de France. Continuer la lecture de « Lehuërou, un ancien élève de l’École normale à la recherche des origines »

Livret délivré par le Maire, destiné aux ouvriers, 1852

Ce livret de trente-six pages, en date de 1852, composé pour la mairie d’Orléans, est le type de document dont le dépôt n’était pas obligatoire à la Bibliothèque nationale.
Il fournit le texte de l’Arrêté du 1er décembre 1803, sur le livret ouvrier ; un extrait du Code pénal [articles 415, 416] ; un extrait de la Loi du 12 avril 1828, relative aux manufactures, fabriques et ateliers.


Continuer la lecture de « Livret délivré par le Maire, destiné aux ouvriers, 1852 »

Albrand (1795-1826), le destin colonial d’un Normalien

Fortuné Albrand [1795-1826], normalien  de la 4ème promotion [1813] et bon connaisseur de la langue arabe, perfectionnée à l’École spéciale des langues orientales, quitte la voie classique de l’enseignement de rhétorique, pour devenir le représentant des intérêts commerciaux de la France à Madagascar, et commandant  d’une petite  île jadis repaire des pirates. Continuer la lecture de « Albrand (1795-1826), le destin colonial d’un Normalien »

L’historien Jean Yanoski, de l’École normale au collège de France

Jean Yanoski [1813-1851], ancien élève de l’École normale [1833], agrégé d’histoire et géographie [1836], à deux reprises lauréat de l’Institut [1839], suppléant au collège de France [1840] a laissé un nom dans l’histoire de France pour son étude sur l’Abolition de l’esclavage ancien au Moyen âge, et sa transformation en servitude de la glèbe [réédité en 1985]. Continuer la lecture de « L’historien Jean Yanoski, de l’École normale au collège de France »

Eugène Baret (1814-1887), inspecteur général de l’Instruction primaire

Eugène Baret [1814-1887], normalien, agrégé, docteur, croise un double parcours universitaire. Spécialiste d’Espagnol, il inaugure l’enseignement de Littérature étrangère à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand [1855], avec de nombreux ouvrages sur la littérature espagnole. Puis, à partir de 1873, occupe des fonctions administratives de plus en plus importantes : inspecteur d’académie, recteur, inspecteur général de l’Instruction primaire. Continuer la lecture de « Eugène Baret (1814-1887), inspecteur général de l’Instruction primaire »

24 avril 1817. Pastoret préside la séance des quatre Académies

Le jeudi 24 avril 1817, Emmanuel Pastoret [1755-1840], en tant que Président de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres pour l'année 1817, préside la séance publique annuelle des quatre Académies. Discours de célébration où les convictions intimes de Pastoret, qui dès le début de sa carrière politique a été un partisan de la royauté constitutionnelle, n'ont aucun mal à s'exprimer, en ce temps de la Restauration triomphante. Continuer la lecture de « 24 avril 1817. Pastoret préside la séance des quatre Académies »

30 septembre 1791. Séance de clôture de l’Assemblée nationale constituante.

Emmanuel Pastoret [1755-1840], participe, le vendredi 30 septembre 1791, à la séance de clôture de l’Assemblée nationale constituante et y prononce, à la suite de Jean Sylvain Bailly [1736-1793] maire de Paris,  un discours exaltant la première Constitution de la France.

Continuer la lecture de « 30 septembre 1791. Séance de clôture de l’Assemblée nationale constituante. »

24 décembre 1755. Naissance d’Emmanuel Pastoret.

Emmanuel Pastoret meurt à Paris, le 28 septembre 1840. C’est l’occasion, pour l’Académie française, dont il est membre depuis 1820 ; pour l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dont il est fait partie depuis 1785 ; pour l’Académie des Sciences morales et politiques où il est nommé en 1832, d’en faire l’éloge.  Continuer la lecture de « 24 décembre 1755. Naissance d’Emmanuel Pastoret. »

L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, en 1816.

Au lendemain de la seconde Restauration, l’ordonnance royale du 21 mars 1816, signée par Louis XVIII et contresignée par Vincent Marie Viénot Vaublanc [1756-1845], ministre de l’Intérieur dans le premier ministère Richelieu [26 septembre 1815-29 décembre 1818], désigne les membres de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres reconstituée.
Continuer la lecture de « L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, en 1816. »

Académie française : les exclusions de 1816

La Restauration, ouverte par l’abdication de l’empereur Napoléon [6 avril 1814] et le retour des Bourbons, interrompue par la période des Cent-Jours [20 mars-22 juin 1815], reprend, sous l’appellation de seconde Restauration, à partir du 8 juillet 1815, date du retour de Louis XVIII à Paris. Tandis qu’une Terreur blanche s’exerce librement, une liste officielle de proscription est définie par ordonnance, et tous les domaines de la vie politique sont peu à peu profondément remaniés. Le monde de la culture n’est pas épargné. Comme en témoigne l’ordonnance du 21 mars 1816.

Continuer la lecture de « Académie française : les exclusions de 1816 »