En 1802, paraît, en deux volumes, l’ouvrage ayant pour titre : Rapports du physique et du moral de l’homme, par P. J. G. Cabanis. Le livre, composé par un médecin réputé, rassemble douze Mémoires, dont les six premiers ont été lus, en 1796 et 1797, devant les membres de la Classe des Sciences morales et politiques de l’Institut national tout récemment créé.
Amédée Jacques : La Philosophie et la Liberté de penser
Le 15 décembre 1847, paraît le premier numéro de la revue La Liberté de penser, Revue philosophique et littéraire, fondée par Amédée Jacques. La revue paraît le 15 de chaque mois, et va fonctionner sur quarante-huit numéros, jusqu’au 21 novembre 1851, avec la collaboration initiale d’Ernest Bersot [1816-1880], d’Émile Saisset [1814-1863], de Jules Simon [1814-1896]. On trouvera ici le texte intégral de son éditorial. Continuer la lecture de « Amédée Jacques : La Philosophie et la Liberté de penser »
La mort du philosophe et homme politique Royer-Collard, 1845
Le journaliste et homme politique, légitimiste modéré, Charles de Lacombe [1832-1904] publie en 1863 un ouvrage intitulé Royer-Collard**. Dans ce livre, où il dresse un portrait incomplet, mais flatteur, de Pierre Paul Royer-Collard [1763-1845] Charles de Lacombe, cite les propos de Prosper de Barante [1782-1866] rapportant les derniers moments de l’homme politique et philosophe, chef de file des Doctrinaires.
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La mort du philosophe Jean Philibert Damiron, 1862
Jean Philibert Damiron [1794-1862], ancien titulaire de la chaire d’Histoire de la philosophie moderne à la Faculté des lettres de Paris [1845 à 1856] ; membre depuis 1836, de l’Académie des sciences morales et politiques, section de philosophie ; ami de toujours de Victor Cousin, dont il a été l’élève à l’École normale, meurt dans la fin d’après midi du samedi 11 janvier 1862.
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La bibliothèque de Joseph Joubert, entre ciel et terre
Quatre ans après la première édition [1838] du Recueil des pensées de M. Joubert, par François René de Chateaubriand, Paul Chaudru de Raynal [1797-1845], son neveu par alliance, édite les Pensées, essais et maximes de J. Joubert. Continuer la lecture de « La bibliothèque de Joseph Joubert, entre ciel et terre »
Création des agrégations des Facultés, pour les lettres, en 1840
Le philosophe Victor Cousin, est ministre de l’Instruction publique dans les six mois d’existence du second ministère Thiers, du 1er mars au 28 octobre 1840. Il fait prendre par le roi Louis-Philippe, dès le 24 mars 1840, une ordonnance créant, pour les lettres, des agrégés des Facultés, nommés au concours, et capables de suppléer des professeurs titulaires absents.
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Lettre ouverte de Pierre Leroux à l’Académie des Sciences morales, 1842
Le 30 décembre 1842, Pierre Leroux [1797-1871], publie une lettre ouverte à la prestigieuse Académie des Sciences morales et politiques, recréée par le roi Louis-Philippe en octobre 1832. Ce texte attaque nommément le philosophe Victor Cousin [1792-1867], alors au faîte de sa célébrité, l’accusant encore une fois de la «Mutilation d'un écrit posthume de Théodore Jouffroy». Continuer la lecture de « Lettre ouverte de Pierre Leroux à l’Académie des Sciences morales, 1842 »
Le philosophe, concierge des catacombes philosophiques
La définition du philosophe, comme « ami de la sagesse » est convenue. Il en est d’autres qui sont parfois plus polémiques. Telle est celle que donne Jean Baptiste Maugras [1762-1830], en 1827, à l’occasion de son cours d’ouverture, dans la chaire d’Histoire de la Philosophie ancienne, qu’il prononce en 1827, à la Faculté des lettres de Paris.
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L’agrégation de philosophie en 1836
Le premier concours d’agrégation de philosophie a lieu en 1825, alors que Mgr. Denis comte Frayssinous [1788-1832] est, depuis le 2 août 1824, ministre des Affaires ecclésiastiques et de l’instruction publique du gouvernement Villèle [décembre 1821-janvier 1828].
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Joseph Joubert : un portrait romantique
On doit au critique littéraire André Beaunier [1869-1925], dans son ouvrage La Jeunesse de Joubert [Paris : Librairie académique Perrin, 1918] la recomposition d’un portrait romantique de Joseph Joubert [1754-1824] mélangeant l’élégance supposée de l’homme de salon du XVIIIè siècle, et le goût de la solitude, de la rêverie et des méditations généralement attribué aux romantiques du début du XIXè siècle.
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La mort d’Immanuel Kant
Victor Cousin publie en février-mars 1830, dans le journal Le Globe, sous forme de feuilleton, le texte « Kant dans les dernières années de sa vie ». Il y rapporte les témoignages qui rendent compte de la mort d'Immanuel Kant [1724-1804] survenue le 12 février 1804.
Portrait de Joseph Joubert par Chateaubriand
Dans ses Mémoires d'outre-tombe [1849-1850] François René de Chateaubriand trace le portrait de son ami Joseph Joubert [1754-1824] qu'il a connu en 1801, par l'intermédiaire de Louis de Fontanes [1757-1821], dans le salon parisien de Pauline de Beaumont [1768-1801].
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Portrait de Joseph Joubert par Chateaubriand
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La mort du philosophe et moraliste Ernest Bersot
Ernest Bersot [1816-1880], meurt le 1er février 1880, dans ses appartements de l’École normale supérieure dont il est le directeur, depuis 1871. En 1865 s’est déclaré un cancer au visage. Et dans les premiers mois de de 1879, ce dernier poursuivant ses ravages, perfore la joue, envahit les gencives et les nerfs des os maxillaires. Dans une souffrance sans trêve, Ernest Bersot sait que la fin est proche. Paul Reclus [1847-1914], son médecin témoigne des derniers moments.
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La mort de Charles Cucuel, professeur de littérature grecque à la Faculté des lettres de Bordeaux
Le mardi 24 novembre 1891, Charles Cucuel [1860-1891], meurt en son domicile à Bordeaux, à l’âge de trente et un ans. F. Dürrbach, son camarade de promotion à l’École normale supérieure [1880-1883], rédige sa notice nécrologique dans l’Annuaire des anciens élèves de l’École normale [1892]. Il décrit les conditions de son décès.
La mort de Charles Mallet, professeur de philosophie, ancien recteur
Le dimanche 28 mars 1875, Charles Mallet [1807-1875], meurt en son domicile à Paris, à l’âge de soixante-huit ans. André François Anquetil, son camarade de promotion à l’École normale [1826-1828], rédige sa notice nécrologique dans l’Annuaire des anciens élèves de l’École normale supérieure [1876]. Il décrit ses derniers instants.
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Maine de Biran en 1812
En octobre 1812, Maine de Biran [1766-1824], né le 29 novembre 1766 à Bergerac, dans le diocèse de Périgueux [généralité de Bordeaux], a quarante-cinq ans.
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Kératry au secours de V. Cousin, victime de la réaction politique.
Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 février 1820 le duc de Berry, fils du Comte d'Artois, est assassiné. Le ministère modéré d'Élie Decazes est remplacé par le ministère Villèle [décembre 1821-janvier 1828], pleinement acquis au programme des ultras.
En même temps, Pierre Paul Royer-Collard qui avait jusque là soutenu le pouvoir, vient de passer à l'opposition et de s'allier aux libéraux. Victor Cousin qui le supplée dans la chaire d’Histoire de la philosophie moderne voit son enseignement suspendu.
Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer cette répression. Dont celle d’Auguste Hilarion de Kératry [1769-1859], libéral et homme de lettres reconnu.
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Ernest Renan, Paul Janet et Victor Cousin
En 1885, dix-huit ans après la mort de V. Cousin [1792-1867], Paul Janet, qui depuis quelques années est le titulaire de la chaire d’Histoire de la philosophie à la Faculté des lettres de Paris, fait paraître : Victor Cousin et son oeuvre [Paris : Calmann Lévy. In-8, VIII-487 p., 1885]. Ernest Renan [1823-1892], alors membre de l’Académie des Inscriptions et belles-lettres, en assure un compte-rendu très favorable. Continuer la lecture de « Ernest Renan, Paul Janet et Victor Cousin »
Le professeur Eugène Lerminier contre l’éclectisme de Victor Cousin.
En 1832, Eugène Lerminier [1803-1857], est professeur au collège de France dans la chaire Histoire générale et philosophique des législations comparées, créée à son intention, en mars 1831, par le ministre de l’Instruction publique de l’époque Camille Bachasson, comte de Montalivet.
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Sainte-Beuve et l’École française d’Athènes
On trouvera ci-dessous deux textes de Charles Augustin Sainte-Beuve [1804-1869], qui témoignent de l’intérêt que le critique porte, dès 1841, à la création de l’École française d’Athènes, qui verra officiellement le jour en 1846.
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Philo19 – articles
Présentation de Philo19
Cette base de données concerne les ouvrages de philosophie parus en langue française de 1800 à 1900.
DONNÉES
Près de 10 000 références bibliographiques d'ouvrages, se rapportant à près de 3000 auteurs différents.
OUVRAGES
Sont répertoriés :
1. Les ouvrages proprement dits
2. Les tirés à part, avec l'indication de la revue ayant initialement publié le texte.
3. Les thèses éditées [thèse principale, thèse latine, thèse de théologie, thèse de médecine].
4. Des documents de moins de 32 pages : leçons, discours, brochures, prospectus, placards.
THÈMES
1. La philosophie proprement dite, à travers ses domaines classiques : logique, métaphysique, morale, psychologie, et ses courants : idéologie, spiritualisme, saint-simonisme, positivisme, communisme, matérialisme, etc.
2. Les domaines voisins de la philosophie [théologie, religion] et les domaines se constituant peu à peu de manière autonome : psychologie scientifique, psychiatrie, sociologie, ethnologie, anthropologie, etc.
3. L'histoire de la philosophie [histoire institutionnelle, histoire des doctrines, ouvrages sur les auteurs]
4. L'histoire des idées, au sens large : économie, histoire, politique, institutions, lorsque les ouvrages de ces domaines entretiennent un rapport manifeste avec la philosophie et son histoire.
AUTEURS
1. Auteurs publiant directement en français (en France, en Belgique, en Suisse, etc.)
2. Auteurs de langue française, antérieurs à 1800, mais réédités entre 1800 et 1900
3. Auteurs étrangers (de l'antiquité, du moyen-âge ou de l'époque contemporaine), édités ou réédités en langue française entre 1800 et 1900.
FICHE DU LIVRE
Pour chaque ouvrage sont, le plus souvent, fournis : le nom et le prénom de l'auteur, le titre du livre, le lieu d'édition, la date de la 1ère édition (ou la date de la 1ère réédition entre 1800 et 1900), le nom de l'éditeur, des renseignements encyclopédiques (notamment les dates de réédition), le lieu d'édition, la collection, le nombre de pages, le format.
NOTICE DE L'AUTEUR
À chaque fois il est possible d'accéder à une notice de l'auteur, fournissant a minima, lorque cela est possible, date de naissance et de décès.