Quatre ans après les premières agrégations de lettres, de grammaire et de sciences, se déroule pour la première fois une agrégation de philosophie, dont les résultats sont publiés le 28 octobre 1825. Ainsi, dans le domaine des lettres, se reconstitue le système ternaire de l’Ancien Régime.
En effet, de 1766 à 1790 inclus, il y a dans l’Université de Paris, une agrégation de grammaire, dite de troisième ordre ; une agrégation de belles-lettres, dite de second ordre ; et une agrégation de philosophie, dite de premier ordre.
Dans l’esprit de cette < restauration > des anciens concours, l’agrégation de philosophie se déroule en 1825. Pas de session 1826 ; une session a lieu en 1827 ; pas de session en 1828 ni en 1829.
A partir de 1830, à l’initiative du philosophe Victor Cousin [1792-1867] qui vient d’être nommé, dès le 6 août 1830, membre du Conseil royal de l’Instruction publique, le concours d’agrégation de philosophie se déroule régulièrement chaque année et fonctionne de manière ininterrompue jusqu’en 1851 inclus.
Suspendu pendant onze ans, à partir de 1852, le concours d’agrégation de philosophie reprendra à nouveau en 1863, avec une interruption exceptionnelle en 1870.
Le concours d’agrégation de philosophie continue de fonctionner de nos jours.
LES MEMBRES DU JURY DE 1825.
Comme les autres jurys de lettres ou de grammaire, le jury pour l’agrégation de philosophie est composé de cinq personnes.
La présidence en est assurée par l’abbé Jean-Marie Burnier-Fontanel [1763-1827], doyen de la Faculté de Théologie de Paris, depuis 1811.
Participent au jury : l’inspecteur d’académie de Paris, Augustin Létendard [ou l’Étendard], ancien professeur de latin et de grec en classe de rhétorique au collège Charlemagne ; l’abbé Jean Jacques Caron [1760-1849] professeur de philosophie au collège royal de Versailles ; Pierre Laromiguière [1756-1837] professeur titulaire de la chaire de < Philosophie > à la Faculté des Lettres de Paris, et son suppléant Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845].
BURNIER-FONTANEL.
Abbé Jean Marie Burnier-Fontanel [1763-1827].
Né le 10 août 1763, au château de Rigny, à Reignier [Duché de Savoie, aujourd’hui Reignier-Villy, département de Haute-Savoie] ; mort le 15 décembre 1827, à Paris [Seine].
Études au collège d’Annecy, puis à Paris au collège Mazarin [collège des Quatre-Nations], sur l’emplacement actuel de l’Institut de France. Membre de la communauté religieuse des Robertiens est ordonné prêtre en 1787. Licencié en théologie [1788]. En 1790, devient chanoine et grand vicaire de Lescar [près de Pau].
Quitte la France pendant la Révolution française, et émigre en 1791 d’abord à Annecy, terre du duché de Savoie, province du Genevois, où il enseigne au collège. Puis se retire ultérieurement en Suisse puis en Italie, où il s’établit à Pérouse.
De retour en France, vers 1803, Jean Marie Burnier-Fontanel crée à Paris une maison d’éducation, où il enseigne entre 1804 et 1806, puis qu’il cède au Collège des Irlandais.
En 1804, Jean Marie Burnier-Fontanel est présenté au Pape Pie VII [1742-1823], alors que ce dernier est en France, dans le cadre des cérémonies du sacre de Napoléon. Le Pape lui donne le titre de Protonotaire apostolique, et souhaiterait l’emmener à Rome.
Jean Marie Burnier-Fontanel, comme préfet des études, prend la direction du collège des Irlandais, Anglais, et Écossais réunis [1806].
En 1811, est professeur de < Dogme > à la Faculté de Théologie de Paris [rétablie par l’arrêté du 16 juin 1809], où il préside les jurys de soutenance des thèses de théologie. Et bénéficiant du soutien de Louis de Fontanes [1759-1821], Grand-Maître de l’Université [1808-1815], devient en même temps le premier doyen de la Faculté de Théologie de Paris [16 octobre 1811]. Il rétablit les cours publics à la Sorbonne.
Préside le premier jury d’agrégation de philosophie en octobre 1825. Sera remplacé, en 1827, comme président du deuxième jury d’agrégation de philosophie par l’abbé André René Pierre Daburon [1758-1838], Inspecteur général de l’Université [1809], rappelé en 1824, comme Inspecteur général des études.
Membre < correspondant > [depuis le 8 janvier 1826] de l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Savoie [créé en 1820].
LÉTENDARD.
Augustin Létendard [ou l’Étendard].
Ancien clerc tonsuré.
Ancien professeur à Paris, au collège de Montaigu [sur l’emplacement de l’actuelle Bibliothèque Sainte-Geneviève], en sixième [1786], puis en troisième.
Professeur en classe de quatrième au lycée Napoléon [Henri-IV].
Professeur de latin et de grec en classe de rhétorique au lycée impérial puis collège royal Charlemagne, notamment en 1811, en même temps qu’Abel François Villemain [1790-1870].
Nommé inspecteur de l’académie de Paris, le 29 mars 1819, en remplacement de Pierre Chaudru de Raynal [1768-1849], inspecteur de l’académie de Paris [22 mai 1817-29 mars 1819], nommé Inspecteur général le 29 mars 1819.
Augustin Létendard reste en fonction jusqu’en 1833. A sa retraite reçoit l’honorariat
En octobre 1825, un des cinq membres du premier jury d’agrégation de philosophie.
CARON.
Abbé Jean Jacques Caron [1760-1849].
Né le 28 décembre 1760 à Nullemont [aujourd’hui Seine-Maritime] ; mort le 2 janvier 1849, à Versailles [Seine-et-Oise].
Il arrive à Versailles vers 1785 en qualité de précepteur dans une famille proche de la Cour. La Révolution interrompt ses projets et il s’oriente vers l’étude des sciences.
En janvier 1803, l’abbé Jean Jacques Caron est nommé professeur < d’éléments de mathématiques > à l’École centrale du département de Seine-et-Oise [à Versailles] en remplacement de Pierre Denis Thuillier [1730- ], ancien professeur de mathématiques des Pages du Roi à Versailles, premier titulaire du poste.
Au moment de la suppression définitive de l’École centrale, le 23 octobre 1804, l’abbé Caron est nommé professeur de mathématiques puis de physique au lycée de Versailles, créé par l’arrêté consulaire du 27 septembre 1803.
Puis, en 1809-1810, au moment de la création de l’enseignement de la philosophie, est nommé, toujours à Versailles, professeur de philosophie. Il reste en poste jusqu’en 1829-1830, le lycée étant devenu en 1814, collège royal.
En octobre 1825, un des cinq membres du premier jury d’agrégation de philosophie.
Il est remplacé comme professeur de philosophie en 1830-1831 par Adolphe Garnier [1801-1864], agrégé de philosophie [1827].
Secrétaire perpétuel de la Société d’Agriculture de Seine-et-Oise [1805-1820].
Aumônier du palais de Trianon [1820].
L’un des vingt-sept membres fondateurs de la société des Sciences morales de Seine-et-Oise [1834] au sein de laquelle il crée un prix de vertu qui porte son nom.
Fondateur de la Société d’Horticulture [1840].
LAROMIGUIÈRE.
Pierre Laromiguière [1756-1837]
Né le 3 novembre 1756, à Lévignac-le-Haut [Province de Guyenne, aujourd’hui département de l’Aveyron] ; mort le 12 août 1837, à Paris [Seine].
Professeur au collège de l’Esquille à Toulouse, tenu par la congrégation religieuse des Pères de la Doctrine Chrétienne [Doctrinaires]. Prête serment à la Constitution civile du clergé.
Nommé le 25 décembre 1799 par le Sénat, l’un des cent membres du Tribunat, assemblée, renouvelable chaque année par cinquième, délibérant sur les projets de loi, soumis ultérieurement au vote du Corps législatif.
À partir 1er décembre 1803, bibliothécaire des Lycées de Paris, autrement dit : de l’ancienne Bibliothèque de l’Université de Paris fondée en 1770 [Bibliothèque du Prytanée français sous la Révolution, de l’an VIII à 1808 ; puis Bibliothèque de l’Université de France [1861] et enfin Bibliothèque de la Sorbonne], poste qu’il occupe jusqu’à son décès en août 1837.
Théodore Jouffroy [1796-1842], qui succède en novembre 1837 à Laromiguière dans la chaire de < Philosophie > à la Faculté des Lettres de Paris, lui succède également comme bibliothécaire de 1837 à 1842.
En 1811 Pierre Laromiguière est nommé maître de conférences à l’École normale qui vient d’ouvrir ses portes à la fin de l’année 1810. Il assure sa conférence de philosophie en 1811-1812 auprès des élèves de la première promotion, puis est remplacé en 1812-1815 par Gabriel Mauger [1774-1861], en même temps professeur de philosophie au Collège royal de Bourbon [aujourd’hui Condorcet]. C’est cette maîtrise de conférences que Victor Cousin, ancien élève de la première promotion de l’École normale [1810], assurera en 1815-1822.
Professeur de < Philosophie > à la Faculté des Lettres de Paris [19 septembre 1809-12 août 1837], l’une des trois chaires de philosophie de la Faculté des Lettres.
Après sa mort survenue le 12 août 1837, Pierre Laromiguière sera remplacé comme professeur par Théodore Jouffroy [1796-1842], deuxième titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris, du 28 novembre 1837 au mardi 1er mars 1842.
En octobre 1825, un des cinq membres du premier jury d’agrégation de philosophie. Membre du second jury de philosophie de 1827.
De 1830 à 1836 inclus, siège aux jurys d’agrégation de philosophie, auprès de Victor Cousin, président.
CARDAILLAC.
Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845]
[écrit aussi parfois Cardailhac].
Né le 12 juillet 1766, au château de La Treyne, paroisse de Mayraguet, commune de Pinsac [aujourd’hui département du Lot] ; mort le 22 juillet 1845, à Pinsac [Lot].
Études au collège de Sorrèze, puis de La Flèche, enfin au séminaire de Saint-Sulpice à Paris.
Maître de conférences de philosophie à Paris, au séminaire de Saint-Sulpice [1er octobre1786-1er octobre 1790].
Reçoit le titre d’aumônier de la Reine. Emprisonné sous la Terreur.
Régent de philosophie, de 1810 à 1811, au collège de Montauban [département du Tarn-et-Garonne ; académie de Toulouse].
Professeur de philosophie à Paris, au lycée Bonaparte [Condorcet], à partir de 1811, en remplacement de Desfontaines.
En 1825, en remplacement de Jean François Thurot [1768-1832], professeur suppléant de Pierre Laromiguière [1756-1837], dans la chaire de < Philosophie > à la Faculté des Lettres de Paris.
En octobre 1825, un des cinq membres du premier jury d’agrégation de philosophie.
Jean Jacques Séverin de Cardaillac, est nommé inspecteur adjoint de l’académie de Paris par arrêté du 7 octobre 1829, tout en conservant son titre de professeur de philosophie au collège royal de Bourbon [ex lycée Bonaparte].
Puis inspecteur en titre [24 septembre 1830]. Reste en fonction jusqu’à son décès survenu le 22 juillet 1845.
LES ÉLÈVES REÇUS.
Sont reçus à la première agrégation de Philosophie, à Paris, le 28 octobre 1825, dans l’ordre de classement, sur huit candidats, les quatre concurrents suivants :
Alexandre Gibon [1798-1871] ; Jean Saphary [c. 1796-1865] ; Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886] ; André François Cassin [1795-1853].
GIBON.
Alexandre [Edme] Gibon [1798-1871].
Né le 4 octobre 1798, à Paris ; mort le 19 juin 1871, à Paris [Seine].
Études à Paris au lycée Charlemagne, puis au lycée Henri-IV.
Régent de philosophie au collège de Châlons-sur-Marne.
Agrégation de philosophie [28 octobre 1825]. 1/4.
Par arrêté ministériel en date du 2 octobre 1829, chargé de la chaire de philosophie du collège royal Henri-IV, en remplacement de Georges Gabriel Mauger [1774-1861] nommé inspecteur adjoint de l’académie de Paris [arrêté ministériel du 7 octobre 1829].
Par arrêté du 31 août 1840, Alexandre Edme Gibon, professeur de philosophie à Paris, au collège royal de Charlemagne, est nommé provisoirement professeur de philosophie au collège royal Saint-Louis, en remplacement d’Adolphe Garnier [1801-1864], appelé au collège royal Henri-IV.
Alexandre Edme Gibon est remplacé au collège Charlemagne, par Adolphe Franck [1809-1893], professeur de philosophie au collège royal de Versailles.
Par arrêté du 19 septembre 1840, Alexandre Edme Gibon, professeur de philosophie à Paris, au collège Stanislas, obtient un congé d’un an. Il est suppléé par Émile Saisset [1814-1863], chargé de cours, antérieurement professeur de philosophie au collège royal de Caen [23 janvier 1838-19 septembre 1840].
SAPHARY.
Jean Saphary [1796-1865].
Né an V [1796/1797], à Vic-sur-Sèze [Cantal] ; mort le 16 avril 1865, à Polminhac [Cantal].
Licencié ès-lettres.
Publie un poème, couronné par l’Académie des Jeux floraux : L’Habitant du Cantal au pied des Pyrénées, poème. [Toulouse : impr. de J. M. Douladoure. In-8, 24 p., 1825]. La même année agrégation de philosophie.
Agrégation de philosophie [28 octobre 1825] 2/4.
Professeur de philosophie au collège royal de Nancy [=1827], en remplacement de l’abbé Charles François Jean Bataillé [1792-1868], nommé à Strasbourg. Un de ses élèves obtient le premier prix au Concours général. Selon l’usage de l’époque, et comme le rapporte le journal Le Lycée, il est alors décoré et nommé à Paris, dans la chaire de philosophie au collège royal de Bourbon [Condorcet] [1827].
Suppléant du professeur de philosophie au collège royal de Bourbon, est nommé provisoirement maître de conférences de philosophie à l’École préparatoire [École normale], par arrêté du 2 novembre 1829.
Obtient, par arrêté du 31 août 1840, un congé d’un an. Est remplacé dans la chaire de philosophie du collège royal de Bourbon par Amédée Jacques, agrégé de philosophie.
Sous les auspices du National, que dirige son ami Armand Marrast se présente aux élections législatives d’ août 1846 « comme l’adversaire du communisme et le défenseur de l’agriculture. » [cité par François Picavet]. Mais pourtant il échoue à ces élections, qui donneront la majorité absolue au centre conservateur au pouvoir.
Il prend sa retraite en 1854, s’établit à Vic sur Cère, où il meurt une dizaine d’années plus tard, en 1865.
GATIEN-ARNOULT.
Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886].
Né le 30 octobre 1800, à Vendôme [Loir-et-Cher] ; mort le 18 janvier 1886, à Mont-de-Marsan [Landes].
En 1817, régent de sixième, puis en 1821 régent de cinquième à Nevers
Régent de seconde à Auch [1823] puis régent de rhétorique à Vienne [1823].
En 1824, professeur de sixième à Bourges [Cher].
Agrégation de philosophie [28 octobre 1825] 3/4.
Après l’agrégation de philosophie est nommé professeur agrégé de philosophie au collège royal de Reims [1825], en remplacement de l’abbé Maquart [1752-1831]; au collège royal de Nancy [29 novembre 1827-1830], en remplacement de Jean Saphary [1796-1865] nommé à Paris, au collège Bourbon [Condorcet] ; au collège royal de Toulouse [9 octobre 1830], en remplacement de Marie Joseph Camille Mahuziès.
Professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Toulouse, comme suppléant [1830-1831], dans la chaire occupée par l’abbé Jacques Saurimont [1770-NNN], jusqu’en 1830. Adolphe Gatien-Arnoult en est titulaire de 1831 à 1870.
Enfin, en décembre 1870 est nommé recteur de l’académie de Toulouse, en remplacement de Roch Roustan [1801-1870], décédé en fonction.
Admis à la retraite le 18 septembre 1873. Reçoit le titre de recteur honoraire.
Élu député pour la Haute-Garonne, en 1871, il est battu, en 1876, aux élections sénatoriales.
CASSIN.
André François [Magdeleine] Cassin [1795-1853].
Né le 29 mars 1795, à Saint Georges de Livoye, commune du canton de Brecey [département de la Manche] ; mort le 12 avril 1853, à la Roche-sur-Yon [département de la Vendée].
Après des études au collège d’Avranches [département de la Manche, académie de Caen], André François Cassin est régent de mathématiques élémentaires au collège de Mortain [Manche] de décembre 1815 à novembre 1818.
Se rend à Paris, où il est répétiteur et maître d’études dans différentes institutions.
Maître d’études de philosophie et de mathématiques au collège Louis-le-Grand d’octobre 1820 à octobre 1822.
Obtient sa licence en droit à Paris [1822], puis sa licence ès-lettres à Caen.
Professeur de philosophie au collège royal d’Avignon [octobre 1824-novembre 1825].
Agrégation de philosophie [28 octobre 1825] 4/4.
Après son agrégation de philosophie Cassin est chargé du cours de mathématiques élémentaires au collège royal de Caen [novembre 1825-octobre 1828].
En octobre 1828, Cassin est à nouveau professeur de philosophie, à titre provisoire au collège royal de Tournon, dans l’académie de Nîmes, en remplacement de l’abbé Jean Henri Prompsaut [1798-1858], devenu à Paris l’un des chapelains de l’Hospice des Quinze-Vingts. En début 1830, y est nommé définitivement [arrêté du mardi 5 janvier 1830].
Cependant André François Cassin ne reste que quelques mois à Tournon, étant nommé à nouveau à Caen, mais cette fois comme professeur de philosophie.
A Caen, il succède par permutation à Paul Jean Ladevi-Roche [1794-1871] qui y est enseignant depuis 1828, mais qui a été rétrogradé au collège de Tournon, d’où vient André François Cassin.
Doctorat ès-lettres [Caen, 28 février 1832]. Sur la Poésie considérée spécialement dans sa nature, son objet et ses conditions essentielles.
Thèse latine : De libera voluntate.
André François Cassin est nommé censeur des études au collège royal de Caen [22 septembre 1835-22 décembre 1843], auprès de l’abbé Jacques Louis Daniel [1794-1862] proviseur.
Puis le 22 décembre 1843, succédant à Bayan, est promu inspecteur d’académie à Angers, auprès du recteur Pierre Henry [1802-1885]. Y reste en poste jusqu’en août 1850.
Après avoir été pour quelques jours recteur de l’académie de l’Orne [chef-lieu : Alençon] entre le 10 et le 31 août 1850, est nommé le 1er septembre 1850 recteur de l’académie départementale de Vendée, établi à Napoléon-Vendée [La Roche-sur-Yon], chef-lieu de l’académie. Fonction qu’il occupe jusqu’au 10 janvier 1853.
Enfin, recteur de l’académie départementale de l’Indre [chef-lieu : Châteauroux], du 10 janvier au 12 avril 1853, date de son décès, à la suite d’une fièvre typhoïde.