Mermet, Louis François Emmanuel (1763-1825), un abbé de concours

Disposée selon l'ordre chronologique, la bibliographie détaillée de Mermet, concernant ses vers et sa prose, témoigne, dans la période heurtée de la Révolution française, de la prudente variation de ses prises de position, au gré des changements successifs de régime politique : République ; Empire ; Restauration. De manière plus constante, on peut noter un certain goût pour les concours littéraires, ces concours ne fussent-ils pas toujours couronnés de succès …

Louis François Emmanuel* Mermet [1763-1825]. Né le 25 janvier 1763, à Désertin, hameau de la commune de Bouchoux [aujourd'hui département du Jura] ; mort le 27 août 1825, à Saint-Claude [Jura].
BRÈVE NOTICE SUR MERMET.
Étude de philosophie et de théologie au séminaire de St-Irénée de Lyon. Entre dans les ordres, devient maître ès-arts et bachelier de théologie. 
Enseigne pendant deux ans le droit civil à Besançon, et également pendant deux ans la philosophie à Lyon. 
Professeur de philosophie et de rhétorique à Saint-Claude [Jura], pendant quatre ans. 
Prête le serment à la Constitution civile du clergé [janvier 1791] Curé constitutionnel de Pressiat [Ain]. Emprisonné quelques jours à Bourg. Se marie pendant la Terreur. Divorce six mois après. Rétracte le serment en 1796.
A cherché à enseigner à l'École centrale du département du Rhône [Lyon], mais n'y est pas accepté. 
Nommé professeur de Belles-Lettres à l'École centrale de l'Ain [Bourg] de décembre 1796 à décembre 1802. Est également nommé inspecteur de l'École.
Après la suppression de l'École centrale, fixée définitivement au 1er nivôse an XI [22 décembre 1802], Louis François Emmanuel Mermet est nommé, le 13 ventôse an XI [4 mars 1803] professeur de Belles-Lettres françaises et latines au lycée de Moulins [département de l'Allier, académie de Clermont]. 
Puis censeur des études [1805-1809] auprès de l'abbé Louis François Regnard [ -1815], ancien principal du collège de Montaigu à Paris, premier proviseur. Comme censeur des études, Louis François Emmanuel Mermet succède à Cailleux, premier censeur du lycée de Moulins, du 22 décembre 1802 à 1805.  
Mermet démissionne le 15 octobre 1809. Il est remplacé [1809-1810] comme censeur par Emmanuel Polonceau [1763-1857], en poste du 14 décembre 1809 au 18 octobre 1810.
Ayant depuis longtemps réintégré l'Église, Louis François Emmanuel* Mermet est nommé chanoine honoraire de Versailles [18 juillet 1814], sur la présentation de M. de Chaboz, ancien évêque de Saint-Claude. 
N'occupe cette fonction que trois mois, puis, après quelque temps à Paris jusqu'au retour de Napoléon, se retire à Saint-Claude [Jura]. Bienfaiteur par son testament de l'hôpital de Saint-Claude.
Officier de l'Université.
MERMET ET LES SOCIÉTÉS SAVANTES.
Membre de la Société d'émulation de Bourg-en-Bresse [1789].
Agrégé au Lycée des Sciences et des Arts de la commune de Grenoble, créé en juin 1799, composé de trente membres [1801].
Membre de la Société des Sciences et des arts de Montauban [1789. 1801].
Membre de l'Académie de législation, 1801-1804 [1804].
Membre de l'Athénée de la langue française [1807].
Membre de l'Académie de Dijon [1812]. Puis associé non résidant [avril 1813].
Membre de la Société d'émulation du Jura [membre résidant en 1823].
Membre de l'Académie de Besançon [1819].
Membre du bureau d'administration du collège de Saint-Claude [vers 1820].
BIBLIOGRAPHIE DÉTAILLÉE.
1798.
°DISCOURS QUI A OBTENU LA MENTION HONORABLE AU JUGEMENT DU JURY
central d'instruction publique du département du Vaucluse, sur cette question proposée en l'an VI : Quels sont les moyens de prévenir les délits dans la société ? Par le citoyen Mermet, professeur de Belles-Lettres à l'École centrale de l'Ain.
[Paris : Charles Pougens, imprimeur-libraire, quai Voltaire, n°10 ; Bourg (Département de l'Ain) : Dufour et Josserand, imprimeur-libraire. In-8. 45 p., an VIII-1798].
Avec en exergue, sur la première page, une citation de Raynal : Les bonnes lois se maintiennent par les bonnes mœurs ; mais les bonnes mœurs s'établissent par les bonnes lois.
Cité : Mermet. Sirand. Quérard. 
Catalogue : Worldcat, Ccfr. 
Bibliothèque : Bnf.
Numérisé : Google books.
Le Jury central d'instruction publique du département du Vaucluse était composé de Jean François de Mathey [1717-1799], Delestre et Ch. Cottier. Le prix est proposé en nivôse an VI [décembre 1797-janvier 1798]. 
Le prix a été attribué le 14 brumaire an VII [4 novembre 1798] à Jean Claude Michel Gillet [1759-1810], accusateur public près le tribunal criminel du département de Seine-et-Oise, nommé au Conseil des Cinq-Cents en l'an VII, puis membre du Tribunat.
Une mention honorable est décernée à Louis François Emmanuel Mermet. Ce dernier indique que le Discours fut rédigé en 1797 et imprimé à Paris en 1798 [cependant la Bibliothèque Nationale de France, dans son catalogue en ligne indique : 1799].
1799-an VII.
ODE RÉCITÉE À LA FÊTE FUNÈBRE QUI A LIEU À BOURG POUR HONORER LA MÉMOIRE DU GÉNÉRAL JOUBERT.
Le titre complet est : Ode récitée à la fête funèbre qui a eu lieu à Bourg, le 10 vendémiaire an VIII [2 octobre 1799], pour honorer la mémoire du général Joubert et composée par le citoyen Mermet, professeur de Belles-Lettres à l'École centrale de l'Ain.
Le texte est édité : [ca 1799. In-8, 8 p., S. l. n. d.].
Cité : Sirand.
Catalogue : Ccfr.
Bibliothèque : Référence unique : Besançon-BM
Le 28 thermidor an VII [15 août 1799], le général Barthélemy Joubert [1769-1799] est tué à l'ennemi en Italie, à la bataille de Novi, où il commande l'armée française. 
Un deuil public est ordonné par le Directoire, par la loi du 19 fructidor [5 septembre 1799], pour être célébré le 25 fructidor [11 septembre 1799], dans l'enceinte des deux Conseils [Cinq-Cents, Anciens] ; le premier décadi qui suivra la publication de la loi dans tous les chefs-lieux de canton ; dans les armées. Une pyramide est dressée à Bourg, puis un monument à la mémoire de Joubert en 1807.
Cette cérémonie s'inscrit dans la tradition des célébrations de Marceau et de Hoche en l'an VI, de Joubert en l'an VII, de Desaix et Kléber en l'an VIII.
1800.
ODE ET STANCES SUR LA TERREUR PAR MERMET, PROFESSEUR.
[Bourg : Pierre François Bottier*, imprimeur-libraire, place d'Armes. In-8, 8 p., s. d.]
Cité : Mermet ; Sirand ; Quérard.  
Dans la « Courte notice » sur sa vie et ses travaux, rédigée en 1814, Louis François Emmanuel Mermet indique : « [Retiré à Saint-Claude] j'y déplorais dans une ode sur la terreur, la mort des grands hommes que l'affreuse tyrannie de Robespierre avait enlevés à la France ».
1801-an X.
DISCOURS PRONONCÉ À BOURG DEVANT LA PEUPLE ET LES AUTORITÉS  CONSTITUÉES. Le 18 brumaire an X [9 novembre 1801], jour de la Fête de la Paix. Par Louis Mermet, professeur de Belles-Lettres à l'École centrale de l'Ain, de diverses sociétés littéraires. 
[Bourg : De l'imprimerie de Josserand et Janinet. In-4, 12 p.].
Cité : Sirand.
Catalogue : 
Bibliothèque :
Numérisé : Google books. 
Une Fête pour la paix générale [ou plus simplement Fête pour la Paix] avait été fixée par les consuls [Napoléon Bonaparte ; Jean Jacques-Régis de Cambacérès ; Charles françois Lebrun] au 18 brumaire an X [9 novembre 1801].
Alors qu'un Traité de paix est conclu entre la République française et l'empereur de Russie [8 octobre 1801], le 18 brumaire an X est marqué par une Proclamation des Consuls sur la paix générale : «  De quelque côté que se portent les regards, s'ouvre une longue perspective d'espérance et de bonheur… ».
Des négociations franco-anglaises vont démarrer au 3 décembre 1801.
Une grande fête est célébrée à Paris avec l'illumination des Tuileries.
Le 18 brumaire an X, c'est aussi le deuxième anniversaire du 18 brumaire an VIII, qui met fin au Directoire et ouvre la période du Consulat [9 novembre 1799-18 mai 1804]. 
1801-an X.
° DISSERTATION SUR CETTE QUESTION : LE GÉNIE EST-IL AU DESSUS DE TOUTES LES RÈGLES ?
Par M. Mermet, Professeur de Belles-Lettres à l'École Centrale de l'Ain ; de l'Académie de Montauban, du Lycée des Sciences et Arts de Grenoble ; de la Société d'Émulation  et d'Agriculture de l'Ain, etc., etc.
Avec en exergue sur la page 1, une sentence de Boileau, satire II : « Malheureux Mille fois celui dont la manie/ Veut aux règles de l'art asservir son génie ». 
[À Pont-de-Vaux : de l'imprimerie de Berthet fils. In-8, 59 p., an X-1801].
Cité : Mermet. Sirand. Quérard.
Catalogue : Worldcat, Ccfr.
Bibliothèque : Bnf.
Numérisé : Gallica. Google books.
Cette Dissertation a été composée initialement pour la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain. 
1802-1803.
° LEÇONS DE BELLES-LETTRES POUR SERVIR DE SUPPLÉMENT AU COURS DE L'ABBÉ BATTEUX
Par M. Mermet, professeur de Belles-Lettres de l'École centrale de l'Ain ; de l'Académie de Montauban ; de l'Athénée de Grenoble, etc.
[À Paris ; chez Moutardier, imprimeur-libraire, quai des Augustins, n° 28. Trois volumes in-12, 339+284+277 pp., an XI, an XII-1802-1803]. Discours préliminaire sur l'Éducation et les principales Connaissances dont elle se compose. Table des matières.
Cité : Mermet. Sirand. Quérard.
Catalogue : Worldcat. Ccfr.
Bibliothèque : Bnf : Cote Z-106 92 
Numérisé : Google books, pour les trois volumes.
Cet ouvrage a fait l'objet d'une lecture devant la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain. Il a souvent été donné en prix aux écoles publiques.
Il s'agit de l'édition des leçons prononcées à l'École centrale de l'Ain [Bourg].
Composé de trois tomes :
Tome premier. °Leçons de Belles-Lettres pour servir de supplément au cours de Belles-Lettres de l'abbé Batteux. Par M. Mermet, professeur de Belles-Lettres de l'École centrale de l'Ain ; de l'Académie de Montauban ; de l'Athénée de Grenoble, etc.
Tome premier 
[A Paris : Chez Moutardier, Imprimeur-Libraire, Quai des Augustins, n° 28. In-8, 339 p., An XI-1802].
Discours préliminaire. Sur l'Éducation et les principales Connoissances dont elle se compose. Pages 5-58.
Leçons de Belles-Lettres données à l'École Centrale de l'Ain.
Table des matières.
Tome second.
Tome troisième.
Le troisième volume a pour titre : Traité des devoirs de l'historien, suivi d'une Notice des Historiens tant anciens que modernes, qui  les ont le mieux remplis, faisant suite au supplément au cours de Belles-Lettres de Batteux. Par M. Mermet, Professeur de Belles-Lettres Françoises et Latines au Lycée de Moulins, et de diverses Académies.   [A Moulins : de l'Imp. De Place et Bujon, imprimeurs-lib. Du Lycée. In-8, 227 p., An XII]. Avertissement. Avec, en exergue sur la page de titre, une citation de Ciceron : Historia testis temporum, lux veritatis, magistra vitae [L'histoire est le témoin du temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire].
Cet ouvrage a été lu initialement devant la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain. 
[Abbé Charles Batteux [1713-1780]. Professeur d'humanités à Paris, au collège de Lisieux et de rhétorique au collège de Navarre. Professeur de Littérature grecque et latine du collège de France [1750-1773], où il succède à l'abbé Jean Terrasson [1670-1750], titulaire de la chaire de 1720 à 1750.
Auteur de nombreux essais littéraires et philosophiques, parmi lesquels Les Beaux Arts réduits à un même principe [1746] ; et un Cours de Belles-Lettres, ou Principes de la littérature [1753], souvent réédité.
Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [1754] et membre de l'Académie française [14 février 1761], élu au fauteuil 37 libéré par le décès de l'abbé Giry de Saint-Cyr [1699-1761], survenu le 13 janvier 1761, à Versailles].
1802.
APERÇU SUR LA MANIÈRE DE CLASSER LES LIVRES DANS UNE BIBLIOTHÈQUE.
Composé initialement pour la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain. 
1802.
°ESSAI SUR LES MOYENS D'AMÉLIORER L'ENSEIGNEMENT DE PLUSIEURS PARTIES DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
Honoré de l'approbation du Ministre de l'Intérieur, François [de Neufchâteau], par Mermet, Professeur de Belles-Lettres, à l'École centrale de l'Ain ; de l'Académie de Montauban ; du Lycée des sciences et arts de Grenoble, de la Société d'émulation et d'agriculture de l'Ain, etc, etc.
Avec, sur la page de titre, une citation de Cicéron : Aliquid semper ad communem utilitatem afferendam. [Citation extraite du Livre I, 17 De Officiis : En les tenant sans cesse à la disposition de tout le monde].
[Bourg : chez Bottier, imprimeur-libraire, Place de l'Arsenal ; Paris : Delaplace et Goujon. In-8, 94 p., 1802]. 
Cité : Mermet. Sirand. Quérard. 
Catalogue : Worldcat. Ccfr.
Bibliothèque : Bnf.
Numérisé : Google books. 
Ce texte a été lu à la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain : « Le citoyen Mermet a […] fait lecture d'un travail considérable sur cet objet ; il a suivi toutes les branches de l'instruction, et ses vues peuvent recevoir leur application dans l'exécution partielle, quel que soit le système définitivement adopté ».
1802.
EXAMEN DE CETTE QUESTION : L'ÉMULATION EST-ELLE UN BON MOYEN D'ÉDUCATION ?
[À Paris : chez Moutardier. 1802].
Cité : Mermet.
Catalogue : 
Bibliothèque : 
La question : « L'Émulation est-elle un bon moyen d'éducation ? » a été mise au concours par la Classe des Sciences morales et politiques de l'Institut national en l'an IX [1800]. Seize mémoires ont été envoyés.
Le prix a été attribué, en 1801, dans la séance du 15 messidor an IX [4 juillet 1801],  à Laurent Feuillet [1768-1843], Sous-Bibliothécaire à l'Institut national. 
Son Mémoire paraît sous forme d'ouvrage : °Mémoire couronné par l'Institut national sur cette question : l'Émulation est-elle un bon moyen d'éducation ? Par L. Feuillet, Sous-Bibliothécaire de l'Institut national [À Paris : chez Ant. Aug. Renouard, libraire, rue Saint-André des Arcs, n°42. In-8, 149 p., an IX-1801]. 
La Décade Philosophique, Littéraire et Politique en fait une longue recension [signée L. B.].
Laurent Feuillet est nommé sous-bibliothécaire de l'Institut national en 1796, puis bibliothécaire en chef en 1823, en remplacement de Jacques Alexandre César Charles [1746-1823], précédent bibliothécaire [1807-1823] décédé en fonction.
Laurent Feuillet sera élu membre libre de l’Académie des Sciences morales et politiques [fauteuil 1], le 6 avril 1833, au moment de la création des cinq fauteuils de la section des membres libres. Sont élus, entre le 6 avril et le 29 juin 1833 : Laurent  Feuillet [1768-1843] ; l’homme politique Victor, duc de Broglie [1785-1870] ; le jurisconsulte Joseph François Carnot [1752-1835] ; l’économiste et statisticien Benoiston de Châteauneuf [1766-1856] ; Hyacinthe Blondeau [1784-1854], doyen de la Faculté de Droit.
L'homme de lettres Louis Germain Petitain [1765-1820] a obtenu une mention honorable.
Le texte est édité. Question proposée par l'Institut national : L'Émulation est-elle un bon moyen d'éducation ? mémoire […] par G. Petitain [Paris : A.-A. Renouard. In-8, 80 p., an IX-1801].
Enfin, le Mémoire de Jean Baptiste Brun a été cité avec éloge par l'Institut.
Le texte est édité. Mémoire sur cette question proposée par l'Institut national : L'Émulation est-elle un bon moyen d'éducation ? dans lequel l'auteur la considère comme un moyen funeste et indique comment on peut la remplacer. Par J.-Bte Brun [Paris : Bernard. In-8, 119 p., an IX-1801].
Dans la « Courte notice » sur sa vie et ses travaux, rédigée en 1814, Louis François Emmanuel Mermet indique que son discours n'a pas été envoyé au concours. On peut, dit-il, en trouver le texte à la fin du second volume des Leçons de belles-lettres pour servir de supplément aux principes de littérature de l'abbé Batteux [1802]. Il est vraisemblable que Mermet l'a également publié en tiré à part. 
À noter que Louis Bollioud de Mermet [1709-1796], secrétaire perpétuel de l'Académie de Lyon, avait composé, en 1763, un Discours sur l'émulation, adressé à la Société Royale des Sciences et Belles-Lettres de Nanci [Lyon : chez les frères Périsse. In-8, 44 p., 1763].
1804.
ÉLOGE DE JEAN de LA VALETTE-PARISOT.
Grand-maître de l'ordre de Malthe [sic] au milieu du seizième siècle, né dans la province de Quercy, département du Lot. Ouvrage qui a remporté le prix au jugement de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Montauban. Par M. Mermet, professeur à l'École centrale, membre de la Société de l'Ain.
Épître dédicatoire à Napoléon Bonaparte.
[À Moulins : de l'imprimerie Place et Bujon, imprimeurs et libraires du Lycée, cours Bérulle ; à Paris : chez Delalain, quai des Augustins, n°29. In-12, IV-123 p., an XII-1804].
Cité : Mermet. Sirand. Quérard.
Catalogue : Worldcat. Ccfr.
Bibliothèque : Bnf [qui transcrit an XII en 1803]. 
Comme le rapporte le journal Le Mercure, l'Académie de Montauban décide, le 25 août 1789, de distribuer : 1. Un prix d'éloquence de la valeur de 250 livres dont le sujet est l'Éloge de Jean Lavalette Parisot, grand-maître de l'ordre de Malte ; 2. Un prix de pareille valeur, destiné à un Discours en vers sur le caractère distinctif et les rapports de l'Éloquence et de la Poésie ; 3. Un prix d'une valeur de 300 livres, qui doit être adjugé au meilleur Mémoire sur la nature et les différentes espèces de mines exploitables dans la Haute-Guienne […].
Les ouvrages pour le concours seront adressés franc de port à M. l'abbé Teulières secrétaire perpétuel […] pour tout le mois de mai 1790.
C'est la nouvelle Société littéraire de Montauban [département du Lot], pour sa Section de Littérature et Beaux-Arts, qui décerne, le 19 juin 1804, un prix sur le même sujet à l'abbé Mermet, professeur de Belles-Lettres au lycée de Moulins, département de l'Allier. Il reçoit une médaille d'or de la valeur de deux cents francs, formant le tiers des six cents francs accordés par le Conseil général du département.
L'Éloge de Jean de La Valette-Parisot, grand-maître de l'Ordre de Malte, avait fait l'objet d'une lecture par Cathala-Coture, membre de l'Académie de Montauban, le 25 août 1750, dans une séance publique de l'Académie.
Ce sujet [Éloge de Jean de La Valette-Parisot] est proposé par l'Académie en 1788, pour son concours d'éloquence. Dans l'Assemblée publique du 25 août 1789, il est déclaré qu'aucun concurrent ne mérite le prix.
Le sujet est proposé à nouveau pour l'année 1790. Mais les décisions de la Révolution française interrompent le fonctionnement de l'Académie. 
Le prix est finalement décerné à Louis François Emmanuel Mermet dans sa séance publique du 30 prairial an XII [19 juin 1804], pour son discours, qui portait en épigraphe : Des chevaliers français, tel est le caractère.
[Malgré la date d'attribution du prix : 30 prairial an XII/19 juin 1804, la Bibliothèque Nationale de France, dans son catalogue en ligne indique comme date : 1803].
1804.
EXAMEN DE CETTE QUESTION : POURQUOI LA LITTÉRATURE DES NATIONS 
a-t'elle eu pendant longtemps sI peu d'influence sur l'esprit national ?
[À Paris : chez Moutardier ; Moulins : Place et Bujon. 1804].
Cité : Mermet
Catalogue : 
Bibliothèque :
Rien in Google.
Cet examen a été composé initialement pour la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain.  
1805.
DISSERTATION SUR CE SUJET : COMBIEN IL IMPORTE POUR LE BONHEUR ET LA PROSPÉRITÉ DES NATIONS de faire concourir la morale avec les lois.
[Moulins : Place et Bujon. 1805].
Cité : Mermet.
Catalogue : Worldcat [donne 1807 comme date d'édition]
Bibliothèque :
Dans la « Courte notice » sur sa vie et ses travaux, Louis François Emmanuel Mermet déclare que sa dissertation fut « aussi jugée digne du prix par l'Académie de Montauban ».
C'est L. V. Revelière qui emporte le prix [Paris. 1806]
Discours qui a remporté le prix sur cette question proposée par la Société des Sciences, Agriculture et Arts de Montauban : "Combien il importe, pour le bonheur et la prospérité des Nations, de faire concourir la morale avec les lois ?" Par L.-V. Revelière. Avec en exergue une citation de Tacite [Annales Livre 3, chapitre 25] : Ut olim flagitiis sic nunc legibus laboramus [de même qu'autrefois des scandales, nous souffrons maintenant des lois].
Le Mémoire de L. V. Revelière est édité : [Paris : impr. de Migneret, rue du Sépulcre, Faubourg Saint-Germain, N°20. In-8, 91 p., 1806]. Préface.
[Louis Revelière [1775-1866] Travaille, sous l'Empire, dans l'administration de la Marine. Député de Loire-Inférieure [1820 et 1824]. Se retire de la vie publique en 1830].
1805.
L'ART DU RAISONNEMENT PRÉSENTÉ SOUS UNE NOUVELLE FACE.
Ouvrage analytique où, d'après des exemples particuliers, on s'élève à une théorie générale des opérations de l'esprit ; essai particulièrement destiné aux élèves des écoles secondaires, et à tous les jeunes gens qui désirent suivre avec fruit les divers cours de littérature qui se font dans les lycées, par M. Mermet.
[Paris : Leriche, libraire, quai des Augustins. In-12, 257 p., an XIII-1805].
Deux tirages la même année.
Cité : Mermet. Sirand. Quérard. 
Catalogue : Worldcat. Ccfr [ne donne pas l'intégralité du texte du titre]
Bibliothèque : Bnf. 
Pas in Google books.
Dans la « Courte notice » sur sa vie et ses travaux, rédigée en 1814, Louis François Emmanuel Mermet déclare : « Toujours attentif à venger la religion des outrages qu'elle a reçus des coryphées de la révolution, j'ai placé dans le livre, pour l'instruction des jeunes étudiants, une réfutation de plusieurs propositions erronées du livre de l'Esprit, et du livre de l'Homme d'Hélvétius ».
« La logique de notre auteur fut critiquée en conséquence dans le numéro 229, du 27 fructidor an XIII [13 septembre 1805], du Mercure de France » [D. Monnier].
1806.
DISCOURS ACADÉMIQUE MIS À LA PORTÉE DE LA JEUNESSE ET POUVANT SERVIR
à son instruction.
[Moulins : Place et Bujon. In-12. 1806].
Cité : Quérard.
Catalogue : 
Bibliothèque : 
1809.
°NOUVELLES OBSERVATIONS SUR BOILEAU.
À l'usage des jeunes étudiants en littérature et des étrangers qui veulent apprendre la langue Françoise ; précédées d'un Essai sur ce sujet : Combien la critique amère est nuisible aux progrès des talents ; et suivies de l'Éloge de Jules-César Scaliger. Par M. Mermet, censeur des études au lycée de Moulins.
Avec, sur la page de titre, une citation d'Horace en exergue : Nunc adhibe puro Pectore verba, puer [Maintenant, écoute de tout ton cœur ces paroles, enfant]. Avertissement.
Dédié à la mémoire de Jacques Anselme Perruquet de Bévy.
[A Paris : Chez Genets jeune, Libraire, rue de Thionville, n°14. In-12, LXIV-226 p., 1809]. 
L'ouvrage est composé de quatre textes : 
1. Discours sur ce sujet : Combien la Critique amère est nuisible aux progrès des talents. Avec en exergue une citation d'Horace : Cum prave sectum stomacheris ob onguem. Pages I-XLIV.
2. Nouveau commentaire sur Boileau. Pages 1-106.
3. Éloge de Jules-César Scaliger. Avec en exergue une citation de Properce. Pages 107-194.
4. Sur le mécanisme de la versification de Boileau. Pages 195-226.
Cité : Sirand ; Quérard. 
Catalogue : Worldcat [impute improprement l'ouvrage à Louis Bollioud de Mermet]. 
Ccfr.
Bibliothèque : Bnf. Besançon-BM. Lille 3-BU. Paris, Institut catholique de Paris.
Numérisé : Hathi Trust [impute improprement l'ouvrage à Louis Bollioud de Mermet].
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=wu.89104014667;view=1up;seq=9 
Perruqueï-Bévy aîné, Jacques-Anselme (Perruquet dit Bévy), soixante-neuf ans, natif de Thoirette, demeurant à Bourg, rentier, ex-noble, contre-révolutionnaire, n'ayant ni 
accepté la Constitution, ni prêté