Ecole française d’Athènes 1846-1900

On trouvera ci-dessous, établie chronologiquement, la liste des membres de l’École française d’archéologie d’Athènes de 1846 à 1900.

On donnera successivement la composition, de la première à la cinquantième promotion, couvrant ainsi la période qui va du 11 septembre 1846 [ordonnance de fondation], date des premières nominations, à 1899 inclus. Soit un peu moins d’une centaine de noms.

Présentation
Depuis le début des années 1840, à la suite de l’expédition du corps expéditionnaire français dans le Pénéloponèse, doublée de l’expédition scientifique de Morée [1829-1831], l’idée se fait jour en France de la création d’un établissement français en Grèce, permettant d’élargir la présence française, tout en contrant l’influence de l’Angleterre.
L’École française d’Athènes est créée à l’initiative de Narcisse Achille de Salvandy [1795-1856], pour la seconde fois ministre de l’Instruction publique [1
er février 1845 – 23 février 1848]. L’ordonnance de fondation de l’École est signée par le roi Louis-Philippe le 11 septembre 1846 :
«
Il est institué une École française de perfectionnement de l’étude de la langue, de l’histoire et des antiquités grecques à Athènes. Cette école se compose d’élèves de l’École normale supérieure, reçus agrégés des classes d’humanités, d’histoire ou de philosophie. Elle est placée sous la direction d’un professeur de faculté, ou d’un membre de l’Institut ».
Les arrêtés de nominations des membres sont pris le 24 septembre 1846.
Les élèves désignés, ainsi qu’Amédée Daveluy
[1799-1867] le premier directeur et Jules Blanchard [1815-1891], secrétaire interprète, débarquent à Athènes en mars 1847.
Il est possible de regrouper les quatre premières promotions de l’École, pour lesquelles les arrêtés de nomination s’échelonnent du 24 décembre 1846 au 20 septembre 1849. Les élèves sont nommés pour deux ans, une troisième année peut être accordée par décision spéciale.
Dans cette première période, les élèves de l’École sont entièrement tournés vers le culte de l’Antiquité. Ils parcourent la Grèce en relisant les auteurs anciens. S’intéressent assez peu à l’archéologie, encore moins à l’épigraphie, mais s’enthousiasment de retrouver, sous les sites et les paysages, les traces de la Grèce antique. Et participent, en présence du ministre plénipotentiaire Théobald Piscatory, aux soirées officielles de la communauté française établie à Athènes.

Les notices, rédigées de façon sommaire mais systématique, donnent à chaque fois, dans la mesure du possible :
A. Prénom et nom, années de naissance et de décès, avec dates et lieux détaillés ;
B. À chaque fois, s’il y a lieu, date de promotion [de l’entrée] à l’École normale supérieure ;
C. Numéro d’ordre de la promotion, ainsi que date de nomination à l’École française d’archéologie d’Athènes 
D. Liste alphabétique des membres de la même promotion ;
E. Date et lieu du doctorat ès-lettres. Intitulé des deux sujets ;
F. Fonction la plus élevée exercée en fin de carrière ;
G. Appartenance à telle ou telle académie de l’Institut [dans l’ordre de préséance : Académie française ; Académie des Inscriptions et belles-lettres, Académie des sciences, Académie des Beaux-arts, Académie des sciences morales et politiques].  

Sources exploitées.
Georges Radet. L’Histoire et l’œuvre de l’École française d’Athènes. [Paris : A. Fontemoing. In-8, XIV-492 p., figures, portraits, 1901].
Catherine Valenti. L’École française d’Athènes. Paris : Belin. Collection Histoire de l’éducation. In-12, 221 p., bibliographie et index. 2006. Il s’agit du texte remanié de la thèse de doctorat ès-lettres [Marseille, 2000]. 

1846. PREMIÈRE PROMOTION.
Amédée Daveluy, ancien élève de l’école normale [1818], est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf [1821-1907], lui aussi ancien élève de l’École [1841], et qui fait partie de la première promotion de l’École d’Athènes, lui succède de 1867 à 1875.
La première promotion [arrêté de nomination du 24 décembre 1846] est composée de sept membres :

Charles Benoît [1815-1898].
Né le 25 août 1815 à Nancy [Meurthe] ; mort le 16 mai 1898, à Nancy [Meurthe et Moselle].
Ancien élève de l’École normale [1835].
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846], avec Émile Burnouf, Pierre Antoine Grenier, Charles Hanriot, Louis Lacroix, Charles Lévêque , Emmanuel Roux. Il reste en Grèce jusqu’en juillet 1848.
Doctorat ès-lettres [Paris, 1846] avec une thèse Essai historique sur les premiers manuels d’invention oratoire jusqu’à Aristote. La thèse latine porte sur le Traité des Devoirs de Cicéron.
Professeur de littérature française à la Faculté des lettres de Nancy. Doyen de la Faculté des lettres de Nancy. 

Émile Burnouf [1821-1907].
Né le 25 août 1821, à Valognes [Manche] ; mort en janvier 1907.
Ancien élève de l’École normale [1841].
Agrégation de philosophie [1845].
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846] avec Charles Benoît, Pierre Antoine Grenier, Charles Hanriot, Louis Lacroix, Charles Lévêque, Emmanuel Roux. Il demande à bénéficier d’une année supplémentaire « prévue par la charte de fondation » et reste jusqu’en juillet 1849.
Docteur ès-lettres [Paris, 1850], avec une thèse : Des principes de l’Art, d’après la méthode et les doctrines de Platon. La thèse latine porte sur le Culte de Neptune dans le Péloponèse.
Deviendra le deuxième directeur de l’École française d’Athènes de 1867 à 1875. Il succède à Amédée Daveluy [le premier directeur, de 1846 à 1868].
Membre fondateur de l’Association pour l’encouragement des études grecques [1867].
Enseigne la littérature orientale ancienne à la Faculté des lettres de Nancy. 

Pierre Antoine Grenier [1823-1881].
Né le 29 juin 1823, à Brioude [Haute-Loire] ; mort le 23 mai 1881, à Paris.
Ancien élève de l’École normale [1843].
Agrégation des lettres en 1846.
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846], avec Charles Benoît, Émile Burnouf, Charles Hanriot, Louis Lacroix, Charles Lévêque, Emmanuel Roux. Il reste en Grèce jusqu’en juillet 1848.
Docteur ès-lettres [Lyon, 1858], avec une thèse : La Vie et les poésies de saint Grégoire de Nazianze. La thèse latine porte sur De Descriptionibus apud Homerum.
Enseigne la littérature à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand.
Journaliste.  

Charles Hanriot [1818-1895].
Né le 10 février 1818, à Dieuze [Meurthe] ; mort le 27 décembre 1895, à Chartres [Eure et Loir].
Ancien élève de l’École normale [1837].
Agrégation des lettres en 1844.
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846], avec Charles Benoît, Émile Burnouf, Pierre Antoine Grenier, Louis Lacroix, Charles Lévêque, Emmanuel Roux. Il demande à bénéficier d’une année supplémentaire « prévue par la charte de fondation » et reste jusqu’en juillet 1849.
Docteur ès-lettres [Paris, 1853] avec une thèse sur Recherches sur la topographie des dèmes de l’Attique. La thèse latine porte sur la Géographie ancienne des Grecs, d’Homère à Hérodote.
Professeur de lettres  à la Faculté des lettres de Poitiers, jusqu’en 1888. 

[Pierre] Louis Lacroix [1817-1881].
Né le 18 août 1817, à Paris ; mort le 13 janvier 1881, à Paris.
Ancien élève de l’École normale [1836].
Agrégation d’histoire et de géographie en 1839.
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846], avec Charles Benoît, Émile Burnouf, Pierre Antoine Grenier, Charles Hanriot, Charles Lévêque, Emmanuel Roux. Il reste en Grèce jusqu’en juillet 1848.
Doctorat ès-lettres [Paris, 1846], avec une thèse : Recherches sur la religion des Romains, d'après les Fastes d'Ovide. La thèse latine porte sur Quid, apud Herodotum, ad philosophiam et religionem pertineat.
Agrégation d’histoire des Facultés [1849].
Titulaire de la chaire d’histoire de la Faculté des lettres de Nancy [1853]. Suppléant d’Henri Wallon [1812-1904] dans la chaire d’Histoire moderne à la Faculté des lettres de Paris [1871-1880]. 

Charles Lévêque [1818-1900].
Né le 7 août 1818, à Bordeaux ; mort le 4 janvier 1900, à Bellevue [Seine et Oise].
Ancien élève de l'École normale [1838].
Agrégation de philosophie [1842].
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [24 décembre 1846], avec Charles Benoît, Émile Burnouf, Pierre Antoine Grenier, Charles Hanriot, Louis Lacroix, Emmanuel Roux. Il reste en Grèce jusqu’en juillet 1848.
Docteur ès-lettres, [Paris. 1852], avec une thèse : Le premier moteur de la nature dans le système d'Aristote. La thèse latine porte sur : Quid Phidiae Plato debuerit.
Chargé du cours [1857], puis professeur de philosophie grecque et latine au collège de France [1861], en remplacement de Barthélemy Saint-Hilaire, démissionaire. Maître de conférences à l’École normale supérieure [1861-1862].
Membre fondateur de l’Association pour l’encouragement des études grecques [1867].
Élu, le 6 mai 1865, membre titulaire de l’Académie des sciences morales et politiques, section de philosophie, au fauteuil d’Émile Saisset. 

Emmanuel Roux [1819-1879].
Né le 12 janvier 1819, à Paris ; mort le 7 avril 1879, à Paris.
Ancien élève de l’École normale [1838].
Agrégation de grammaire en 1840, agrégation des lettres en 1842.
Docteur ès-lettres [Paris, 1846], avec une thèse Du Merveilleux dans la tragédie grecque. La thèse latine porte sur De Theocriti idylliis.
Membre de la première promotion de l’École française d’Athènes [1846], avec Charles Benoît, Émile Burnouf, Pierre Antoine Grenier, Charles Hanriot, Louis Lacroix, Charles Lévêque. Il demande à bénéficier d’une année supplémentaire «prévue par la charte de fondation» et reste jusqu’en juillet 1849.
Professeur à la Faculté des lettres de Grenoble, recréée en 1847. 

Jules Blanchard [1815-1891].
Né le 17 octobre 1815, à Quillan [Aude] ; mort le 4 août 1891, à Marseille.
Secrétaire interprète. 

1847. SECONDE PROMOTION.
Amédée Daveluy, ancien élève de l’école normale [1818], est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf [1821-1907], lui aussi ancien élève de l’École [1841], et qui fait partie de la première promotion de l’École d’Athènes, lui succède de 1867 à 1875.

La seconde promotion [arrêté de nomination du 29 septembre 1847] est composée d’un seul membre.

Eugène Gandar [1825-1868].
Né le 8 août 1825, à Neufour [Meuse] ; mort le 22 février 1868, à Paris.
Ancien élève de l’École normale [1844].
Agrégation des lettres en 1847.
Membre de la seconde promotion de l’École française d’Athènes [l’arrêté de nomination portant la date du 29 septembre 1847]. Il occupe la place laissée vacante par la démission d’Hippolyte Rigaux, dont le nom figurait initialement sur les listes de la première promotion.
Docteur ès-lettres [Paris, 1854] avec une thèse  sur Ronsard considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare. La thèse latine porte sur l’Ithaque d’Ulysse.
Professeur suppléant d’éloquence française à la Faculté des lettres de Paris [1861], puis chargé du cours [décembre 1867], remplacé en 1868 par Saint René Taillandier [1817-1879]. 

1848. TROISIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy, ancien élève de l’école normale [1818], est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf [1821-1907], lui aussi ancien élève de l’École [1841], et qui fait partie de la première promotion de l’École d’Athènes, lui succède de 1867 à 1875.

La troisième promotion [arrêté de nomination du 19 décembre 1848] est composée de deux membres :

Jules Girard [1825-1902].
Né le 24 février 1825, à Paris ; mort le 30 mars 1902, à Cannes [Alpes-Maritimes].
Ancien élève de l’École normale [1844].
Agrégation des lettres en 1847.
Membre de la troisième promotion de l’École française d’Athènes [1848], avec Isidore Vincent.
Doctorat ès-lettres [Paris, 1854] avec une thèse sur Des Caractères de l'atticisme dans l'éloquence de Lysias. La thèse latine porte sur De Megarentium ingenio et moribus.
Professeur de poésie grecque à la Faculté des lettres de Paris [1874].
Directeur de la Fondation Thiers [1896-1902], où, comme second directeur, il succède à Barthélemy Hauréau [1812-1896].
Membre fondateur de l’Association pour l’encouragement des études grecques [1867].
Élu, le 9 mai 1873, membre ordinaire de l’Académie des Inscriptions et belles-lettres, au fauteuil de Stanislas Julien. 

Isidore Vincent [1821-1850].
Né le 30 décembre 1821, à Saint-Dié [Vosges] ; mort le 16 juin 1850, à Naples.
Ancien élève de l’École normale [1841].
Agrégation des lettres en 1844.
Membre de la troisième promotion de l’École française d’Athènes [1848], avec Jules Girard.
Décède en Italie au cours de son séjour à l’École française d’Athènes. 
 

1849. QUATRIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy, ancien élève de l’école normale [1818], est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf [1821-1907], lui aussi ancien élève de l’École [1841], et qui fait partie de la première promotion de l’École d’Athènes, lui succède de 1867 à 1875.
La quatrième promotion [arrêté de nomination du 20 septembre 1849] est composée de trois membres
*Alexandre
Bertrand [1820-1902].
Né le 21 juin 1820, à Paris ; mort le 8 décembre 1902, à Saint Germain en Laye.
Ancien élève de l’École normale [1840].
Agrégation des lettres en 1848.
Membre de la quatrième promotion de l’École française d’Athènes [1849], avec Ernest Beulé, Alfred Mézières.
Docteur ès-lettres [Paris, 1858], avec une thèse : Essai sur les dieux protecteurs des héros grecs et romains dans l’Illiade. La thèse latine porte sur De fabulis Arcadiae antiquissimis.
Conservateur du Musée des antiquités nationales à Saint-Germain en Laye [1867-1902]. Professeur d’archéologie nationale à l’École du Louvre [1882-1902].
Membre fondateur de l’Association pour l’encouragement des études grecques [1867].
Élu membre ordinaire de l’Académie des Inscriptions et belles-lettres [11 novembre 1881], au fauteuil d’Émile Littré.

Ernest Beulé [1826-1874].
Né le 29 juin 1826, à Saumur [Maine et Loire] ; mort le 4 avril 1874, à Paris.
Ancien élève de l’École normale supérieure [1845].
Agrégation des lettres en 1848.
Membre de la quatrième promotion de l’École française d’Athènes [1849], avec Alexandre Bertrand, Alfred Mézières.
Doctorat ès-lettres [Paris, 1853], avec une thèse : Les Arts et la poésie à Sparte sous la législation de Lycurgue. La thèse latine porte sur Est-ce qu’une langue vulgaire a existé chez les anciens grecs ? Elle est éditée : An vulgaris lingua apud veteres Graecos existiterit?
Professeur d’archéologie à la Bibliothèque impériale [1854], en remplacement de Raoul Rochette [1789-1854].
Ministre de l'Intérieur [1873-1874].
Élu, membre ordinaire de l’Académie des Inscriptions et belles-lettres [3 février 1860], au fauteuil de Charles Lenormant.
Élu secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts, [12 avril 1862] en remplacement du musicien Jacques Fromenthal Halévy [1799-1862].
Vice-président fondateur, avec Emile Egger, de l’Association pour l’encouragement des études grecques [1867]. Deviendra président pour 1869-1870. 

Alfred Mézières [1826-1915].
Né le 19 novembre 1826, à Rehon [Lorraine] ; mort le 10 octobre 1915, à Rehon.
Ancien élève de l’École normale supérieure [1845].
Agrégation des lettres en 1848.
Membre de la quatrième promotion de l’École française d’Athènes [1849], avec Alexandre Bertrand, Ernest Beulé.
*Docteur ès-lettres [Paris, 1853], avec une thèse Étude sur les œuvres politiques de Paul Paruta. La thèse latine porte sur De Fluminibus inferorum.
Professeur de littérature étrangère à la Faculté des lettres de Paris. Sénateur.
Élu membre de l’Académie française [29 janvier 1874] au fauteuil de Saint-Marc de Girardin.

1851. CINQUIÈME PROMOTION.
Deux arrêtés pris en 1850 confient le patronage et la direction intellectuelle de l’École d’Athènes à l’Académie des Inscriptions et belles-lettres.

Amédée Daveluy est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf lui succède de 1867 à 1875.
La cinquième promotion [arrêté de nomination du 10 février 1851] est composée de 1 seul membre :

*Joseph [Daniel] Guigniaut [1824-1851].
Né le 10 septembre 1824, à Paray le Monial [Saône et Loire] ; mort le 19 novembre 1851, à Athènes.
Neveu de Joseph Daniel Guigniaut [1794-1876], qui a été directeur de l’École normale de 1830 à 1835.
Ancien élève de l’École normale [1844].
Agrégation des lettres [1849].
Membre de la cinquième promotion de l’École française d’Athènes [1851].
Décède au cours de son séjour en Grèce. 

1851. SIXIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf lui succède de 1867 à 1875.
La réusssite à un examen spécial est désormais obligatoire pour être admis comme membre de l’École d’Athènes. Edmond About, le 21 novembre 1851, est le premier à subir cet examen.
La sixième promotion [arrêté de nomination du 1
er décembre 1851] est composée de 1 seul membre :

Edmond About [1828-1885].
Né le 14 février 1828, à Dieuze [Meurthe] ; mort le 26 février 1885, à Paris.
Ancien élève de l’École normale supérieure [1848].
Agrégation des lettres en 1851.
Membre de la sixième promotion de l’École française d’Athènes [1851].
Élu, le 24 janvier 1884, membre de l’Académie française, au fauteuil de Jules Sandeau. 

1852. SEPTIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf lui succède de 1867 à 1875.
La réusssite à un examen spécial est désormais obligatoire pour être admis comme membre de l’École d’Athènes. Victor Guérin est le second, après Edmond About, à subir cet examen.
La septième promotion [arrêté de nomination du 6 mai 1852] est composée de 1 seul membre :

*Victor [Honoré] Guérin [1821-1890].
Né le 15 septembre 1821, à Paris ; mort le 21 septembre 1890, à Paris.
Ancien élève de l’École normale [1840].
Agrégation des lettres [1850].
Membre de la septième promotion de l’École française d’Athènes [1852].
Docteur ès-lettres [Paris, 1856], avec une thèse : Étude sur l’île de Rhodes, avec une carte de cette île. La thèse latine porte sur le paysage de la Palestine.
Chargé de nombreuses missions archéologiques [Tunisie, Palestine]. 

1853. HUITIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf lui succède de 1867 à 1875.
Francisque Sarcey échoue à l’examen d’entrée.
La huitième promotion  [arrêté de nomination du 22 janvier 1853] est composée de 2 membres :

Hermile Reynald [1828-1883].
Né le 13 septembre 1828, à Pradières [Ariège] ; mort le 22 juillet 1883, à Aix en Provence.
Ancien élève de l’École normale supérieure [1849].
Agrégation des lettres [1855].
Membre de la hutième promotion de l’École française d’Athènes [1853], avec Edmond Lebarbier.
Docteur ès-lettres [Paris, 1856], avec une thèse : Samuel Johnson. Étude sur sa vie et ses principaux ouvrages. La thèse latine porte sur Libertati apud veteres Graeciae populos quid defuerit.
Professeur d’histoire à la Faculté des lettres d’Aix. 

Edmond Lebarbier [1828-1892].
Né le 3 décembre 1828, à Rouen ; mort le 18 janvier 1892, à Cottévrard [Seine-Inférieure].
Ancien élève de l’École normale supérieure [1849].
Membre de la huitième promotion de l’École française d’Athènes [1853], avec Hermile Reynald.
Pas de thèse. 

1853. NEUVIÈME PROMOTION.
Amédée Daveluy est le premier directeur de l’École française d’Athènes, de 1846 à 1867. Émile Burnouf lui succède de 1867 à 1875.
La neuvième promotion [arrêté de nomination du 19 novembre 1853] est composée de 3 membres :

Alfred [Joseph de] La Coulonche [1826-1914].
Né le 8 décembre 1826, à Paris ; mort le 16 juillet 1914, à Paris.
Ancien élève de l’École normale supérieure [1847].
Agrégation des lettres en 1850.
Membre de la neuvième promotion de l’École française d’Athènes [1853], avec Numa Fustel de Coulanges, Ernest Boutan.
Professeur au lycée Charlemagne [1864] et maître de conférences à l’École normale supérieure, en langue et littérature françaises [1867-1893], en succédant à Paul Jacquinet [1815-1903]. 

*Numa [Denis] Fustel de Coulanges [1830-1889].
Né le 18 mars 1830, à P