De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris

De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.

Jean Nicolas Marie de Guerle [1766-1824]. Né le 5 janvier 1766, près d’Issoudun [Berry, aujourd’hui département de l’Indre] ; mort le 11 novembre 1824, à Paris.
[autre forme du nom : Deguerle].
Beau-père du latiniste Charles Héguin de Guerle [1795-1881].

Études à Paris au Collège de Montaigu [1778-1784], situé sur l’emplacement actuel de la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Le collège, comme la plupart des établissements d’enseignement, sera fermé en 1792 ; transformé ultérieurement en prison, en hôpital, en pénitencier, en caserne, puis finalement détruit presque en totalité en 1844 pour construire la bibliothèque.

Lauréat du Concours général.

COLLÈGE DE LISIEUX.
Jean Nicolas Marie de Guerle est maître d’études [maître de quartier] à Paris, au collège de Lisieux, dont les locaux sont établis rue Jean-de-Beauvais [dans le prolongement de l’impasse Chartrière, proche de l’actuel Collège de France et croisant la rue de Latran et la rue de Sommerard].
C’est l’un des dix collèges parisiens de plein exercice, c’est à dire assurant toutes les classes, à savoir : Louis-le-Grand ; Collège du Cardinal Lemoine ; des Grassins ; d’Harcourt ; de La Marche ; Lisieux ; Montaigu ; Navarre ; du Plessis ; des Quatre-Nations. 

Jean Nicolas Marie de Guerle y prononce, à l’occasion d’une distribution des prix, un Discours sur l’Imitation.

  1. ORIGINE DU TEMPLE DE L’AMOUR.
    Dans la veine d’une poésie vaguement érotiques à la mode à l’époque de la Révolution, et sous le pseudonyme de Chanély, Jean Nicolas Marie de Guerle publie un ouvrage poétique : Le Premier Temple de l’Amour, opuscule poétique, traduit du grec, par Chanély [Paris. In-8, 18 p., 1789]. Sans nom d’éditeur.
  2. PROCLAMATION DU CAMP DE JALÈS.
    En août 1790, puis en février 1791, aux confins des départements de l’Ardèche et du Gard, à la suite de massacres et d’échaffourées provoquées par des protestants et dont sont victimes plusieurs centaines de catholiques, des rassemblement armés, jusqu’à vingt-mille personnes, se produisent dans la plaine de Jalès.
    Un camp militaire, de plusieurs milliers d’hommes s’établit en juillet 1792, à l’initiative de François Louis comte de Saillans [1741-1792], soutenu par les émigrés de Coblence, pour allumer la Contre-Révolution dans le Midi, sur le thème de la défense de la religion catholique [mise en cause par la Constitution civile du Clergé] et de la restauration de la monarchie française. Et s’emparent du château de Bannes.

La Notice sur la vie et les ouvrages de J. N. M. de Guerle, placée en tête de l’édition posthume de sa traduction de l’Enéide de Virgile est sans ambiguïté : < [Jean Nicolas Marie de Guerle] embrassa la cause de la monarchie en danger […] et lorsqu’une poignée de braves gentilhommes levèrent au camp de Jalès l’étendard de la légitimité contre la révolte, ce fut M. de Guerle qui rédigea cette courageuse Proclamation, ce noble appel à tous les coeurs français […]. Cette proclamation, qui fit tant de bruit à cette époque sous le nom supposé du marquis d’Arnay >.

Incarcéré à la prison de l’Abbaye, Jean Nicolas Marie de Guerle échappe aux massacres de Septembre.

  1. LES AMOURS, IMITATIONS EN VERS.
    Dans l’esprit du temps, friand de références littéraires se rapportant à la poésie légère, Jean Nicolas Marie de Guerle poursuit sa carrière d’homme de lettres, commencée en 1789, en publiant : Les Amours, Imitations en vers des plus jolis poète latins, par J. N. M. de G***.
    [Paris : Pigoreau. In-12, 126 p. An II (1794)]. Imprimerie de Cailleau.

Quarante ans plus tard encore, en 1836, dans la notice consacrée à Jean Nicolas Marie de Guerle, la Biographie universelle et portative des contemporains témoigne de l’opinion convenue : < Les poésies de M. Deguerle sont empreintes de cette délicatesse et de cette grâce qui annoncent un goût pur et un talent exercé >.

Selon l’expression de l’époque Jean Nicolas Marie de Guerle publie toute une série de « poésies fugitives » dissiminées dans l’Almanach des Muses ; les Veillées des Muses ; l’Almanach littéraire, ou Étrennes d’Apollon, et d’autres différents recueils littéraires de l’époque du Directoire [1795-1799].
Un certain nombre d’entre elles seront republiées en 1829, après sa mort, dans le recueil : Oeuvres diverses de J. N. M. De Guerle [Paris : Delangle frères].

  1. RÉDACTEUR AU MÉMORIAL, JOURNAL ROYALISTE.
    Sous le Directoire, Jean Nicolas Marie de Guerle est rédacteur auprès du journal royaliste < Mémorial ou recueil historique, politique et littéraire >, dont le premier numéro paraît le 1er. prairial an V [20 mai 1797] >.
    Et à ce titre collabore avec Jean François de La Harpe [1739-1803] de l’Académie française [1776], rédacteur au Mercure, professeur de littérature ; Louis de Fontanes [1757-1821], futur Grand-maître de l’Université impériale ; et Simon Jérôme Bourlet, abbé de Vauxcelles [1733-1802].

Le Mémorial polémique contre les Idéologues républicains du quotidien La Clef du Cabinet des Souverains, créé au 1er janvier 1797, par Garat, Fontanes, Pommereuil, Gérard de Rayneval, Montlinot et Peuchet, et dont Charles-Joseph Panckoucke [1736-1798] est le directeur de publication.
Ou encore contre le quotidien Le Journal de Paris, fondé dès janvier 1777, et finalement plutôt favorable au courant de la monarchie constitutionnelle.

  1. TRADUCTION DE PÉTRONE REPRISE À PLUSIEURS REPRISES.
    La Guerre civile, Poëme. Traduction libre de Pétrone, ornée du texte latin, et suivie de recherches sceptiques, tant sur la satyre de Pétrone que sur son auteur. Par Jean-Nicolas Marie Deguerle, Membre de la société libre des sciences, lettres et arts de Paris.
    [Paris : J.-P. Brasseur, imprimeur-libraire, rue Honoré, n° 43, vis-à-vis la place Vendôme ; Buisson, libraire, rue Haute-Feuille, n° 20 ; Desenne, libraire, Palais-Egalité, nàs 1 et 2. in-8, [2]-VI-163 p., An VII de la République française (1799)].
    Préface. Texte latin. Traduction française en alexandrins. Remarques du traducteur. Questions sur Petrone, ou Recherches sceptiques [trois parties]. Notes.

Le texte est réimprimé en 1816, avec de nouvelles corrections de l’auteur, à la suite l’édition de la Pharsale de Lucain publiée par Amar-Duvivier [Paris : Auguste Delalain. Deux volumes in-12, 1816].

Et, en 1821, dans la seizième livraison des Classiques latins, publiés par Auguste Delalain.

Réédité en 1862, Oeuvres complètes de Pétrone avec la trad. française de la collection Panckoucke par M. Héguin de Guerle. Et précédées des Recherches sceptiques sur le Satyricon et son auteur par J. N. M. de Guerle. [Paris : Garnier frères. In-8, XLV-395 p., 1862].

  1. VEILLÉES DES MUSES.
    En 1800, de Guerle rejoint le petit groupe d’hommes de lettres et dramaturges qui ont créé le recueil littéraire les « Veillées des Muses » en janvier 1798; organe du Lycée [ou Athénée] des Étrangers, installé Faubourg Honoré et appelé tout d’abord Lycée Marboeuf. Tous âgés d’une quarantaine d’années, auteurs célébrés de pièces de théâtre à succès, et politiquement plutôt hostiles à la Révolution.
    À savoir Antoine Vincent Arnault [1766-1834], ancien émigré, membre de l’Institut [27 septembre 1799] ; Jean-Louis Laya [1761-1833] ; Gabriel Legouvé [1764-1812], membre de l’Institut [13 février 1796] ; Louis Jean Baptiste Étienne Vigée [1758-1820] ; et Charles Albert Demoustiers [1760-1801], membre de l’Institut [24 mai 1799].
    L’Athénée des Étrangers, fondé et dirigé par le poète Ponce Denis Écouchard Lebrun [1729-1807], membre de l’Institut [nommé le 20 novembre 1795], avec ses séances et ses prix littéraires, ses cours sur les sciences et les arts, est établi d’abord, en 1798, dans l’hôtel particulier et les jardins Marbeuf, Faubourg Honoré [ancienne rue Hazard Richelieu] ; puis ultérieurement à l’hôtel particulier du banquier Thelusson, 30 rue de Provence ; et enfin rue Neuve-Saint-Eustache. De Guerle y lit à plusieurs reprises des textes littéraires de sa composition.
  2. PROFESSEUR DE GRAMMAIRE GÉNÉRALE À ANVERS.
    Jean Nicolas Marie de Guerle est nommé professeur de Grammaire générale à l’École centrale du département des Deux-Nèthes [Anvers] le 3 août 1800, en remplacement de Pierre Guédon de la Berchère [1746-1832], ancien notaire, premier titulaire de la chaire.
    A la suite de l’annexion par la France, le département des Deux-Nèthes relève alors de l’académie de Bruxelles, dont l’arrondissement s’étend sur les cinq départements : de Jemappes [chef-lieu : Mons], de la Dyle [chef-lieu : Bruxelles], des Deux-Nèthes [chef-lieu : Anvers], de l’Escaut [chef-lieu : Gand] et de la Lys [chef-lieu : Bruges].
    Compte tenu de la structure d’enseignement en vigueur, il fait partie du groupe des professeurs de la troisième section, chargés de l’enseignement auprès des élèves âgés de seize à dix-huit ans : Jean Nicolas Marie de Guerle [1766-1824], pour la Grammaire générale ; Étienne Tetel Arbeltier [1760-1831], pour les Belles-Lettres ; Nicolas Billotey, pour l’Histoire ; Théodore François Godin, pour la Législation.

Jean Nicolas Marie de Guerle reste en poste jusqu’en 1801, un peu avant la fermeture de l’École centrale fixée en mars 1803.

Déjà membre du Lycée de Paris, créé en 1782, Jean Nicolas Marie de Guerle est inscrit à la Société libre des Sciences, lettres et arts de Paris, dans la Classe des belles-lettres, au titre d’associé correspondant à Anvers. Cette classe, résidants et correspondants, comporte une soixantaine de membres.

  1. PROFESSEUR DE BELLES-LETTRES À COMPIÈGNE.
    Professeur de belles-lettres [rhétorique] au Collège national de Compiègne (1801) qui vient d’être créé.
    Le collège, antérieurement Collège national de Liancourt, est installé en 1800 dans le château de Compiègne, et va devenir la quatrième section du Prytanée militaire, puis le 25 février 1803, prendre le nom d’École d’Arts et Métiers.
    Jean Nicolas Marie de Guerle ne va y rester que quelques mois.
  2. PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE À SAINT-CYR.
    Professeur de rhétorique au Prytanée de Saint-Cyr [août 1801]. En remplacement de l’hélléniste Jacques Nicolas Belin de Ballu [1753-1815], qui a été tout à la fois directeur du Prytanée et professeur de rhétorique, traducteur de Lucien et de Théocrite.
    Jean Nicolas Marie de Guerle reste en poste à Saint-Cyr jusqu’au 2 brumaire an XIII [24 octobre 1804].

Y prononce le 27 thermidor an IX [15 août 1801] de la République française, à la distribution solennelle des prix, devant les autorités, dont le Ministre de l’Intérieur, un Discours sur la Grammaire générale, par J. M. N. Deguerle [A Paris : De l’Imprimerie de Gillé fils, rue Jean-de-Beauvais. An X]. Couverture muette.
Le texte comporte les discours de Jean Antoine Chaptal, Ministre de l’Intérieur ; de Pierre Crouzet [1753-1811], directeur du collège depuis le 7 germinal an IX [28 mars 1801] ; J. M. N. Deguerle [1766-1824], professeur de rhétorique.

  1. PROFESSEUR DE BELLES-LETTRES AU LYCÉE BONAPARTE.
    Jean Nicolas Marie de Guerle est nommé en 1805 à Paris, au lycée Bonaparte [aujourd’hui Condorcet], établi dans le bâtiment des ci-devant Capucins de la Chaussée d’Antin.
    En 1805, dans le cadre de l’enseignement des belles-lettres, Jean Nicolas Marie* de Guerle, est chargé de l’enseignement de la Poésie, tandis que Jean Baptiste Dumouchel [1748-1820] est chargé de l’enseignement de Langues anciennes.
    La classe des belles-lettres, achève le cycle des enseignements littéraires assurés dans les lycées.
    Au lycée Bonaparte, les autres enseignements, de la classe la plus basse à la classe la plus élevée se répartissent de la manière suivante : sixième et cinquième classe, L. A. Hamoche ; quatrième classe, Augustin L’Étendart [1759-NNN] et troisième classe, Jean Louis Laya [1761-1833] ; deuxième classe, abbé Marie Nicolas Sylvestre Guillon [1759-1847] et première classe, Desfontaines, futur professeur de philosophie.
    Jean Nicolas Marie de Guerle devient ultérieurement professeur d’Éloquence, tandis que, dans un chassé-croisé, Jean Baptiste Dumouchel est chargé de l’enseignement de Poésie. Angelet est nommé suppléant de belles-lettres.
    Tandis qu’il est nommé en 1807 censeur au-dit lycée, garde son enseignement littéraire de belles-lettres. Est remplacé seulement en 1809/1810, comme professeur de rhétorique [nouvelle appellation de la classe de belles-lettres] par la promotion de l’abbé Marie Nicolas Sylvestre Guillon [1759-1847] ; l’autre professeur de rhétorique est L. A. Hamoche.
  2. CENSEUR DES ÉTUDES AU LYCÉE BONAPARTE.
    Censeur des études au lycée Bonaparte [qui prendra le nom de collège royal Bourbon en 1814], du 25 août 1807 au 10 octobre 1809, en remplacement de Jean Baptiste Targe [1740-1817], premier censeur, du 18 août 1804 au 25 août 1807.
    Travaille auprès de René Binet [1732-1812], premier proviseur du lycée Bonaparte [Condorcet], du 18 août 1804 au 31 octobre 1812.
    En fonction jusqu’au 10 octobre 1809, est remplacé comme censeur par Nicolas Legrand [1775-1847], antérieurement régent de rhétorique au collège d’Auxerre [Yonne].
  3. CENSEUR DES ÉTUDES AU LYCÉE IMPÉRIAL.
    Promu le 10 octobre 1809, censeur des études au Lycée Impérial [Louis-le-Grand], en remplacement de Le Prévost d’Iray [1768-1849], censeur du 19 août 1804 au 10 octobre 1809, promu Inspecteur général de l’Université.
    Jean Nicolas Marie* de Guerle travaille auprès des cinq proviseurs successifs : Louis Joseph Sermand [1759-1829] ; abbé Louis Gabriel Taillefer [1767-1852] ; François Christophe Malleval [1785-1847] ; Nicolas Berthot [1776-1850], administrateur provisoire ; Pierre Laurent Laborie [1767-1847].
    Est maintenu dans son poste à la première Restauration, pendant les Cent-Jours et à la seconde Restauration.

Dans la période des Cent-Jours [20 mars-8 juillet 1815], tandis que Louis François de Beausset [1748-1824] est le Grand-Maître de l’Université impériale, Jean Nicolas Marie* de Guerle refuse, en mai 1815, la promotion que constitue la place de proviseur au-dit lycée, poste qui sera finalement confiée le 1 er juin à l’abbé Louis Gabriel Taillefer [1767-1852].

Malade, est suppléé comme censeur du collège Louis-le-Grand par Gustave Émond [1797-1852], à dater du 30 septembre 1824. Jean Nicolas Marie de Guerle décède
le 11 novembre 1824.
Gustave Émond est maintenu dans le poste et devient à son tour censeur des études du collège Louis-le-Grand. Y rstera dix ans, jusqu’au 21 octobre 1834.

  1. PROFESSEUR D’ÉLOQUENCE FRANCAISE À LA FACULTÉ DES LETTRES.
    En même temps, qu’il est nommé censeur des études au lycée Louis-le-Grand, Jean Nicolas Marie de Guerle est nommé premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris, titulaire de la chaire du 6 mai 1809 au 13 novembre 1815.
    A partir de 1810, Jean Nicolas Marie de Guerle sera assisté par Jean Louis Laya [1761-1833], professeur adjoint de 1810 à 1815.

Est remplacé, en 1815, comme professeur d’Éloquence française par Abel François Villemain [1790-1870], deuxième titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris, sur la très longue période qui va du 13 novembre 1815 au 7 mai 1852, avec de nombreuses suppléances [Jules Amable Pierrot de Seilligny [1792-1845] ; Henri Joseph Guillaume Patin [1793-1876] ; Jean Baptiste François Géruzez [1763-1830].
Admis à la retraite de la Faculté, Jean Nicolas Marie de Guerle reçoit le titre de professeur honoraire de la Faculté des Lettres le 3 novembre 1815, mais continue d’assurer les fonctions de censeur des études au Lycée Louis-le-Grand,jusqu’à son décés en 1824.

  1. DISCOURS AUX FUNÉRAILLES DE J.N.M. DE GUERLE.
    Les funérailles de Jean Nicolas Marie de Guerle, décédé le 11 novembre 1824 à Paris, sont célébrées le 12 novembre.
    Charles Du Rozoir [1790-1844], professeur d’histoire et géographie au collège royal Louis-le-Grand y prononce un discours d’éloge : Discours prononcé, le 12 novembre 1824, aux funérailles de M. de Guerle, censeur des études au collége de Louis-le-Grand […] par M. Charles Du Rozoir [Paris : Imprimerie de Gratiot. 1824].
  2. L’ENÉIDE DE VIRGILE. TRADUCTION NOUVELLE.
    Paraît en deux volumes : L’Enéide de Virgile, traduction nouvelle [Texte latin en regard]. Ouvrage posthume de J. N. M. de Guerle, Professeur d’Éloquence française à la Faculté des Lettres. Censeur des études au collège Louis-le-Grand. Publié d’après le manuscrit autographe de l’auteur, par Ch. Héguin de Guerle, professeur au collège Louis-le-Grand.
    [Paris : Auguste Delalain, Imprimeur-libraire. Rue des Mathurins-St-Jacques, n° 5. Deux tomes. In-8. MDCCC XXV (1825)].
    • https://books.google.co.cr/books?hl=fr&output=text&id=ExOzRWFwGxAC&q=guerle#v=snippet&q=guerle&f=false
  3. OEUVRES DIVERSES EN UN VOLUME.
    Oeuvres diverses de J. N. M. De Guerle, publiées pour la première fois en un volume.
    [Paris : Delangle frères, Éditeurs-Libraires. Rue du Battoir-Saint-André-des-Arcs, N°19. 531 p., MDCCCXXIX (1829)]. Avant-Propos de l’éditeur.
    • https://books.google.fr/books?id=GCowAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

AUTRES PUBLICATIONS.
En 1790.
Les États généraux des bêtes (anonyme). 1790.

En 1799.
[sous le pseudonyme de Docteur Akerlio].
Éloge des perruques, enrichi de notes plus amples que le texte ; par le Docteur Akerlio.
[De l’imprimerie de Crapelet. A Paris : chez Maradan, Libraire, rue Pavée-André-des-Arcs. N° 16. In-12. V-X, 215 p., an VII (1799)].Précaution oratoire en guise de Préface. Notes. Table de quelques éloges.
• https://books.google.bj/books?id=Yl4YN3qGW6kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Traduit en 1800, en néerlandais.

En 1799.
Stratonice et son peintre, ou les Deux portraits ; Conte qui n’en est pas un, par Deguerle. Suivent : Phryné devant l’Aréopage, Pradon à la comédie, ou les Sifflets, Bonaparte en Italie, etc.
[Paris : imprimerie de Chaignieau aîné. In-16, 31 p. Brumaire an VIII].
Préface. Textes en vers, le plus souvent alexandrins.
• https://www.google.fr/books/edition/Stratonice_et_son_peintre_ou_les_deux_po/SnA4IOox2BsC?hl=fr&gbpv=1&dq=deguerle&printsec=frontcover

Il s’agit d’un conte satirique, à l’occasion d’un portrait épigrammatique de Mlle Lange, exposé par Girodet, au salon de l’an V, mécontent de n’avoir été payé que de la moitié de la somme préalablement convenue.

SOURCES.
• https://data.bnf.fr/fr/10020619/jean-nicolas-marie_de_guerle/
• Françoise Huguet et Boris Noguès. Les Professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880).
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=490
• Gustave Dupont-Ferrier. [La Vie quotidienne d’un collège parisien pendant plus de trois cent cinquante ans] Du collège de Clermont au lycée Louis le Grand [1563-1920]. Tome 3 [Paris : E. de Boccard, éditeur, 1925]. Fournit les dates précises des différentes nominations.
• Sur le Recueil : les Veillées des Muses.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63717188/f6.item