Saphary, Jean (1896-1865), agrégé de philosophie

Agrégation de philosophie en 1825. En même temps que, dans l’ordre de classement : Alexandre Edme Gibon, Jean Saphary, Adolphe Félix Gatien-Arnoult, André François Cassin.

Jean Saphary, né an V [1796/1797], à Vic-sur-Cère [Cantal] ; mort en 1865, à Vic-sur-Cère.

1825. COURONNÉ AUX JEUX FLORAUX.
En 1825, Jean Saphary, licencié ès-lettres, adresse un poème < L’Habitant du Cantal au pied des Pyrénées > au concours organisé par l’Académie des Jeux floraux.
La pièce est couronnée par l’Académie, et le texte en est publié dans le Recueil de l’Académie des Jeux floraux. 1825 [Toulouse : M. J. Dalle. In-8, 164 p., 1825].
«Salut âpres rochers ! Monts qui touchez aux cieux
Salut ! Torrent grondeur, vallon délicieux,
Noires forêts salut ! Ô neiges éternelles, […] ».
Jean Saphary, le fait éditer en tiré-à-part : L’Habitant du Cantal au pied des Pyrénées, poème. [Toulouse : impr. de J. M. Douladoure. In-8, 24 p. 1825].

1825. AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE.
Jean Saphary est reçu à l’agrégation de philosophie en 1825.
Sont reçus à l’agrégation de philosophie en 1825, dans l’ordre de classement : Alexandre Gibon [1798-1871], docteur ès-lettres [août 1822, Caen] ; Jean Saphary [1796-1865] ; Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886], docteur ès-lettres [août 1823, Paris], professeur à Reims ; André François [Magdeleine] Cassin [1795-1853], chargé de cours de philosophie au collège royal de Tournon [octobre 1822-octobre 1824.

1825. LE JURY DE LA PREMIÈRE AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE.
Le jury du premier concours d’agrégation de philosophie, en 1825, est présidé par l’abbé Jean Marie Burnier-Fontanel [1763-1827], chanoine honoraire de Notre-Dame de Paris, promoteur général du diocèse de Paris, professeur de Dogme à la Faculté de Théologie, et doyen de la Faculté de Théologie de Paris [depuis 1811].
Participent également au jury :
L’Inspecteur de l’académie de Paris Létendard [ou l’Étendard], nommé en 1820 et en poste jusqu’à 1833, ancien professeur en classe de quatrième au lycée Napoléon [Henri-IV], de latin et de grec en classe de rhétorique au collège Charlemagne ;
L’abbé Caron.
Pierre Laromiguière [1756-1837], professeur titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris.
Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845], suppléant de Pierre Laromiguière à la faculté.

1825-1827. COLLÈGE ROYAL DE NANCY.
Après l’agrégation de philosophie, Jean Saphary est nommé au collège royal de Nancy*, en remplacement de l’abbé Jean Bataille [1792-1868], qui exerce comme professeur de philosophie à Nancy depuis 1822, et qui vient d’être nommé professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg [1825].
Un de ses élèves obtient le premier prix au Concours général. Selon l’usage de l’époque, et comme le rapporte le journal Le Lycée, Jean Saphary est alors décoré et nommé à Paris.
Il est affecté dans la chaire de philosophie au collège royal de Bourbon [Condorcet] [1827].
Jean Saphary est remplacé au collège royal de Nancy par Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886], lui aussi agrégé de philosophie dans le premier concours de 1825, en poste comme professeur de philosophie à Nancy, de 1825 à 1830, puis nommé à la Faculté des Lettres de Toulouse.

1827. LES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE AU COLLÈGE ROYAL BOURBON.
Jean Saphary est nommé à Paris, en 1827, au collège royal de Bourbon [aujourd’hui Condorcet], l’un des cinq collèges royaux de la capitale. Dans l’ordre canonique : Louis-le-Grand, 123 rue Saint Jacques ; Henri-IV, établi dans l’ancienne maison de Sainte Genevève ; Charlemagne, rue Saint Antoine, dans la maison des Grands Jésuites ; Bourbon [Condorcet], dans le bâtiment des Capucins de la Chaussée d’Antin ; Saint-Louis, rue de la Harpe, à l’ancien collège d’Harcourt. Auxquels il convient d’ajouter les deux établissements de plein exercice : collège Stanislas, 34 rue Notre Dame des Champs, dans l’ancien Hôtel Fleury ; Sainte-Barbe, au 34 rue des Postes.
L’enseignement de la philosophie du collège royal de Bourbon était assurée par Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845], Philibert* Damiron [1794-1862] et Théodore Jouffroy [1796-1842].

Jean Saphary est nommé en remplacement de Philibert Damiron, ancien élève de l’École normale [1813], régent de seconde au collège de Falaise [1816-1817], docteur ès-lettres [Paris, 5 août 1816], régent de rhétorique au collège de Périgueux [1817-1818], régent de philosophie au collège d’Angers [1818-1821].
Nommé, à Paris, comme professeur suppléant de philosophie [1821], est agrégé suppléant de philosophie au collège Bourbon [1826-1827].
En 1827, est nommé comme agrégé suppléant de philosophie au collège Charlemagne [1827-1830]. Ainsi le poste de Philibert Damiron au collège Bourbon est-il libéré et peut accueillir Jean Saphary.

Un autre professeur de philosophie est indiqué au collège Bourbon. Il s’agit de Théodore Jouffroy, ancien élève de l’École normale [1813], docteur ès-lettres [Paris, 12 août 1816], est seulement <agrégé> à la chaire de philosophie au collège royal de Bourbon depuis 1817, dont le titulaire est Jean Jacques Séverin de Cardaillac. L’Almanach royal l’indique encore comme enseignant au collège de  Bourbon en 1826, mais il semble qu’il n’y assure aucun enseignement depuis qu’il a perdu son poste de maître de conférences à l’École normale, à la suite de la fermeture de l’École, le 6 septembre 1822, par ordonnance royale supprimant l’École normale, ordonnance contresignée par Jacques, comte de Corbière, [1766-1853], ministre secrétaire d’état au département de l’Intérieur, dans le ministère Villèle, alors que Mgr. Denis Frayssinous [1765-1841] est Grand-Maître de l’Université, depuis le 1er juin 1822.
Et en janvier 1829, Théodore Jouffroy obtiendra la suppléance de la chaire d’Histoire de la philosophie ancienne, dont le titulaire est Charles Millon[1754-1839], en remplacement de Jean-Baptiste Maugras [1762-1830] brutalement suspendu de son enseignement.  

Le professeur de philosophie en titre au collège Bourbon est Jean Jacques Séverin de Cardaillac. Bachelier en théologie et docteur ès-lettres, Jean Jacques Séverin de Cardaillac a été maître de conférences en philosophie au Séminaire de Saint-Sulpice du 1er octobre [1786-1789], puis régent de philosophie au collège de Montauban [1810-1811].
En 1811, Jean Jacques Séverin de Cardaillac est nommé à Paris, comme professeur titulaire de la chaire de philosophie du collège royal de Bourbon [Condorcet]. Il gardera cette fonction jusqu’en 1830.
Mais Jean Jacques Séverin de Cardaillac, en 1824, devient le suppléant de Pierre Laromiguière [1756-1837] professeur titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris, et restera suppléant de Laromiguière jusqu’en 1829. Après quoi, Jean Jacques Séverin de Cardaillac sera nommé, en 1830, Inspecteur de l’académie de Paris [1830-1845], poste qu’il occupera jusqu’à son décès le  22 juillet 1845, à Paris.

Aussi Jean Saphary a-t’il toute sa place comme enseignant de philosophie au collège Bourbon.

1827. LES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE DES COLLÈGES ROYAUX
Ainsi Jean Saphary rejoint-il la cohorte des professeurs de philosophie de la capitale : Jean Baptiste Maugras [1762-1830], puis Georges Ozaneaux [1795-1852] pour le collège Louis-le-Grand ; Georges Gabriel Mauger [1774- ], pour le collège Henri-IV ; Vertueux Bousson [1796- ], pour le collège Charlemagne ; Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845], pour le collège Bourbon [Condorcet] ; Aristide Valette [1794-signalé en 1857], pour le collège de Saint-Louis ; Michelle, pour le collège Stanislas ; Marie Nicolas Bouillet [1816-1880], pour le collège Sainte-Barbe.

LES TROIS CHAIRES DE PHILOSOPHIE DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS.
Jean Saphary, alors qu’il est professeur à Nancy, travaille à résumer les Leçons de Pierre Laromiguière [1756-1837], comme base de ses leçons à ses élèves du collège.
Les Leçons de Laromiguière ont été publiées initialement en 2 volumes, en 1815-1818, alors que ce dernier est le premier titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris, du 19 septembre 1809 au 12 août 1837, date de son décès.
Cette chaire de Philosophie, est selon l’ordre habituel, la seconde des trois chaires de philosophie  créées à Paris, entre 1809 et 1814.

La première des chaires est celle intitulée < Philosophie et opinion des philosophes >, puis peu de temps après < Histoire de la philosophie >, de 1810 à 1814, et enfin < Histoire de la philosophie moderne >, de 1814 à 1852.  Elle a pour premier titulaire Emmanuel Pastoret* [1755*-1840], qui est en même temps doyen de la Faculté [6 mai 1809-décembre 1809], mais qui n’assurera aucun enseignement. *Charles Millon [1754-1839] sera son adjoint en 1809.  

La seconde est celle intitulée < Philosophie >. Pierre Laromiguière en est le premier titulaire, du 19 septembre 1809 au 12 août 1837

La troisième est celle intitulée < Histoire de la philosophie ancienne >, créée en mai 1814 avec Charles Millon* [1754-1839] comme premier titulaire.

1815-1818. LES LEÇONS DE PHILOSOPHIE DE LAROMIGUIÈRE.
En 1793, Pierre Laromiguière avait fait paraître, sans nom d’auteur : Projet d’élémens de métaphysique [Toulouse. In-8, [2]-61+ p., 1793]. Il était alors, depuis 1784, professeur de philosophie à Toulouse, au collège de l’Esquile, avant de suivre, à Paris, les cours de la toute nouvelle École normale [janvier-mai 1795] et d’être nommé professeur d’École centrale à Paris, puis élu membre associé de l’Institut [22 mars 1796].

En 1815, Pierre Laromiguière, publie, en les signant : Leçons de philosophie, ou Essai sur Facultés de l’âme [Paris : Brunot-Labbé. In-8, 1815].
Trois ans plus tard, en 1818, paraissent, comme deuxième tome : Leçons de philosophie, ou Essai sur Facultés de l’âme. De l’entendement considéré dans ses effets [Paris : Brunot-Labbé. In-8, 461  p., 1818].

Dans les années qui suivent de nombreuses rééditions vont avoir lieu, qui témoignent de la notoriété et de l’influence de Pierre Laromiguière.

En effet, les Leçons de philosophie, ou Essai sur Facultés de l’âme, dont la première édition est parue en 1815, sont rééditées :
1820 : comme deuxième édition en 1820 [Paris : Brunot-Labbé. In-8, 447+483 [1] feuille d’errata. 1820] ;
1823 : comme troisième édition en deux volumes, revue par l’auteur, en 1823, sous le titre Les Leçons de philosophie sur les principes de l’intelligence, ou sur les causes et sur les origines des idées [Paris : Brunot-Labbé. Deux volumes in-8. 431+461 pp.,1823].
1826 :  comme quatrième édition en trois volumes, revue par l’auteur,  sous le titre Les Leçons de philosophie sur les principes de l’intelligence, ou sur les causes et sur les origines des idées [Paris : Brunot-Labbé. Trois volumes in-8, 371+293+282 pp., 1826].
1833 : comme cinquième édition en deux volumes, revue par l’auteur, en 1833, sous le titre : Les Leçons de philosophie sur les principes de l’intelligence, ou sur les causes et sur les origines des idées [Paris : Brunot-Labbé. In-8, III-435+487 pp., 1833].

A partir de 1844, soit sept ans après la mort de Laromiguière, paraît une édition posthume publiée par le médecin [Raymond Louis] Auguste Bessières, petit-neveu de Laromiguière [Paris : H. Fournier. 1844] ; rééditée en 1858 [Paris : L. Hachette, 1858].

1827. ESSAI D’UNE MÉTAPHYSIQUE DANS LE PLAN DE LAROMIGUIÈRE.
Jean Saphary travaille à résumer les Leçons de Laromiguière, comme base de ses leçons à ses élèves du collège.
Son étude paraît en 1827 sous le titre : Essai analytique d’une métaphysique qui comprendrait les principes, la formation, la certitude de nos connaissances dans le plan de M. Laromiguière, dont on a résumé les Leçons [Paris : Brunot-Labbé. In-8, 126 p., 1827].  

L’ouvrage est dédié à Laromiguière. François Picavet, dans son livre sur l’Idéologie signale : « L’ouvrage comprend trois parties qui traitent du principe de nos connaissances, de leur formation, de leur certitude. L’éloge du maître se retrouve à toutes les pages : profondeur, lumière, noblesse, vérité appartiennent, selon Saphary, au métaphysicien qui représente Platon, Descartes, Malebranche, Condillac. […] Adversaire du matérialisme et de l’athéisme, il cite Tertullien et de Bonald, Bossuet et Frayssinous, Reid et Dugald Stewart, apprécie assez exactement, ce qui est rare à cette époque, Kant qui insiste sur l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme, mais en fait l’objet de la croyance et non de la connaissance et du savoir »].

1843. SAPHARY LAURÉAT DU CONCOURS SUR LAROMIGUIÈRE.
En 1841, à l’initiative de François de Chabrier [1789-1871], est créé un concours en faveur d’un Mémoire qui apprécierait le mieux les Leçons de philosophie de Laromiguière.
La commission de ce concours est présidée par Théodore Jouffroy [1796-1842], et composée initialement de Jean Jacques Séverin* de Cardaillac, inspecteur de l’Académie de Paris [1830-1845] ; Philibert* Damiron [1794-1862], professeur adjoint de philosophie à la Faculté des Lettres de Paris ; Étienne Vacherot [1809-1897], directeur des études à l’École normale et Adolphe Garnier [1801-1864], professeur de philosophie au collège royal Henri IV.
Le concours est prorogé jusqu’au lundi 1er mai 1843.
Jean Saphary est le lauréat. Il publiera le texte de son mémoire en annexe de son ouvrage sur l’École éclectique qui paraîtra en 1844.
 
SAPHARY CONTRE L’ÉCLECTISME DE VICTOR COUSIN.
Il s’oppose à l’éclectisme de Victor Cousin qui, à marches forcées, se substitue à l’enseignement universitaire traditionnel. Aussi fait-il partie, avec Aristide Valette [1794-mentionné en 1857], professeur de philosophie au collège Saint-Louis, et Alexandre* [Edme] Gibon [1798*-1871], [lui aussi futur professeur de philosophie à Saint-Louis] de ce groupe d’universitaires plaidant devant la Commission de l’instruction publique « la cause de l’enseignement de la philosophie compromise par la personnification de cet enseignement en un seul homme, et par l’identification de toutes les doctrines en une seule doctrine qui, à tort ou à raison, a fait éclater des orages sur l’Université dont on se fait aujourd’hui les paratonnerres » [texte envoyé au directeur de la Revue de Paris, 13 juillet 1844].
Cette démarche est à la source d’une polémique engagée par la Revue de Paris, auprès de laquelle les trois enseignants obtiennent, non sans difficulté, un droit de réponse.

1844. L’ÉCOLE ÉCLECTIQUE ET L’ÉCOLE FRANÇAISE.
Quelques années après la mort de Pierre Laromiguière [12 août 1837] Saphary fait paraître : L’École éclectique et l’école française, par M. Saphary, professeur de philosophie au collège royal de Bourbon [Paris : Joubert, libraire-éditeur. Rue des Grès, 14. In-8, XXII-253 p. 1844].
Une deuxième partie, comprise dans la pagination, a pour titre Concours pour le prix sur les leçons de philosophie de Laromiguière. Contient le rapport du mardi 24 mai 1842 de Joseph Marie de Gérando ; ainsi que [le concours ayant été prorogé jusqu’au lundi 1er mai 1843, le rapport  du samedi 19 août 1843, de François Xavier Joseph Droz [1773-1850], membre de l’Institut.

L’épigraphe, empruntée au poète latin Horace, déclare : Multa renascentur, quae jam cecidere, cadentque quae nunc sunt in honore. [Bien des choses renaîtront qui sont déjà tombées et tomberont qui sont maintenant en honneur]. Dédié à la mémoire de Laromiguière  » son illustre maître et véritable ami  » « l’ouvrage, fort bien composé, clairement écrit, avait pour objet de montrer que le clergé séparé des jésuites, et l’Université, séparée des éclectiques, pouvaient former une alliance heureuse » [François Picavet].

Dans la Préface, Saphary combat Victor Cousin et l’éclectisme [qu’il dénonce comme un panthéisme]. Il caractérise l’école éclectique : l’éclectisme n’a pas encore fait son œuvre, il disloque les sciences et n’a pas de méthode, il a voulu rendre suspecte la philosophie de Condillac et de ses disciples, en les flétrissant par des noms barbares et odieux, et n’a pas su rester à la fois indépendant et respectueux devant la révélation ; mais il n’est qu’une puissance officielle, une philosophie d’État qui parodie la religion d’État. [cité par François Picavet].

Dans la partie consacrée à l’École française, il défend Condillac et fait l’apologie de Pierre Laromiguière contre Maine de Biran et Victor Cousin. C’est la reprise du texte du mémoire couronné [en 1843] par l’Université et le Ministère de l’Instruction publique.

1846. CANDIDAT AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES.
Sous les auspices du National, que dirige son ami Armand Marrast [1801-1852], Jean Saphary se présente aux élections législatives du samedi 1er août 1846 « comme l’adversaire du communisme et le défenseur de l’agriculture ». [cité par François Picavet]. Mais pourtant il échoue à ces élections, qui donneront la majorité absolue au centre conservateur au pouvoir : les candidats sont Bonnefous [290 voix], Murat-Sistrières [150 voix], Saphary [92 voix].

1854. RETRAITE À VIC-SUR-CÈRE.
Jean Saphary prend sa retraite en 1854. Il s’établit à Vic-sur-Cère, où il meurt une dizaine d’années plus tard, en 1865.

SOURCE.
François Picavet. Les Idéologues. Essai sur l’histoire des idées et des théories scientifiques, philosophiques, religieuses, etc. en France depuis 1789. [Paris : Félix Alcan. In-8, 628 p., 1891].