Perron, Jean (1804-1880), agrégé de philosophie en 1830

Le changement de régime, au 2 décembre 1852, est favorable à la carrière de Jean Perron, agrégé [1830] et docteur ès-lettres [1833], qui passe du statut de professeur de Faculté à celui de Chef de la section politique du Ministère d’État de la Maison de l’Empereur.

Jean [François] Perron [1804-1880]. Né le 7 septembre 1804, à Broye-les-Pesmes [Haute-Saône] ; mort le 8 février 1880, à Paris.

ÉTUDES.
Études au Séminaire de Besançon.
Professeur de philosophie au collège de Gray, en Haute-Saône [1826-1830].
Agrégation de philosophie [25 octobre 1830]. 4/5.
Sont reçus en 1830 : Georges Henri Bach [1808-1838], ancien élève de l’École normale [1828, École préparatoire] ; Antoine Charma [1801-1869], ancien élève de l’École normale [1820] ; Charles Mallet [1807-1875], ancien élève de l’École normale [1826, École préparatoire], déjà agrégé des lettres [Paris, 1828] ; Jean Perron [1804-1880] ; Olivier Chouteau [1796-1853], professeur de philosophie au collège de Dôle.
Doctorat ès-lettres [Strasbourg, 28 février 1833] Des principaux effets de l’éloquence.
Thèse latine : De intima felicitatem inter et virtutem connexione.

CARRIÈRE.
Professeur de philosophie au collège royal de Nancy [1830-1835], en remplacement d’Adolphe Félix Gatien Arnoult, nommé à Toulouse.
Travaille à Paris, au département des manuscrits de la Bibliothèque royale [1835-1837].
Suppléant d’histoire au collège royal Bourbon (Condorcet) [janvier 1837].
Professeur de philosophie au collège royal de Besançon [1838], en remplacement de Charles Bénard, nommé à Nancy.
Professeur de Philosophie à la Faculté des Lettres de Besançon, comme suppléant [1837-1839], puis professeur titulaire [4 octobre 1839-1853], dans la chaire de François Astier, en remplacement de Georges Bach, chargé du cours, décédé en fonction le 7 novembre 1837.
Entre-temps, chargé du cours d’Histoire à la Faculté de Besançon en 1841.
Chef de division au Ministère de l’Instruction publique [1853].
Chef de la section politique du Ministère d’État de la Maison de l’Empereur, où il est rédacteur politique au cabinet du ministre.
Secrétaire de la Commission de publication de la Correspondance de Napoléon.

HONNEURS.
Membre de l’Académie de Stanislas [1833].
Associé résidant de l’Académie de Besançon [1838], titulaire [1839], secrétaire perpétuel [1843-1852].

SOURCE.
• Françoise Huguet et Boris Noguès. Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880).
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=1251
• Galerie des linguistes franc-comtois.
https://books.google.fr/books?id=goNeuZWFVjcC&pg=PA176&lpg=PA176&dq=perron+Professeur+de+philosophie+au+coll%C3%A8ge+de+Gray&source=bl&ots=-5_P-7OkfN&sig=ACfU3U16AV4A5VsPiOwsCuB_6CHUT7G47A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiciOzSlYDuAhWkx4UKHb8sCr84ChDoATAAegQIAxAC#v=onepage&q=perron%20Professeur%20de%20philosophie%20au%20coll%C3%A8ge%20de%20Gray&f=false