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Nivelle de la Chaussée, EPITRE DE CLIO
A Monsieur de B***

1ère partie | 2e partie
Au sujet des opinions répandues,
depuis peu contre la poësie.

O toi, jadis élevé dans mon sein,
Enfant nourri de mon lait le plus sain,
Viens, prends la plume et le style d'Horace
Ecoute, écris, et venge le Parnasse.
Le Fanatisme, au bas de ce vallon,
Veut pervertir les enfans d'Apollon ;
Et, leur prêchant un nouveau catéchisme,
Porte avec lui le scandale et le schisme.
Tâchons enfin d'arrêter les projets
De l'hérétique. Assez de nos sujets,
Comme brebis, se suivant l'une et l'autre,
Pour son bercail ont déserté le nôtre.
Aux nouveautés toujours prostitué,
Et dans l'erreur sophiste habitué,
Quand il lui plaît, sa plume hétérodoxe
En axiome érige un paradoxe ;
Sa bouche exhale un aimable poison
Le tort lui sert autant que la raison,
Et tout chemin le conduit à la gloire.
Ce fut ainsi qu'au temple de Mémoire
Il appella de la prescription
Dont jouissoit le chantre d'Ilion.

Mais ce n'est plus la querelle d'Homere,
Il donne encor dans une autre chimere ;
Il va, dit on, du faux charme des vers
Désabuser pour jamais l'univers,
Et, pour donner plus d'essor au génie,
Anéantir la rime et l'harmonie.
Tel Alexandre, étant prêt d'échouer,
Trancha le noeud qu'il ne put dénouer.

Pour maintenir notre gloire et nos charmes,
Je n'ai besoin que de nos propres armes,
Quoique pourtant nos doux amusemens
Soient au-dessus des vains raisonnemens.
Loin tout censeur qui n'a que du génie,
A qui souvent la nature dénie
Ce sentiment qu'on ne peut définir,
Qui pour le vrai sçait d'abord prévenir.
C'est au goût seul à juger d'un ouvrage ;
Par le plaisir il regle son suffrage ;
Doux préjugé de l'esprit et du coeur,
De l'analyse il brave la rigueur ;
Et, dédaignant les disputes de classes,
Ne reconnoît pour juges que les Graces.

Mais rassemblons ces griefs prétendus
Que l'ignorance a chez vous répandus.
Au bas de Pinde, il est certaine engeance
Qui nous impute une fausse indigence,
Et qui se plaint que « nos folles humeurs
Ont appauvri la langue et les rimeurs ;
Que l'art des vers est un jeu d'aventure,
Où le bon-sens se trouve à la torture ;
L'esprit, contraint par les difficultés,
N'y jouit plus des mêmes facultés.
Tyrannisé par des loix insensées
Qui font toujours avorter ses pensées,
Il est enfin réduit à supprimer
Ce qui lui rit, sans pouvoir l'exprimer.
Le terme propre altere la mesure,
Son synonyme allonge la césure ;
Par l'hiatus, cet autre est éconduit
La rime oblige à faire un long circuit
Pour assortir ces unissons frivoles,
Il faut noyer le sens dans les paroles,
Et les beaux vers sont enfans du hazard. »

Ceux qui sont nés peu propres à notre art
Osent ainsi taxer, sans connoissance,
La langue et nous de leur propre impuissance.

Ainsi, jadis, avant que sur les mers
On eût trouvé mille chemins divers,
On regardoit ces barrieres profondes
Dont l'Océan sépare les deux mondes
Comme un obstacle opposé par les dieux
Pour contenir les mortels curieux,
Et les fixer chacun dans leur patrie.
Auroit-on cru, qu'une heureuse industrie,
De jour en jour, feroit des matelots ?
Qu'on les verroit, triomphans sur les flots,
Assujettir Eole dans des voiles,
Et dans un cercle asservir les étoiles ?
Telle pourtant l'adresse des humains
D'un pôle à l'autre a tracé des chemins ;
Malgré les vents et les flots infideles,
Neptune a vû voguer les citadelles
Vers ces climats où Plutus jusqu'alors
Avoit caché ses funestes trésors.

Avec autant de courage et d'adresse,
On s'est frayé des routes au Permesse.
Sans remonter à la source des tems,
Le dernier siécle a des faits éclatans.
On boit encore à la même fontaine
Où s'est alors abbreuvé La Fontaine.
Comme autrefois, sur les pas des neuf Soeurs
On voit encor renaître autant de fleurs,
Et tous les jours Apollon les prodigue
Au chantre heureux du vainqueur de la Ligue.

Que cet exemple, en dépit des clameurs,
Dans leur métier rassure les rimeurs !
En leur donnant des avis salutaires,
Je leur rendrai raison de nos mysteres
Heureuse enfin s'ils goûtent des avis
Que dans ce siécle on n'a gueres suivis !

Notre métier demande un long usage.
Et l'on ne sort jamais d'apprentissage.
Sçachez qu'en vain un astre bienfaisant
A fait de vous un poëte en naissant,
Si dès l'enfance une heureuse culture
N'ajoûte encore aux dons de la Nature ;
Si l'on ne prend ses premières leçons
Des anciens et de leurs nourriçons :
Car cette source unique et bienfaisante
Doit abbreuver toute muse naissante.
Mais à l'excès n'allez pas vous livrer
Il y faut boire, et non pas s'enyvrer.
Dans votre langue, avant de rien produire,
Il faut à fond chercher à vous instruire
Des mots d'usage et de leurs sens divers
La langue est une, en prose comme en vers ;
Et la grammaire, en tout genre, d'écrire,
Exerce un droit que l'on ne peut prescrire.
Les mots sont faits : leur juste expression
Ne souffre entr'eux aucune extension,
Chacun contient son sens et son image
Précis, distincts et marqués par l'usage
C'est votre maître, absolu dans son choix.
D'autre que lui ne peut changer ses loix
L'esprit en vain brille dans vos ouvrages,
Quand votre langue y reçoit des outrages ;
Ne croyez pas pouvoir vous acquitter
Par quelques traits que l'on ne peut citer
Qu'en débrouillant le texte par la glose,
Et traduisant votre pensée en prose.

Plus d'un rimeur, dans sa langue indigent,
Pour ses défauts toujours trop indulgent,
Quand il en trouve un exemple authentique,
Croit triompher d'une injuste critique,
Vous les voyez soûrire en suffisans
A des avis donnés par le bon-sens
Leur souvenir, au besoin trop fidele,
Me cite alors un illustre modele,
Et, s'en faisant un ridicule appui,
Se fait honneur de ce qu'on blâme en lui
Ainsi, sans soins et sans exactitude,
De leur licence ils font une habitude.

Rien de nouveau ne se pense aujourd'hui
Vous n'êtes plus que les échos d'autrui ;
Il est trop tard pour prétendre à la gloire
De rien apprendre aux filles de Mémoire ;
Mais dans sa langue un rimeur éprouvé,
En répétant ce qu'Horace a trouvé,
Peut enchérir encor sur son modele
N'a-t-on pas vû son disciple fidele,
Ce satyrique ami de Juvenal (1),
D'imitateur se rendre original ?
Ainsi Racine amena sur la scene,
Après Corneille, une autre Melpomene,
Qu'il rajeunit par de nouveaux atours.
L'invention n'est plus que dans les tours.
Tout devient neuf quand on sçait bien le dire ;
L'expression est l'ame de la lyre.
Le plus beau trait, dans un vers mal rendu,
Est, pour l'auteur, presqu'autant de perdu ;
Et sa pensée appartient au poëte
Qui sçaura mieux s'en rendre l'interprete.
La langue enfin est la base de l'art ;
Sur le Permesse on s'embarque au hazard,
Si l'on n'en fait une étude profonde.
Joignez encor la pratique du monde ;
Là, vous prendrez ce tour noble et coulant,
Ce style pur, ce langage galant,
Qu'avec Chaulieu La Fare eut en partage,
Et dont La Faye a fait son héritage.
Heureux qui peut chez d'illustres amis
Se procurer le bonheur d'être admis !
A leurs leçons une muse attentive
Se sent toujours de ceux qu'elle cultive.

A votre langue appliquez donc vos soins,
Elle a de quoi fournir à vos besoins ;
Tel eût trouvé qu'elle est plus étendue
S'il en eût fait une étude entendue,
Et d'un jargon étrange et précieux
N'eût pas souillé le langage des dieux.

Ce fut ainsi que déjà l'ignorance
Pensa jadis nous chasser de la France,
Quand un pédant, le fléau du métier
Et de Marot dédaigneux héritier,
Nous fit parler un langage barbare :
C'étoit Ronsard, dont la verve bisarre,
Aux mots du tems ne pouvant se borner,
Gâta la langue en la voulant orner.
C'en étoit fait si le Ciel n'eût fait naître
Un nourriçon qui devint votre maître
Malherbe apprit à ses contemporains
A se passer de ces termes forains,
Qu'au grand regret de la pédanterie
Il renvoya chacun dans leur patrie.
Il fut suivi par Racan et Maynard :
Tous deux, instruits des finesses de l'art,
Sçurent au Pinde amener sur leurs traces
La pureté, l'élégance et les graces ;
Mais il fallut bien du tems aux neuf Soeurs
Pour leur trouver deux ou trois successeurs.
On vit encor les muses florissantes
De jour en jour devenir languissantes,
Et la folie alors nous infecta
De ces sonnets que Dulot (2) inventa
La folle pointe, à l'antithese unie,
Prit dans les vers la place du génie,
Et le bon-sens, timide et sans appui,
Eut le destin qu'il éprouve aujourd'hui.

Rêveuse, un jour, sans suite et sans compagnes
(Il m'en souvient), j'errois dans nos campagnes
Je m'amusois pour charmer mes douleurs,
A me parer des immortelles fleurs
Dont le Permesse embellit nos prairies.
Je m'arrêtai sur ses rives fleuries :
L'aimable aspect de ses bords enchantés.
Son doux murmure, et ses flots argentés,
Tout rappella dans ma triste pensée
Le souvenir de sa gloire passée ;
Plus vivement je sentis mes malheurs.
« Fleuve divin, dis-je en versant des pleurs.
Dans quel oubli sont tes ondes plaintive
Le barbarisme a dépleuplé tes rives,
Jusques à quand, ô source des beaux vers,
Couleras-tu sans fruit pour l'univers ?
A peine, hélas ! Sarrasin et Voiture
Ont, en passant, goûté d'une eau si pure. »
Le Fleuve alors, agitant ses roseaux,
Fit murmurer ses prophétiques eaux,
En s'élevant sur son urne azurée,
Je fus ainsi par ce dieu rassurée :
« Un autre goût va changer notre sort.
La terre s'ouvre, un nouveau peuple en sort ;
Toutes mes eaux auront peine à suffire ;
Et toi, remets des cordes à ta lyre. »
Il dit : l'espoir, plus prompt que les zéphirs,
Vint dans mon coeur ramener ses plaisirs.
Pour annoncer la commune allegresse,
Je fus chercher les nymphes du Permesse.

Dans un bocage, où je crus les trouver,
Un inconnu s'occupoit à rêver :
Quel souvenir réveilla ma tendresse !
Je soupirai de joye et de tristesse.
Au même endroit c'est ainsi qu'autrefois
Je rencontrai Sophocle dans ce bois ;
C'étoit lui-même ; il m'apprit son histoire.
« Pour achever ce qui manque à ma gloire,
Le Ciel, dit-il, sous ces traits que tu vois,
Me rend au monde une seconde fois,
Et, sous le nom de l'aîné des Corneilles,
J'y produirai mes plus grandes merveilles.
Va, laisse-moi recueillir mes esprits, »
Alors parut à nos regards surpris,
Dans les États de ma soeur Melpomene,
Ce lumineux et nouveau phénomene,
Qui, moins brillant en commençant son cours,
A l'Hélicon donna de si beaux jours.

Cet avenir prédit par le Permesse
S'ouvrit enfin, et remplit sa promesse.
De jour en jour, nos heureuses leçons
Firent alors d'illustres nourriçons.
Un autre Auguste eut un autre Mécene,
Qui fit couler le Tibre dans la Seine.
Le barbarisme encor plus d'une fois
Voulut troubler le Parnasse françois ;
Un Aristarque, avec des bras d'Hercule,
Vint étouffer cette hydre ridicule ;
Du dieu des vers ministre souverain,
A la licence il mit un juste frein :
Notre art, soumis à l'exacte grammaire,
Comme autrefois ne fut plus arbitraire ;
Ami d'un ordre après lui mal gardé,
Il n'admit plus aucun mot hazardé,
Et, se bornant à leur sens légitime,
Prouva qu'entr'eux aucun n'est synonyme.
Le vers alors, perdant sa dureté,
Avec la forme acquit la pureté.
Pégase alloit par bonds et par secousses,
Il lui donna des allures plus douces.
Sur le Parnasse enfin il vint à bout
De réformer l'oreille avec le goût,
Et termina plus de travaux qu'Alcide.

Lors arriva ce nouvel Euripide
Qui, sur le ton le plus mélodieux,
Sçut moduler le langage des dieux ;
Lui, dont la veine harmonieuse et pure,
Prenant son cours du sein de la nature,
Comme un ruisseau murmurant et flatteur,
Charme l'oreille et coule jusqu'au coeur.
Il vint apprendre aux muses délicates
A rejetter ces expressions plates,
Et ce concours de mots malencontreux,
Durs à l'oreille et discordans entr'eux.
Heureux qui peut sentir leurs convenances
Et, comme lui, sauver leurs dissonances !
Il est des airs qu'on pourroit avouer,
Mais sur la lyre on ne peut les jouer.
Depuis long-tems Apollon s'étudie
A les chanter : leur fausse mélodie,
Malgré son art, détonne avec sa voix,
Et fait jurer les cordes sous ses doigts.

Il faut encor, outre un heureux génie,
L'oreille juste et propre à l'harmonie.
Malheur à qui n'en est pas enchanté :
Le vers n'est fait que pour être chanté ;
Dans sa secrette et douce méchanique,
Il a son mode et son genre harmonique,
Un son suffit pour faire abandonner
Ceux qu'on ne peut chanter sans détonner :
Ce que la langue articule avec peine,
En la forçant, met l'oreille à la gêne ;
L'esprit, sensible à leurs communs rapports,
Souffre aussi-tôt qu'on force leurs ressorts,
Et goûte moins ce qui pourroit lui plaire.
Flatter l'organe est le point nécessaire :
A cet appas le coeur se livre, et suit
L'impression du sens qui le séduit.
De ce talent la nature est avare :
Tel en partage eut l'esprit le plus rare,
Mais dans un vers toujours mal agencé
Il a gâté tout ce qu'il a pensé.
C'est à regret qu'Apollon vous inspire
Si vous forcez les cordes de sa lyre.

Il fut un tems moins facile aux rimeurs,
Quand le langage aussi dur que les moeurs,
A vos aînés ne fournissoit qu'à peine
De quoi suffire à leur rustique veine ;
Dès-lors, au Pinde en marchant à tâtons
Ils recherchoient l'arrangement des tons.
Il en est un qui fut grévé de blâme (3).
Pour avoir dit : comparable à ma flamme.
Cet hémistiche, autrefois critiqué,
Sera peut-être ici revendiqué
Et soutenu par ceux que je condamne
Mais je ne puis rafiner leur organe.
S'il m'en souvient, on a bien réclamé
Certain sonnet, fait pour être blâmé.

A ce propos, on dit qu'un jour Thalie
Fut commander des vers à la Folie.
« Çà, dit ma soeur, sous ton joyeux bonnet
Il me faudroit trouver un plein sonnet
De traits fallots, où l'antithese brille ;
Je veux sur-tout que la pointe y fourmille....
- Soit ! dans ce goût aurez sonnet exquis
Je sçais un fat, et, qui plus est, marquis ;
Tous les matins il rime à sa toilette :
C'est là sans faute où j'en ferai l'emplette...»
Pas n'y manqua. Dans un papier roulé,
Le doux sonnet (4), bien musqué, bien moulé,
Par un Zéphir fut remis à Thalie.
« Bon ! dit ma soeur, ceci sent l'Italie ;
A nos gourmets j'en veux faire un présent.
Sçachons au vrai quel goût regne à présent
En plein théâtre il faudra qu'on le lise. »
Certain caustique en fit bien l'analyse,
Et le siffla ; mais le sonnet trouva,
Malgré les ris, quelqu'un qui l'approuva.

Je l'avouerai, la prose est plus unie.
« Vous triomphez, disois-je à Polymnie (5),
Tout est changé dessus notre horison
La prose y va ramener la raison :
L'art de rimer n'est plus qu'une manie,
Dont vous allez affranchir le génie.
- Non, reprit-elle, et leurs écrits pervers
Ne vaudront pas mieux en prose qu'en vers.
Malgré mon air aisé, doux et facile,
Ils trouveront une muse indocile,
Qui les séduit par des dehors flatteurs.
Il faut aussi m'arracher mes faveurs.
Mais parcourons les fastes de la prose.
Et quel est donc le titre qu'elle oppose ?
Contre un Horace est-il plus d'un Varron ?
En vain je cherche encore un Ciceron ;
Si j'avois pû, compte que dans Athenes
J'eusse formé bien d'autres Démosthenes.
Ce qu'ont écrit les Grecs et les Romains,
En chaque genre, est encor dans nos mains
Qui des deux arts, jusqu'au siècle où nous sommes,
En plus grand nombre a fait de plus grands hommes ?
Rassure-toi, laisse à ces détracteurs
D'un autre ennui fatiguer leurs lecteurs,
Et ne crois pas qu'on abjure une étude
Dont le plaisir a fait une habitude,
Et que le goût, en tout tems, en tous lieux,
A fait chérir des mortels et des dieux.

« Gardez-vous bien d'affranchir vos mysteres
De la rigueur de leurs loix salutaires
La tolérance y nuiroit encor plus.
Déjà les vers ne sont que trop déchus ;
Vous les perdrez par trop de complaisance.
L'esprit s'endort sur la foi de l'aisance.

« Quand un projet, conçu bien nettement,
Est à loisir digéré mûrement,
On est surpris de sa propre abondance
Les vers heureux coûtent moins qu'on ne pense,
Et les sujets les font naître à leur gré.
Comme un creuset échauffé par degré,
L'esprit veut l'être avec économie.
Dans l'art des vers, comme dans la chymie,
Plus d'un artiste a souvent éprouvé
Qu'il cherchoit moins que ce qu'il a trouvé
C'est un hazard, mais il est nécessaire,
Et d'un rimeur c'est la chance ordinaire.
Qu'ils sçachent donc, moins pressés de rimer,
D'un feu pareil se laisser animer.
Mais leur jeunesse est follement avide
D'un nom précoce et toujours peu solide ;
Au bas du Pinde ils viennent essoufflés,
Et pour jamais ils y restent sifflés.
Dis leur de prendre une course moins vive
Plus on se presse, et plus tard on arrive.

>>>

1. Boileau.
2. Dulot, inventeur des bouts-rimés. Voyez Sarrasin.
3. Malherbe
4. Le sonnet du Misanthrope.
5. Muse qui préside à l'éloquence.



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