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Térapeutique

J'ai lu, je ne sais où, la légende amoureuse
De Raymond Lulle. On dit q'un jour il rencontra
Une fame fort belle, et l'amour pénétra
Dans son coeur calme et vint troubler sa vie eureuse.

Il qita, comme Faust, la route ténébreuse
De l'austère science, et son amour dura
Jusq'au jour où l'objet q'il aimait lui montra
Son sein qe dévorait une lèpre hideuse.

Miroirs de volupté, beaus lacs aus flots d'azur,
Où se cache toujours qelqe reptile impur,
Anges d'illusion, démons aus corps de fames,

Sirènes et Circés, q'il est triste le jour
Ou, pour guérir nos coeurs des poisons de l'amour,
Vous nous montrez à nu la lèpre de vos àmes.

 

 

 

 

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