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            Paul Dupont, Analyse 
            des principaux actes législatifs et réglementaires qui 
            ont régi la presse depuis l'introduction de l'imprimerieen France jusqu'à l'époque actuelle (1853)
  
            
          1488. Lettres patentes. Charles VIII accorde 
            aux imprimeurs les priviléges dont jouissent les membres de 
            l'Université. 
          1513, 9 avril. Lettres patentes. Louis XII 
            confirme et étend les priviléges des imprimeurs. 
          1516, 20 octobre. Lettres patentes. François 
            Ier confirme les priviléges et immunités des imprimeurs. 
            
          1521, 20 octobre. Ordonnance. François 
            Ier défend de vendre aucun livre avant qu'il ait été 
            examiné par l'Université et la Faculté de théologie. 
            
          1536, 8 décembre. Déclaration. 
            Voulant arriver à la restauration des belles-lettres dans son 
            royaume, François Ier défend de vendre ou envoyer en 
            pays étranger, aucuns livres ou cahiers, en quelques langues 
            qu'ils soient, sans en avoir remis un exemplaire ès mains des 
            gardes de la Bibliothèque royale. 
          1539, 31 août. Lettres patentes. Règlement 
            concernant l'imprimerie : mesures prises contre les coalitions d'ouvriers. 
            Il est défendu aux compagnons et apprentis imprimeurs de faire 
            aucun banquet, communauté, assemblée, ni bourse commune 
            ; d'agir en nom collectif et de porter épées, poignards 
            ou autres armes.Ces mesures, que des cabales récentes avaient provoquées, 
            sont maintenues préventivement. dans les règlements 
            postérieurs.
1539, 31 août. Lettres patentes. Règlement 
            concernant l'imprimerie de Paris. 
          1541, 28 décembre. Lettres patentes. 
            Règlement concernant l'imprimerie de Lyon. 
          1547, septembre. Lettres patentes. Henri II 
            confirme les priviléges des imprimeurs. 
          1547, 11 décembre. Lettres patentes. 
            Il ordonne que le nom de l'auteur et celui de l'imprimeur soient imprimés 
            sur tous les livres qui se publient, et défend d'en imprimer 
            aucun avant qu'il ait été vu et approuvé. 
          1550. Lettres patentes. Ordre de mettre dans 
            chaque bibliothèque royale un exemplaire des livres nouvellement 
            imprimés. 
          1551, 27 juin. Déclaration. Les imprimeries 
            et librairies seront visitées deux fois dans l'année 
            par les députés de l'Université qui sont autorisés 
            à saisir les livres suspects. 
          1553, 23 septembre. Déclaration. Exemption 
            des droits de traite foraine, etc, pour les livres écrits et 
            imprimés, reliés et non reliés, etc. 
          1560, mars. Lettres patentes. Charles IX confirme 
            les priviléges et immunités des imprimeurs. 
          1560, 18 avril. Arrêt du parlement. 
            Défense à toutes personnes autres que les libraires-jurés 
            de mettre en vente à Paris de livres ni autres choses imprimées 
            en latin ou en français. 
          1561, 17 janvier. Ordonnance. Tous imprimeurs, semeurs 
            et vendeurs de placards et libelles diffamatoires, seront punis pour 
            la première fois du fouet et pour la seconde de la vie. 
          1563, 10 septembre. Ordonnance. Défense, 
            sous peine capitale, d'imprimer sans permission. 
          1565, 14 août. Lettres patentes. Le 
            papier est exempté de tous droits et impôts. 
          1566, février. Ordonnance. Défense 
            d'imprimer aucun livre sans privilége du roi et sans y mettre 
            le nom et la demeure de l'imprimeur. 
          1571, 16 avril. Ordonnance. Rappel des mêmes 
            disposition et défense itérative de publier des libelles 
            et autres écrits diffamatoires. 
          1571, mai. Lettres patentes. Règlement 
            sur l'imprimerie. 
          1572, 10 septembre. Déclaration. Défense 
            de faire imprimer hors de France.Cette disposition est renouvelée dans tous les règlements 
            postérieurs.
1581, 16 novembre. Lettres patentes. Henri 
            III confirme et étend les privilèges des imprimeurs. 
            
          1583, 30 avril. Lettres patentes. Les imprimeurs 
            sont exemptés de la taxe imposée sur les arts mécaniques. 
            
          1595, 20 février. Lettres patentes. Henri 
            IV confirme les priviléges et exemptions accordés aux 
            imprimeurs, libraires et relieurs.Déjà, par lettres patentes du 17 décembre 1591, 
            il les avait déchargés des sommes qu'on leur demandait 
            pour la confirmation de leurs privilèges à cause de 
            l'avénement du roi à la couronne.
1595, 15 novembre. Lettres patentes. Ce prince 
            maintient la franchise du papier. 
          1610, décembre. Lettres patentes. Louis 
            XIII confirme les priviléges, exemptions et franchises dont 
            jouissent les membres de l'Université, parmi lesquels sont 
            compris les imprimeurs et les libraires. 
          1617, août. Édit. Ordre de mettre 
            dans la Bibliothèque publique du roi deux exemplaires de chaque 
            ouvrage nouvellement imprimé. 
          1618, 1er juin. Édit. Règlement 
            général sur l'imprimerie et la librairie. Établissement 
            d'une chambre syndicale. Le syndic et ses adjoints sont tenus de visiter 
            les imprimeries et les librairies et de veiller à l'exécution 
            des règlements. Conformément aux anciens statuts, les 
            libraires et les imprimeurs doivent demeurer dans le quartier de l'Université, 
            dont les limites ont été fixées à différentes 
            époques et en dernier lieu par le règlement de 1723. 
            
          1620, 1er avril. Arrêt du conseil. Les 
            gazettes à la main sont défendues. 
          1624, 10 juillet. Ordonnance. Défense 
            d'imprimer aucuns mémoires concernant les affaires de l'État 
            sans expresse permission du roi. 
          1629, 15 janvier. Édit. Le roi autorise 
            le chancelier ou garde des sceaux à nommer des censeurs pour 
            l'examen des livres, et c'est sur leur approbation que le privilége 
            du roi doit être délivré.L'Université réclame inutilement contre cette atteinte 
            portée à son droit d'examiner les livres ; les règlements 
            postérieurs restreignent encore sa juridiction sur l'imprimerie 
            et la librairie.
1630, 21 décembre. Déclaration dit 
            roi. Défenses aux particuliers de tenir des imprimeries 
            chez eux, et aux ouvriers d'y travailler. 
          1649. Édit. Règlement promulgué 
            par Louis XIV sur l'imprimerie et la librairie. Les aspirants à 
            l'une ou l'autre profession doivent être Français, catholiques, 
            de bonnes vie et moeurs, et sont tenus de fournir un certificat du 
            recteur de l'Université, constatant qu'ils sont congrus en 
            langue latine et qu'ils savent lire le grec. 
          1652, 24 octobre. Arrêt du conseil. Les 
            imprimeries de ceux qui impriment des libelles seront vendues sur-le-champ. 
            
          1653, 8 avril. Arrêt du parlement. L'enregistrement 
            du privilége à la chambre syndicale est obligatoire 
            pour chaque imprimeur ou libraire. 
          1666, 18 août, Arrêt du conseil. Les 
            gazettes à la main sont prohibées.Cet arrêt est confirmé par un autre arrêt du 9 
            décembre 1670, portant défenses à toutes personnes 
            de vendre aucuns libelles écrits, qualifiés gazettes 
            à la main, à peine de fouet et bannissement pour la 
            première fois et la seconde des galères.
1667, 17 février. Arrêt 
            du conseil. Défense à la chambre de recevoir aucun 
            maître imprimeur à moins qu'il ne soit suffisamment instruit 
            dans la langue latine et ne sache lire le grec. 
          1674, 28 avril et 2 juin. Arrêt du conseil. 
            Exemption du droit de marque sur le papier et parchemin servant 
            à imprimer. 
          1674, 4 juin. Déclaration. Révocation 
            des priviléges généraux accordés à 
            des communautés ecclésiastiques ou séculières 
            pour imprimer les livres dont elles ont besoin.Cette révocation est prononcée de nouveau par arrêt 
            du conseil du 13 mai 1686.
 Les règlements de 1686 et de 1723 défendent aussi d'accorder 
            des priviléges spéciaux pour les abécédaires, 
            les factures, etc,, et confirment la liberté laissée 
            à tout imprimeur de faire ces sortes d'impressions.
1686, août. Édit. Règlement 
            sur l'imprimerie et la librairie. Le nombre des imprimeurs de Paris 
            est fixé à trente-six; ils sont tenus de prêter 
            serment entre les mains du lieutenant général de police, 
            et chacun doit avoir au moins deux presses. 
          1686, août. Édit. Les relieurs 
            et doreurs forment une communauté séparée de 
            celle des imprimeurs et libraires de laquelle ils faisaient précédemment 
            partie. 
          1702, 10 janvier. Édit. Nouveau règlement. 
            
          1704, 21 juillet. Arrêt du conseil. 
            Fixation du nombre des imprimeurs et des libraires dans toutes les 
            villes du royaume. 
          1713, 23 octobre. Déclaration. Les 
            maîtres imprimeurs seront tenus d'avoir au moins quatre presses. 
            
          1722, 13 septembre. Arrêt du conseil. 
            Louis XV promulgue un règlement pour les colporteurs et afficheurs. 
            
          1723, 28 février. Ordonnance. Règlement 
            arrêté en conseil d'État sur l'imprimerie et la 
            librairie de Paris.Ce règlement, qu'on peut regarder comme un code, fut rédigé 
            par le chancelier d'Aguesseau, et contient 123 articles. Il maintient 
            les priviléges et franchises accordés aux libraires 
            et imprimeurs comme membres de l'Université ; - règle 
            les conditions d'examen et d'admission des maîtres, la durée 
            de l'apprentissage, les devoirs des ouvriers, auxquels il défend 
            de faire aucune assemblée, coalition ou communauté.
 Les imprimeurs et libraires doivent être établis dans 
            le quartier de l'Université.
 Les impressions doivent être faites correctement, sur bon papier 
            et en beaux caractères.
 Aucun livre ne peut être publié qu'avec approbation et 
            privilége du roi, et la mention du nom de l'imprimeur et de 
            celui du libraire. - Des exemplaires de chaque ouvrage imprimé 
            doivent être fournis à différentes bibliothèques.
 Les publications d'ouvrages par souscription ne peuvent avoir lieu 
            sans autorisation.
 La vente des livres est exclusivement attribuée aux libraires 
            et imprimeurs.
 Les marchands merciers et les colporteurs ne peuvent vendre que des 
            abécédaires, almanachs et autres livrets revêtus 
            de la permission du lieutenant général de police.
 L'étalage des livres sur la voie publique est interdit.
 Le contrefacteur est puni corporellement et déchu de la maîtrise.
 Les fondeurs de caractères font partie de la communauté 
            des imprimeurs et libraires, mais ne peuvent exercer ni l'une ni l'autre 
            profession.
 Le syndic et les adjoints sont élus tous les ans en assemblée 
            générale; ils sont tenus de visiter les librairies, 
            les imprimeries, les fonderies, magasins, etc., d'assister à 
            l'ouverture des ballots de livres qui doivent être apportés 
            à la chambre syndicale, de saisir les ouvrages dangereux et 
            de veiller à la stricte exécution des règlements.
1723, 22 juin. Arrêt du conseil. Renouvellement 
            des défenses d'imprimer aucun livret ou écrit n'excédant 
            pas deux feuilles d'impression sans la permission du juge de police 
            des lieux. 
          1725, 10 avril. Arrêt du conseil. Ouvrages 
            publiés par souscription. Conditions imposées aux libraires 
            et imprimeurs et aux souscripteurs. 
          1728, 10 mai. Déclaration. Toute imprimerie 
            doit porter une enseigne visible et n'avoir aucune issue secrète 
            ; il est défendu de se servir de rouleaux (au moyen desquels 
            on pouvait imprimer sans bruit) 
          1735, 10 septembre. Arrêt du conseil. 
            Règlement entre les libraires et imprimeurs et les marchands 
            merciers. Ces derniers sont maintenus dans le droit de vendre des 
            almanachs, abécédaires et autres livrets n'excédant 
            pas deux feuilles d'impression et imprimés hors de la ville 
            où ils font leur résidence. 
          1739, 27 janvier. Arrêt du conseil. 
            Règlement sur la papeterie. 
          1739, 31 mars. Arrêt du conseil. Nouvelle 
            fixation des imprimeurs dans les différentes villes de France. 
            
          1742, 22 février. Arrêt du conseil. 
            Police de l'imprimerie. 
          1744, 24 mars. Arrêt du conseil. Le 
            règlement du 28 février 1723, concernant les imprimeurs 
            et libraires de Paris, est exécutoire dans tout le royaume. 
            
          1747, 23 août. Ordonnance. Douze membres 
            du corps de l'imprimerie et de la librairie doivent assister à 
            la première distribution des prix de l’Université. 
          1777, 3 août. Arrêt du conseil. Durée 
            des priviléges et propriété des ouvrages. 
          1777, 3 août. Arrêt du, conseil. Contrefaçon. 
            
          1777, 3 août. Arrêt du conseil. Formalités 
            à observer pour la réception des imprimeurs et des libraires. 
            
          1777, 3 août. Arrêt du conseil. Règlement 
            de discipline pour les compagnons imprimeurs. 
          1785, 16 avril. Arrêt du conseil. Dépôt 
            des ouvrages. 
          1789, 26 août. Déclaration. Abolition 
            des priviléges. 
          1791, 17 mars. Décret. Suppression 
            des brevets et lettres de maîtrise. 
          1791, 22-28 juillet. Décret. Affiches. 
            Celles de l'autorité sont sur papier blanc, celles des particuliers 
            sur papier de couleur. 
          1791, 3-14 septembre. Acte constitutionnel. La 
            Constitution garantit aux Français la liberté d'écrire, 
            d'imprimer et publier leurs pensées, sauf à répondre 
            des abus de cette liberté. 
          1793, 24 juin. Acte constitutionnel. Déclaration 
            des droits de l'homme et du citoyen. La liberté indéfinie 
            de la presse est proclamée. 
          1793, 19-24 juillet. Décret. Propriété 
            littéraire. La Convention nationale en garantit la jouissance 
            aux héritiers pendant dix ans après la mort des 
            auteurs. 
          1796 (an IV, 28 germinal). Loi. Délits 
            de la presse. 
          - (an IV, 4 thermidor). Loi. Prix du port 
            par la poste des ouvrages périodiques et des livres brochés. 
            
          - (an IV, 16 fructidor). Arrêté du 
            Directoire. Police des papeteries. 
          - (an V, 5 nivôse). Loi. Défense 
            d'annoncer publiquement les journaux et les actes des autorités 
            constituées, autrement que par leurs titres. 
          1797 (an V, 19 fructidor). Loi. La police 
            est investie du droit de suspendre les journaux. 
          - (an VI, 9 vendémiaire). Loi. Les 
            journaux et les affiches sont soumis au timbre. 
          - (an VI, 3 brumaire). Arrêté. Ils 
            doivent être imprimés sur papier timbré à 
            l'avance. 
          1800 (an VIII, 27 nivôse). Arrêt consulaire. 
            Fixation du nombre des journaux politiques. 
          1805 (an XIII, 1er, germinal). Décret, 
            Propriété littéraire des ouvrages posthumes. 
            
          - (an XIII, 7 germinal). Décret. Les 
            livres d'église ne peuvent être imprimés qu'avec 
            la permission des évêques diocésains, 
          1809, 20 février. Décret. Les 
            manuscrits des bibliothèques et autres établissements 
            publics ne peuvent être imprimés ni publiés sans 
            autorisation. 
          1809, 21 mars. Décret. Organisation 
            de l'imprimerie impériale. 
          1810, 5 février. Décret. Règlement 
            sur l'imprimerie et la librairie. Institution, au ministère 
            de l'intérieur, d'une direction générale à 
            laquelle le droit de censure est attribué. Le nombre des imprimeurs 
            à Paris est réduit à soixante; les imprimeurs 
            et les libraires doivent être brevetés et assermentés. 
            - La propriété littéraire est garantie, leur 
            vie durant, aux veuves des auteurs et à leurs enfants pendant 
            vingt ans. 
          1810, 6 juillet. Décret. Défense 
            d'imprimer les sénatus-consultes, codes, etc., avant leur publication 
            dans le Bulletin des lois. 
          1810, 3 août. Décret. Journaux 
            des départements; le nombre en est fixé. 
          1810, 18 novembre. Décret. Défense 
            aux individus non brevetés d'avoir en leur possession des presses, 
            caractères et autres ustensiles d'imprimerie. 
          1810, 14 décembre. Décret. Droits 
            à percevoir sur les livres imprimés à l'étranger. 
            
          1810, 15 décembre. Décret. Les 
            censeurs de l'imprimerie prennent le titre de censeurs impériaux. 
            
          1811, 2 février. Décret. Indemnité 
            aux imprimeurs supprimés de Paris. 
          1811, 2 février. Décret. Brevets 
            à délivrer aux imprimeurs. 
          1811, 11 février. Décret. Le 
            nombre des imprimeurs de Paris est porté à 80 au lieu 
            de 60. 
          1811, 13 mars. Circulaire du directeur de la librairie. 
            Déclaration relative aux livres de prières, heures 
            ou livres de liturgie. 
          1811, 29 avril. Décret. Établissement 
            d'un droit d'un centime par feuille d'impression sur les ouvrages 
            connus sous le nom (le labeurs, lorsque ces ouvrages sont du domaine 
            public. 
          1811, 12 septembre. Décret. Droits 
            d'entrée à percevoir sur les ouvrages imprimés 
            à l'étranger. 
          1811, 14 octobre. Décret. La direction 
            générale de l'imprimerie l'imprimerie est autorisée 
            à publier un journal d'annonces des éditions d'ouvrages 
            imprimés ou gravés. 
          1812, 2 juillet. Décret. Un exemplaire 
            de chaque ouvrage imprimé à Paris sera déposé 
            à la préfecture de police, et quatre exemplaires à 
            la direction générale de l'imprimerie et de la librairie. 
            
          1812, 11 juillet. Décret. Brevets de 
            libraires. 
          1814, 13 avril. Arrêté dit gouvernement 
            provisoire. Police des placards, affiches et feuilles publiques. 
            
          1814, 7-13 avril. Arrêtés. Police 
            des journaux et exécution des règlements sur la librairie 
            et l'imprimerie. 
          1814. Charte constitutionnelle octroyée 
            par Louis XVIII. La liberté de la presse est posée 
            en principe. 
          1814, 21 octobre. Loi. Libre publication des 
            ouvrages. Police de la presse. Les ouvrages de 20 feuilles d'impression 
            et au-dessous peuvent être soumis à la censure préalable 
            (cette restriction est levée plus tard par l'ordonnance du 
            20 juillet 1815). Les journaux et écrits périodiques 
            ne peuvent paraître sans autorisation.Cette disposition est prorogée par les lois du 28 février 
            et du 30 décembre 1817.
1814, 23 octobre. Ordonnance. La direction 
            de l'imprimerie et de la librairie est placée dans les attributions 
            du chancelier de France. 
          1814, 24 octobre. Ordonnance. Mesures relatives 
            à l'impression, au dépôt et à la publication 
            des ouvrages, etc. 
          1814, 24 octobre. Ordonnance. Nomination des 
            censeurs royaux. 
          1815, 28 décembre. Ordonnance. Imprimerie 
            royale, ses attributions. Son privilége exclusif est supprimé 
            ; les ministres peuvent faire exécuter leurs impressions par 
            les imprimeurs du commerce. 
          1815, 21 mars. Décret impérial. 
            Suppression des censeurs et de la direction de l'imprimerie et 
            de la librairie, dont le service passe au ministère de la police. 
            
          1815, 9 novembre. Loi. Répression des 
            provocations à la révolte par écrits imprimés, 
            etc. 
          1817, 28 février. Loi. Écrits 
            saisis en vertu de la loi du 21 octobre 181 -fi. 
          1817, 25 mars. Loi de finances. Les ouvrages 
            périodiques relatifs aux sciences et aux arts, les annonces, 
            prospectus et catalogues de librairie , etc., sont exemptés 
            du timbre. 
          1817, 8 octobre. Ordonnance. Les impressions 
            lithographiques sont soumises aux mêmes formalités que 
            les autres ouvrages imprimés. - Les imprimeurs lithographes 
            doivent être brevetés et assermentés. 
          1818, 29 décembre. Ordonnance. Suppression 
            du ministère de la police. L'imprimerie et la librairie ressortissent 
            au ministère de l'intérieur. 
          1819, 17 mai. Loi. Répression des crimes 
            et délits commis par la voie de la presse ou par tout autre 
            moyen de publication. 
          1819, 26 mai. Loi. Poursuite et jugement des 
            crimes et délits commis par la voie de la presse ou par tout 
            autre moyen de publication. 
          1819, 9 juin. Loi. Les journaux politiques 
            sont affranchis de l'autorisation, mais assujettis au cautionnement. 
            
          1819, 9 juin. Ordonnance. Mesures relatives 
            à l'exécution de cette loi. 1820, 12 janvier. Ordonnance. 
            Organisation de l'imprimerie royale. 
          1819, 31 mars. Loi. Les journaux politiques 
            sont de nouveau soumis à l'autorisation préalable et 
            à la censure. Ces dispositions sont prorogées par la 
            loi du 26 juillet 1821. 
          1822, 17 mars. Loi. L'autorisation pour les 
            journaux politiques est maintenue ; la censure pourra être rétablie 
            par ordonnance. 
          1822, 25 mars. Loi. Répression et poursuite 
            des délits commis par la voie de la presse on par tout autre 
            moyen de publication. 
          1823, 5 mars. Ordonnance. Prix de transport 
            par la poste des ouvrages périodiques, journaux, livres brochés, 
            catalogues et prospectus. 
          1823, 23 juillet. Ordonnance. Fixation de 
            l'époque à compter de laquelle l'imprimerie royale sera 
            administrée en régie au compte de l'État, et 
            règlement des attributions de cet établissement. Son 
            privilége exclusif lui est rendu. 
          1821, 15 août. Ordonnance. La censure 
            des journaux est rétablie. 
          1821, 29 septembre. Ordonnance. Charles X 
            lève la censure. 
          1827, 13 mars. Loi. Tarif de la poste aux 
            lettres concernant le port des journaux, gazettes et ouvrages périodiques. 
            
          1827, 21 juin. Loi. La censure est rétablie 
            pour un an. 
          1827, 1er septembre. ordonnance. Amende de 
            500 fr. pour exercice illégal de la librairie et l'imprimerie. 
            
          1828, 9 janvier. Ordonnance. Dépôt 
            des exemplaires des écrits imprimés et des épreuves 
            des planches et estampes. 
          1828, 27 mars. Ordonnance. Formation d'un 
            dépôt des ouvrages destinés à la bibliothèque 
            du ministère de l'intérieur. 
          1828, 18 juillet. Loi. Les journaux peuvent 
            être publiés sans autorisation préalable. Ceux 
            qui traitent de matières politiques restent assujettis au cautionnement; 
            les journaux scientifiques en sont exempts. 
          1829, 13 septembre. Ordonnance. Suppression 
            des inspecteurs de la librairie. 
          1830, 10 janvier. Ordonnance. Taxe des journaux, 
            gazettes et imprimés à destination des pays d'outre-mer. 
            
          1830, 25 juillet. Ordonnance. Suspension de 
            la liberté de la presse. 
          1830, 9 août. Charte constitutionnelle de 
            1830. La censure est abolie. 
          1830, 8 octobre. Loi. Application du jury 
            aux délits de presse. 
          1830, 29 novembre. Loi. Punition des attaques 
            par la voie de la presse contre les droits et l'autorité du 
            roi et des chambres. 
          1830, 10 décembre. Loi. Afficheurs 
            et crieurs publics. 
          1830, 14 décembre. Loi. Cautionnement, 
            droit de timbre et port des journaux et écrits périodiques. 
            
          1831, 4 avril. Loi. Cautionnement des journaux ou 
            écrits périodiques paraissant même irrégulièrement. 
            
          1831, 8 avril. Loi. Procédure en matière 
            de délits de presse. 
          1832, mai. Instruction sur le service des postes. 
            Taxe des avis de naissance, mariage et décès, des 
            journaux et imprimés de toute nature. 
          1834, 16 février. Loi. Autorisation 
            pour exercer la profession de vendeur, crieur ou distributeur d'écrits 
            sur la voie publique. 
          1834, 6 avril. Ordonnance. L'application des 
            règlements relatifs à l'imprimerie et à la librairie 
            est dans les attributions du ministre de l'intérieur. 
          1835, 30 juillet. Ordonnance. Un exemplaire 
            des livres du dépôt légal doit être remis 
            au ministère de l'instruction publique. 
          1835, 9 septembre. Loi. Des crimes, délits 
            et contraventions de la presse et des autres moyens de publication. 
            
          1835, 9 septembre. Ordonnance. Publication 
            des dessins, gravures, lithographies, estampes ou emblèmes. 
            
          1835, 18 novembre. Ordonnance. Cautionnement 
            des journaux on écrits périodiques. 
          1842, 13 décembre. Ordonnance. Importation 
            et transit de la librairie. 
          1843, 28 août. Convention avec la Sardaigne. 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire. 
            
          1846, 22 avril. Convention avec la Sardaigne. 
            Convention supplémentaire faisant suite à celle 
            du 28 août 181:3. 
          1848, 29 février. Décret. Annulation 
            de toutes condamnations pour faits de presse. 
          1848, 29 février. Arrêté. 
            Affichage et distribution d'écrits sans nom d'imprimeur. 
            
          1848, 2 mars. Arrêté. Suspension 
            de l'impôt du timbre. 
          1848, 6 mars. Décret. Abrogation de 
            la loi du 7 septembre 1835, relative aux crimes et délits commis 
            par la voie de la presse. 
          1848, 8 mars. Décret. Annonces judiciaires. 
            
          1848, 22 mars. Décret. Jugement des 
            délits commis contre les fonctionnaires par la voie de la presse. 
            
          1848, 2 mai. Décret. Liberté 
            de la presse aux colonies. 
          1848, 25 juin. Arrêté. Prohibition 
            des affiches traitant de matières politiques et n'émanant 
            pas de l'autorité. 
          1848, 9 août. Décret. Cautionnement 
            des journaux et écrits périodiques. 
          1848, 11 août. Décret. Répression 
            des crimes et délits commis par la voie de la presse. 
          1848, 4 novembre. Constitution de Ici, République 
            française. La liberté de la presse est reconnue. 
            
          1849, 13 juin. Arrêté du Président 
            de la République. La publication de divers journaux est 
            suspendue. 
          1849, 21 avril. Loi. Prorogation de l'article 
            ter dit décret du 9 août 1848. 
          1849, 27 juin. Loi. Répression 
            des délits de presse, 
          1850, 16 juillet. Loi. Cautionnement des journaux. 
            Signature des articles, et timbre des écrits périodiques 
            et non périodiques. 
          1850, 31 juillet. Décret. Taxe postale 
            des journaux et autres imprimés échangés entre 
            la France et les pays étrangers. 
          1850, 7 août. Décret. Police 
            de la presse aux colonies. 
          1850, 5 novembre. Convention avec la Sardaigne. 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire 
            contre la contrefaçon. 
          1851, 12 avril. Convention avec le Portugal. Garantie 
            réciproque de la propriété littéraire 
            contre la contrefaçon. 
          1851, 20 octobre. Convention avec le Hanovre. 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire 
            contre la contrefaçon. 
          1851, 3 novembre. Convention avec la Grande-Bretagne. 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire 
            contre la contrefaçon. 
          1851, 31 décembre. Décret. La 
            connaissance des délits prévus par les lois sur la presse 
            est déférée aux tribunaux correctionnels. 
          1852, 30 janvier. Décret. Organisation 
            du ministère de la police générale, et création 
            à ce ministère d'une direction générale 
            de l'imprimerie et de la librairie. 
          1852, 17 février. Décret organique. 
            Autorisation et cautionnement des journaux et écrits périodiques 
            ; timbre ; délits et contraventions; jugements-, suspension 
            et suppression des journaux. 
          1852, 20 février. Décret. Presse 
            aux colonies. 
          1852, 1er mars. Décret. Timbre des 
            journaux et écrits périodiques et des écrits 
            non périodiques traitant de matières politiques ou d'économie 
            sociale, publiés à l'étranger et importés 
            en France. 
          1852, 22 mars. Décret. Exercice de 
            la profession d'imprimeur en taille-douce; possession ou usage des 
            presses de petite dimension; vente des machines et ustensiles servant 
            à imprimer. 
          1852, 22 mars. Décret. Les brevets 
            d'imprimeur et de libraire seront conférés par le ministre 
            de la police générale. 
          1852, 28 mars. Décret. La contrefaçon 
            des ouvrages étrangers est interdite. 
          1852, 28 mars. Décret. Les journaux 
            et écrits périodiques et non périodiques, exclusivement 
            relatifs aux lettres, aux sciences, aux arts et à l'agriculture, 
            sont exemptés dit droit de timbre. 
          1852, 28 mars. Décret. Presse en Algérie. 
            
          1852, 30 avril. Décret. Presse aux 
            colonies. 
          1852, juillet. Arrêté. En exécution 
            de la loi du 27 juillet 1819, le, ministre de la police générale 
            décide, dans l'intérêt de l'ordre et de la morale, 
            que tout ouvrage, écrit ou gravure, destiné au colportage, 
            sera revêtu, d'un timbre ou estampille, qui eu autorisera la 
            vente. 
          1852, 8 août. Convention avec le duché 
            de Brunswick. Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1852, 18 septembre. Convention avec le duché 
            de Hesse. Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1852, 2 octobre. Convention avec le landgraviat 
            de Hesse. Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1852, 1er décembre. Décret. Annulation 
            des avertissements donnés aux journaux en vertu du décret 
            du 17 février 1852. 
          1852, 1er décembre. Décret impérial. 
            Remise des peines prononcées pour délits et contraventions 
            relatifs à la presse périodique et à la police 
            de l'imprimerie. 
          1853, 5 janvier. Décret impérial. 
            Amendes en matière de presse. - 21 février. Convention 
            avec la principauté de Reuss (branche aînée). 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire. 
            
          1853, 2 mars. Convention avec le duché 
            de Nassau. Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1853, 30 mars. Convention avec la principauté 
            de Reuss (branche cadette). Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1853, 17 mai. Convention avec le grand-duché 
            de Saxe-Weimar-Eisenach. Garantie réciproque de la propriété 
            littéraire. 
          1853, 21 juin. Décret. Suppression 
            du ministère de la police générale; la direction 
            de l'imprimerie et de la librairie, qui était dans les attributions 
            de ce ministère, rentre dans celles du ministère de 
            l'intérieur (direction de la sûreté générale). 
            
          1853, 14 juillet. Décret. Importation 
            de coins gravés, clichés, pierres lithographiques couvertes 
            de dessins, gravures on écritures et de planches de toute sorte 
            gravées. 
          1853, 26 novembre. Convention avec l'Espagne. 
            Garantie réciproque de la propriété littéraire. 
            
           Extrait de Paul Dupont, Histoire de l'imprimerie, 
          Paris, Edouard Rouveyre, sans date (1853) 
           © Textes Rares  
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