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PARODIE
L'HYMNE DES MARSEILLAIS.
1793.
Air connu.
Allons. enfans de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard en vain s'est levé. bis.
Voyez-vous loin de nos campagnes,
S'enfuir ces féroces soldats,
Qui venaient jusque dans nos bras,
Égorger nos fils, nos compagnes ?
Nos armes, citoyens, ont triomphé des rois !
Veillons, (bis.) sans nous lasser, au maintien de nos droits !
En vain cette horde d'esclaves,
De rois contre nous conjurés,
Nous forgeaient d'ignobles entraves
Pour jamais nos fers sont brisés.
Mais qu'il succombe sous la rage.
Qu'en nos coeurs il doit exciter,
Quiconque osera méditer
De rétablir notre esclavage,
Nos armes, citoyens, etc.
Quoi ! ces cohortes étrangères
N'ont pu dompter nos fiers guerriers,
Et des factieux mercenaires
Feraient la loi dans nos foyers ?
Quoi ! par eux nos mains enchaînées
A leur joug se façonneraient ;
De vils intrigans deviendraient
Les maîtres de nos destinées?
Nos armes, citoyens, etc.
Tremblez, agitateurs perfides,
Tremblez, les tyrans sont prescrits
Tous vos projets liberticides,
Vont bientôt recevoir leur prix.
Tout s'arme ici pour vous abattre,
S'il faut périr dans nos travaux,
Nos enfans seront des héros,
Comme nous prêts à vous combattre.
Nos armes, citoyens , etc.
Français qu'un même voeu rassemble
Pour être heureux, soyons unis ;
Ne formons tous qu'un grand ensemble,
Notre salut en est le prix.
Que de la république entière
Chacun de nous soit le soutien
Dans tous voyons le citoyen,
Et dans le citoyen un frère.
Nos armes, citoyens, etc.
Amour sacré de la patrie,
Remplis désormais tous les coeurs
Liberté, liberté chérie,
Vois en nous tes adorateurs
À ta voix lorsque la victoire,
Couronne nos premiers exploits,
Ah ! fais qu'à rétablir les lois,
Tout bon Français mette sa gloire
Nos armes, citoyens, ont triomphé de rois,
Veillons, (bis) sans nous lasser, au maintien de nos droits !
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