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Peteriana, XIXe siècle :

Les pets de Provence.
Gens expérimentés assurent que ses pets ne sont pas si falsifiés que ceux de Paris, où on raffine sur tout. On ne les sert pas avec tant d'étalage ; mais ils sont naturels ils ont un petit goût salin, semblable à celui des huîtres vertes. ils réveillent agréablement l'appétit.

Pets de ménage.
Nous apprenons d'après les remarques d'une grande ménagère de Pétersbourg, que ces sortes de pets sont d'un goût excellent dans leur primeur ; et que quand ils sont chaud, on les croque avec plaisir. L'hercule mais que dès qu'ils sont rassis, ils perdent leur saveur, et ressemblent aux pilules qu'on ne prend que par besoin.

Pets de pucelles.
On écrit de l'isle des amazones : que les pets qu'on y fait sont délicieux et fort recherchés. On dit qu'il n'y a que dans ce pays que l'on en trouve, mais on croit rien : toutefois on avoue qu'ils sont extrêmement rares.


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